Articles

Affichage des articles du août, 2018

DISTURBANCE PROJECT 'Grita mientras puedas'

Image
2014 HECATOMBE RECORDS - Lp Groupe espagnol formé en 2003, il y a certainement des personnes parmi vous qui connaissent ce groupe. Cet album nous offre une joie de vivre et de la tendresse (à grands coups de merlin dans la face) au travers de 25 titres (pour 20 minutes) d'un grind féroce et très énervé. Après une courte intro toute en finesse, le groupe balance la sauce directement, avec la saucière, les couteaux, les machines, les tables et tout ce qui traîne autour dans la pièce. Et ça ne rigole pas. C'est très violent, foutrement remonté et certainement dans une voie engagée mais comme je ne pipe pas un mot d'espagnol, je ne peux qu'estimer ça par rapport à la transparence de divers mots. Pas de temps mort, pas de fioritures.c'est bourrin, intense, violent etc'est bon putain! Le groupe fait dans l'expéditif jouissif, offrant un véritable mur de violence (ou comment survivre à un bombardement de parpaings avec un parapluie Hello Kitty), sans jam

PUTRESCENCE 'Voiding upon the pulverized'

Image
2016 FAT ASS RECORDS - Lp Putrescence... Groupe canadien formé par deux frères en 2003 et qui a splité en 2016, coïncidant avec cette ultime oeuvre sonore. Onzième offrande et cinquième album du combo, qui clôture ainsi une histoire de 13 ans. On est donc loin de faire une chro mais une sorte d'épitaphe sur leur ultime effort. 11 titres composent cet album, death de bout en bout, avec quelques saillies ici et là plus grind ascendant gore (sans les vocaux du style). Ce qui est assez logique, puisque l'on retrouve cet esprit dans les titres qui suintent les tripes, le sang et l'horreur (' Squeeze and squirt until your eyes water ', ' Shh'd before anal decapitation '...). Ici, point de sensibilité (hormis pour un death burné). Le groupe offrait un death agressif, assez abrasif sur cet album, dans une atmosphère assez glauque, foutrement efficace. On pourrait leur reprocher une absence de joie de vivre avec la pochette et leur musique mais à l

SUICIDEFORCE

Image
2018 INHUMAN HOMICIDE RECORDS - Démo CD Haaaaa, l'Italie et son folklore local... En voici un bon exemple, avec ce genre quatuor qui nous arrose d'une démo de 11 titres, tous de grâce et de félicité. Bon, ici il faut chercher, vu le nom vers des registres loin de Lacuna Coil et autres groupes dans la même veine mais plutôt glisser vers, le doute ne vous ai pas permis, le grind et autres. En l'occurrence, les 11 titres qui buttent sévère, nous emmène dans un voyage merveilleux entre grind et powerviolence, registres un poil énervés, on en coviendra tous. Et ici, il est abordé des thématiques avec de véritables paroles mais alors, putain, qu'il est énervé le chanteur (Sporko). C'est très rapide, sans empêcher cette variation entre grind et powerviolence, vraiment imbriqué l'un dans l'autre. Les titres sont de courts à très courts (1'36' et 0'47) exception de final cut, qui culmine à un poil plus de 3 minutes et qui va arpenter d'autres r

BABYPIG

Image
2018 Inhuman Homicide Records - CD A ne pas confondre avec les douteux Babybel, qui n'ont aucun rapport avec la musique. Babypig... Ou la découverte de la poésie indonésienne, dans une lignée genre Gutalax ou Rompeprop. Le quatuor (oui, ils sont 4 jeunes dans le vent (ou la mousson, ça dépend de la saison...)) propose donc 6 titres culminant dans la durée à la pointe folle d'une minute et trente six secondes (hop, chiffres en lettres), très, mais alors très goregrind avec une magnifique voix de cochon qui couine à ne plus savoir qu'en faire. Les titres, très drôles mais dégueulasse quand même n'ont de titre que pour se repérer car il n'y a pas de paroles (sauf si vous comprenez le cochon, ce qui force le respect mais un doute persiste sur un sens quelconque). Bon, certes il n'y a que 6 titres dont un est une reprise de Cipotok, autre groupe indonésien qui traîne aussi dans ma CDthèque. Mais attention, ça ne veut pas dire que malgré cela, ce soit pied au pla

WOES 'The coldest place is within myself'

Image
2018 Godbox records - CD                                          Woesrai-je le faire? Ha, ben oui, je l'ai fait. Jeu de mot pourri casé. Haaaaa, Woes... Combo danois de Copenhague, d'obédience hardcore auquel le groupe mêle punk tendance crust et black moderne, offrant une musique vraiment massive On va dire Blackened hardcore. Genre gros truc. Et ce mélange détonnant permet au groupe formé en 2015 (ils sont cinq bonhommes, tous de fougueux énervés) de proposé des titres vraiment très variés, où les teintes musicales peuvent s'affirmer vers un style plus particulier, tous en gardant l'esprit hardcore en tête. Il s'agit de leur premier album, qui du coup, marque vraiment de sa présence. Les huit titres de cet opus offre donc une sacrée vitrine de ce que font les gaillards. Et même si des passages sont à la limite du bourrin, ils restent surtout sur ce fil du rasoir, sans jamais tomber dans une certaine facilité. Il peut distiller une brève ambiance avant de bas

POSTMORTEM 'Velando la cabeza'

Image
2017 Viscera Records - CD  Postmortem... ici, on se trouve non pas face à un des groupes européens ou du français mais en face de celui de la Colombie, pays spécialisé dans... la drogue, selon les médias télévisuels. mais bon, je m'en tape de la drogue. Ce qui m'intéresse dans ce cas est le groupe et cet album. On a affaire à un trio qui a fondu (une famille?) le groupe en 2002. Et voici leur troisième méfait ici même. 10 titres, 21 minutes. On fait dans l'urgence expéditive ici! Et c'est cool! Pour les amateurs d'Epica et Evanescence, vous pouvez continuer la route (sauf si curieux). Car ici, oui monsieur, oui madame, on a un brutal death grind super violent, super énervé, super sonique (par le hérisson bleu...). D'entrée, ce qui marque dans le son, bien que celui-ci soit un peu raw dira-t-on, c'est la basse, très audible. Et là, on applaudit, parce que le bassiste est un bourrin, au même titre que les autres. ici, point de fioriture mais du concret

BURSA LAMB 'Lambdroid's vengeance'

Image
2014 Coyote Records - CD Voici le groupe du domaine de la folie, de la fête et aussi de saison car il fait chaud, mais genre très chaud (37 à l'ombre quoi...) et que ce groupe nous vient d'Athènes, en Grèce, un pays où il fait aussi très chaud. Voilà. Et on a ainsi un album à mettre dans la catégorie 'concept chelou' mais foutrement bien foutu. Le duo (car oui, ils sont deux) balance un brutal death d'excellente facture, bien bourrin, explorant une thématique, comment dire, bien personnelle. Tournant autour des moutons et de la destruction de l'humanité par une espèce de moutons droïdes de l'espace via une invasion en règle, détournant des codes du christianisme (en gros, hein, parce que c'est vraiment barré. Y'en a ce sont les porcs ou les poulets, eux, ce sont les moutons. Va comprendre...). Les gaillards nous balancent ainsi 10 titres dont un ultimatum en guise d'intro, qui nous plonge direct dans le délire. Mais dès le premier vrai titr