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Affichage des articles du mai, 2016

ANTHRAX 'For all kings'

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2016 Nuclear blast records - CD Digipack                       Ho, un album d'Anthrax! Que cela faisait bien longtemps que je n'avais point écouter ce groupe! Alors, quand Lionel me l'a prêté, j'étais youpi, joie et je me voyais déjà me péter les cervicales, tout seul comme un con, dans la voiture à un feu rouge. Hop, je le met dans le mange-disque fournit avec la voiture et appuie sur lecture. Et la magie s'opère. Sur une ouverture classe, symphonique, qui laisse présager du bon, le genre d'intro qui te laisse imaginer la déflagration à venir. Et avec tout le respect que je peux avoir pour Anthrax, déboule des riffs bien, pas de soucis mais putain c'est quoi ce merdier? Ou qu'il est le Anthrax, le vrai? C'est mou, putain c'est mou... Bon, ce peut être une feinte pour te niquer derrière l'occiput après. Et... suspense... Et non. Non. Pas du tout... Ça reste dans le même genre: mou, assez insipide avec le chanteur qui donne l'impressi

SLAVE ONE 'Disclosed dioptric principles'

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Dolorem records 2015 - CD                            Houlà! Attention, car là, on tient un disque de malades (c'est youpi la folie!!!). Slave One... rien à voir avec un quelconque SM softcore ou un quelconque touchage de sexe crypté. Non! Le son est d'entrée marquant: massive, tirant vers les graves et avec un son qui renvoie un peu vers les origines du death (oui, c'est du death ) mais en gardant des éléments résolument modernes (j'y reviendrais). Puis, après une intro orientale, débarque l'artillerie lourde: du death très efficace, très structuré et cette voix d'ogre qui ferait peur dans une crêche ou une maison de retraite (ou alors, c'est une putain de sale angine. Très très sale...). Le death proposé par Slave One n'est pas linéaire, bien au contraire. le groupe n'hésite pas à injecter des passages en ruptures totales avec le morceau, créant une atmosphère très étrange, tantôt malsaine, tantôt ouverte vers des sphères plus célestes, dira-t-

VOIVOD 'Post society'

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Century Media 2016 - CD (c'est un Ep, soyons fous!)                           Tiens, un Voïvod! Que voilà quelque chose de cocasse (ou pas finalement, avec le recul que vous n'avez strictement aucun contexte de la cocasserie...). Alors, oui, j'eusse entendu du Voïvod, il y a longtemps, quand ils suintaient le thrash à travers tous les pores de leurs peaux. Mais entre ce lointain passé et là, ben je n'ai aucun disque. C'est le premier que j'acquiert, avec cette galette virevoltante et dansante. Du coup,c'est un peu une découverte... Nous voilà avec ici un ep du groupe, offrant aux fans acharnés (mais pas qu'eux) avec un son qui est très cool car oui, on entend la basse de façon omniprésente (et ça, ça fait plaisir de l'entendre!). On a ainsi 5 titres pouvant faire péter le chrono dans la durée (imagine toi: jusqu'à 7'26''!!!) mais sans avoir la crainte de se faire chier. Rappelons nous que le groupe pète les 35 ans d'existence

THE LOSTS

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Après la réception du disque de ce groupe courageux (je veux voir et entendre une ola générale), une interview pour creuser un peu ce qu'est le groupe, son univers et d'autres choses s'imposait, histoire d'éclairer un peu le mystère de ces gens qui se sont perdus quelque part qui n'existe pas sur une carte. Et c'est cool car on y apprend des choses qui illumineront vos vie ou du moins, votre instant de lecture. Et soutenez les groupes! Réponses par le chanteur guitariste et qui joue aussi de la mandoline. The Losts (Photo prise de leur facebook, issu d'un téléphone portable) Salutations à vous ! Comment allez-vous ? Bonne ambiance ? Préparés psychologiquement à cette interview ? YGC  : Salut Benoît ! Oh tu sais…. Vu les 3 mecs avec qui je traîne, être préparé psychologiquement relève d’une philosophie du quotidien. Comment s'est formé The losts. Comment ? Où ? Quand ? En diagonal ? Le tout en moins de 750 pages. YGC  : A

OCEAN 'C'est la fin...'

AXE KILLER 2016 - Ellie promotion - CD Voici un groupe que je connaissais point, malgré que ce soit de vieux briscards naviguant depuis longtemps sur l'océan du hard rock (voilà, ça c'est fait). Plus exactement depuis 1974, année de la formation. Donc, en plus, le respect s'impose vis-à-vis de la carrière des gars, même si la discographie n'est pas prolifique, il semble avoir marqué leur époque. Donc, ils nous délivrent, en cette belle année 2016, un nouvel album de 10 titres de hard rock puriste avec un chant en français qui tient foutrement la route sur la durée. Le hard rock est globalement un genre que j'écoute peu, préférant nettement les courants plus agressifs. Qu'importe, c'est toujours rafraîchissant d'écouter autre chose parfois (dont de sympathiques découvertes) et qu'en plus, ô bonus, je comprend de suite sans me pendre la tête à comprendre en traduisant (du moins en essayant) à la volée. Les 10 titres sont assez directs dans le genre

THE LOST '...Of shades & deadlands'

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Autoprod 2016 CD (with Ellie Promotion)                                            Voilà un groupe qui est courageux, voire téméraire, en m'envoyant directement leur album (d'ailleurs, merci pour le geste et respect pour le courage!) directement à ma maison. Surprise et joie au retour d'un week-end qui pique les yeux. Ça fait toujours plaisir. Une bien belle illustration, assez étrange quand même, posant une coté intrigant et un groupe totalement inconnu pour moi. En mettant le disque dans le mange disque/lecteur/platine/micro-onde (rayez la mention inutile) et en appuyant sur lecture, j'ai une une partie de la réponse du mystère 'quoi qu'est-ce?' Du heavy metal. Et là, deux cas s'affrontent: soit c'est du tapette metal (voix aiguë de bout en bout, avec des "Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaah" que j'imite très mal à l'écrit, soit du heavy metal plus viril. Ben là, c'est youpi et grand ouf de joie, car c'est la deuxième solut