G.Z.P. 'Two guys one brain'
2018 G. Z. P. (en attente d'une sortie physique) Démo 8 titres (ici en attendant: https://gzpgoregrind.bandcamp.com/releases)
Marne la Vallée, ce n'est pas que le spectre douteux et hideux de la souris américaine qui vampirise la culture en masse et de son antre française. Non. Il doit y avoir des choses bien à Marne la Vallée. En tous cas, il y a G. Z. P., un sympathique duo folklorique dont l'un des gars est aussi dans blatte, le guitariste qui offre en même temps sa voix suave sur cette démo.
Quoi que donc qu'est-ce que justement GZP? Hein? Bonne question. Après une intro compilant, à l'oreille, les démons de minuit avec des éléments de films gore (Démons de Lamberto Bava me semble-t-il..., en autre, avec surement Brain Dead et la séquence du cimetière...) offrant une intro d'anthologie, le premier titre démarre et 'The awakening' envoie la purée sans crier gare, après un début me rappelant les anciens Necrophagia, avec un rythme lent, lourd et poisseux et l'on découvre un goregrind de bien belle facture. Et qui a vraiment de la gueule.
Chose vraiment sympathique, bien que des samples servent d'intro à des morceaux, ces derniers sont assez longs disons même progressifs pour le genre (3'26'', 3'35'', 3'50''...) avec un son qui rappelle les vieux Necrophagia (période de Cannibal holocauste, 2001), un peu grumeleux mais putain de chaleureux.
Les intro sont cool car on peut reconnaître des versions originales de films, comme 'Shaun of the dead', dénotant un humour certain de la part du duo mais aussi sûrement une culture assez marquée. Parenthèse terminée, retour à la chronique en elle-même.
Les titres étant longs, ils offrent un panel très intéressant, des variations complètement impromptues mais qui dépotent sévère. Et c'est très sympa ainsi d'avoir des choses aussi variées et originales que des chœurs ('Crawls in your bowels') ou des ralentissements bien poisseux succédant à des phases pied au plancher ou même offrant un certain coté rock mais attention, un rock bien dégueux, bien barré. On sent bien que le duo, Mickey il n'en peut plus.
Même si la base des titres peut être assez semblable, ça ne les empêche point d'aller dans des chemins très différents, les gars usant de subtilités, que ce soit par la musique, les structures en elles-même ou les vocaux, le tout parsemé de samples inattendu, comme par exemple une sirène de pompier (vous savez, celle du premier mercredi du mois...). Et du coup, ça donne de l'épaisseur à des morceaux qui sont quand même bien chargés à la base.
Oui, GZP est violent mais pas nécessairement par un rythme endiablé mais aussi par un choix de tempo souvent plus relâché mais lourd comme une grand-mère obèse sur son fauteuil, qui sent la pisse et se marre. Et souvent les tempos servent à te muscler les cervicales.
La voix est aussi très particulière. Bien gore, avec des remugles dedans, des glaires, elle dégouline directement dans les oreilles, bien grasse (la voix, pas les oreilles...). Et elle offre quelques petites variations de temps à autre, collant à l'ambiance des titres. Pour situer celle-ci, il faut penser à la voix de Will Rhamer de Mortician, en plus gore, déclamant ce qu'il y a déclamer.
GZP c'est sale, de vrais dégueulasses. Et le son est dans cet esprit mais dans un esprit old school, qui colle bien à l'univers du duo, sans pour autant offrir un son merdique, loin de là. Il est suffisamment propre pour capter les subtilités ou les instruments.
Merci à Ré d'avoir contacté Margoth, parce là, on tient un truc de malades, très accrocheurs et à conseiller furieusement aux amateurs de goregrind bien taré.
Marne la Vallée, ce n'est pas que le spectre douteux et hideux de la souris américaine qui vampirise la culture en masse et de son antre française. Non. Il doit y avoir des choses bien à Marne la Vallée. En tous cas, il y a G. Z. P., un sympathique duo folklorique dont l'un des gars est aussi dans blatte, le guitariste qui offre en même temps sa voix suave sur cette démo.
Quoi que donc qu'est-ce que justement GZP? Hein? Bonne question. Après une intro compilant, à l'oreille, les démons de minuit avec des éléments de films gore (Démons de Lamberto Bava me semble-t-il..., en autre, avec surement Brain Dead et la séquence du cimetière...) offrant une intro d'anthologie, le premier titre démarre et 'The awakening' envoie la purée sans crier gare, après un début me rappelant les anciens Necrophagia, avec un rythme lent, lourd et poisseux et l'on découvre un goregrind de bien belle facture. Et qui a vraiment de la gueule.
Chose vraiment sympathique, bien que des samples servent d'intro à des morceaux, ces derniers sont assez longs disons même progressifs pour le genre (3'26'', 3'35'', 3'50''...) avec un son qui rappelle les vieux Necrophagia (période de Cannibal holocauste, 2001), un peu grumeleux mais putain de chaleureux.
Les intro sont cool car on peut reconnaître des versions originales de films, comme 'Shaun of the dead', dénotant un humour certain de la part du duo mais aussi sûrement une culture assez marquée. Parenthèse terminée, retour à la chronique en elle-même.
Les titres étant longs, ils offrent un panel très intéressant, des variations complètement impromptues mais qui dépotent sévère. Et c'est très sympa ainsi d'avoir des choses aussi variées et originales que des chœurs ('Crawls in your bowels') ou des ralentissements bien poisseux succédant à des phases pied au plancher ou même offrant un certain coté rock mais attention, un rock bien dégueux, bien barré. On sent bien que le duo, Mickey il n'en peut plus.
Même si la base des titres peut être assez semblable, ça ne les empêche point d'aller dans des chemins très différents, les gars usant de subtilités, que ce soit par la musique, les structures en elles-même ou les vocaux, le tout parsemé de samples inattendu, comme par exemple une sirène de pompier (vous savez, celle du premier mercredi du mois...). Et du coup, ça donne de l'épaisseur à des morceaux qui sont quand même bien chargés à la base.
Oui, GZP est violent mais pas nécessairement par un rythme endiablé mais aussi par un choix de tempo souvent plus relâché mais lourd comme une grand-mère obèse sur son fauteuil, qui sent la pisse et se marre. Et souvent les tempos servent à te muscler les cervicales.
La voix est aussi très particulière. Bien gore, avec des remugles dedans, des glaires, elle dégouline directement dans les oreilles, bien grasse (la voix, pas les oreilles...). Et elle offre quelques petites variations de temps à autre, collant à l'ambiance des titres. Pour situer celle-ci, il faut penser à la voix de Will Rhamer de Mortician, en plus gore, déclamant ce qu'il y a déclamer.
GZP c'est sale, de vrais dégueulasses. Et le son est dans cet esprit mais dans un esprit old school, qui colle bien à l'univers du duo, sans pour autant offrir un son merdique, loin de là. Il est suffisamment propre pour capter les subtilités ou les instruments.
Merci à Ré d'avoir contacté Margoth, parce là, on tient un truc de malades, très accrocheurs et à conseiller furieusement aux amateurs de goregrind bien taré.
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