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Affichage des articles du septembre, 2018

FAST BLACK ATTACK

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FAST BLACK ATTACK au Kjbi (le Crès) les 21 et 22 septembre 2018 En cet fin d'été, le Kjbi a décidé de faire les choses en grand pour lui dire au revoir et bien finir cette saison chaude comme une braise. Il a donc été programmer un festival qui a envoyé le pâté, la cassolette, la cuisinière et le four avec dans la gueule des personnes ayant fait le déplacement. Et avec l'affiche proposé, ça en valait le détour, puisqu'il y en avait pour tous les goûts. Vendredi 21 septembre : il fait chaud dehors (puis ce sera à l'intérieur) et un public clairsemé. A 20h15 pétante, F.A.S.P. commence son show. Il s'agit d'un duo de harshnoise, style qui est ma limite et me passe loin (pour vous situer: la distance entre ton PC et la frontière la plus proche) au-dessus de la tête. Il y en a qui ont écouté, d'autres étaient dehors. C'était donc un set de duo harshnoise avec triturage de potards. Voilà. Les amateurs du genre devraient y jeter une oreille si i

P.O.R.C. 'Eléments de stupidité '

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2017 P.O.R.C - Démo #1 en cd P.O.R.C. est l'acronyme sympathique pour Putrefaction of rotting corpses, un sympathique groupe de 3 jeunes (plein d'avenir) comme l'aime la bienséance, formé en 2015 à Pontoise (sur une carte de la France sur le ouaib, c'est un pixel à coté de Paris) qui a donc cette première démo dévoilée ici même. Une introduction éducative sur comment faire disparaître un corps avec des porcs précède 5 titres tous plus enjoués les uns que les autres. Bon, concrètement, c'est un poil plus compliqué que ça. Donc on a 6 titres totalisant les 10' 27''. Cet indice annonce que déjà, soit c'est chelou, soit ça bourrine. Coup de chance, ça bourrine! PORC (flemme de retaper les points...) balance, comme ça, sans prévenir, un brutal death dérapant vers le grind, sans la moindre honte. Et pour la plus grande joie de l'auditeur. Ce qui connaissent le groupe savent ce qu'il en est. C'est une forme de barbarie musicale décomplex

CUNT PUS INGURGITATOR 'Impulse to fuck a headless whore'

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2013 Emocaust Records - CD Commencer cette chronique sans évoquer Bob Macabre, ce serait vous balancer un truc totalement obscure sans point de repères. Bob Macabre est un américain vivant à New Alexandria, en Pennsylvania, pratiquant le metal depuis longtemps au sens large et ayant environ 2141400 projets différents, dont certains sont bien marrants ( Short bus retard ...), capable de passer d'un objet fort sérieux au truc le plus absurde qui soit, avec un son variable suivant le projet et depuis 2017, plus souvent sous son nom Bob Macabre, en plus de son label Macabre Masterminds records, créé en 2004. Ainsi il n'est étonnant de voir du black metal ( Occulticus par exemple, version true black virulent) avec du heavy thrash avec Heavy Metal aggression (sous son nom) mais toujours avec une touche gore quelque part... Et une vision personnelle de la musique. Et ce qui fait de lui un bon candidat pour la série des 'Le cas'. Et de fouiner dans ma collection pour en r

Le cas DEMOGOROTH SATANUM

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Avec la série des 'Le cas', j'aborderais des groupes découvert par accident ou en quêtant un peu a u hasard sur le ouaibeu. Quelque soit le style, tant que ça me plaise et que le groupe soit assez peu connu. Ben oui, faire un 'Le cas' Marduk ou Metallica ou Gojira n'a pas le moindre intérêt pour moi, ces groupes n'ayant pas besoin de se faire connaître... Alors on ira fouiller dans les recoins de l'underground. Bon, ce premier cas ne sera sûrement pas le mieux décortiqué ni le plus galère à chercher des infos.                          On commence donc avec les cinq gars de DEMOGOROTH SATANUM , un groupe sud africain de la province de Gauteng, là où se situe Johannesburg, la capitale, que j'ai pu découvrir via un reportage sur le Gorofest (un festival de metal au Mozambique dont s'occupe un certain Goro, depuis 2007) et un suivi du groupe. Et le groupe est originiare de Soweto, un quartier noir devenant plus 'populaire' à notre époque

Interview MONOLYTH

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Groupe basé sur Paris maintenant, avec une moitié picarde (et du coup, des mots mystiques inclus dans le texte..) qui propose un death mélodique de très bonne facture, avec un second album chroniqué quelques jours plutôt ( A bitter end / A brave new world ) et que je recommande, Monolyth a répondu à mes questions (parfois chelou, je sais) dans la bonne humeur et y livre des secrets immémoriaux (ou pas, c'est selon) mais beaucoup d'infos intéressantes concernant le groupe et leur album, le tout dans la bonne humeur! Un groupe thérapeutique même... Ils le font bien et c'est ça qui est cool! Et en plus, comme ils sont vraiment cool, ils ont mis de la couleur! Merci à eux! Bonne lecture! Photos live par Steph (en date du 8 septembre), Monolyth sur les marches par Lykh'arts et Alban Jimenez, studio bleu marine pour la photo du groupe en intérieur. 1- Salutation à vous, ô nos membres de Monolyth. Comment allez-vous ? La pêche ? Bon, question bateau traditionnelle

SOZE 'Eskalerande Masspsykos'

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2018 SOZE - EP digital - Septembre 2018                                     Soze... en recevant leur mail m'invitant à découvrir leur univers, mes yeux ont foiré et lu Sosh. Et je ne comprenais pas pourquoi (et comment) Bouygues venait me faire chier avec un forfait dont je me branle totalement. Et avec un lien. Puis mes yeux se sont éveillés à la vie. Et du coup, j'ai téléchargé avec leur aimable demande le Ep susmentionné en haut et jeter une puis plusieurs oreilles dessus. Soze est un groupe de Suède, basé à Mariestad (quelque part dans la vaste contrée).  Eskalerande Masspsykos est un premier tir direct, après une démo en juin 2017 de 2 titres. Chanté dans leur délicate langue natale, cet Ep fait mal. Oui, simplement mal. Même si il y a un coté metal, on ressent franchement la hargne qui découle du crust suintant par tous les pores de cet Ep. Et bordel, que c'est efficace. C'est très direct, relativement abrasive et il est de bon goût d'oublier la moind

G.Z.P. 'Two guys one brain'

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2018 G. Z. P. (en attente d'une sortie physique) Démo 8 titres (ici en attendant: https://gzpgoregrind.bandcamp.com/releases)                                Marne la Vallée, ce n'est pas que le spectre douteux et hideux de la souris américaine qui vampirise la culture en masse et de son antre française. Non. Il doit y avoir des choses bien à Marne la Vallée. En tous cas, il y a G. Z. P., un sympathique duo folklorique dont l'un des gars est aussi dans blatte, le guitariste qui offre en même temps sa voix suave sur cette démo. Quoi que donc qu'est-ce que justement GZP? Hein? Bonne question. Après une intro compilant, à l'oreille, les démons de minuit avec des éléments de films gore (Démons de Lamberto Bava me semble-t-il..., en autre, avec surement Brain Dead et la séquence du cimetière...) offrant une intro d'anthologie, le premier titre démarre et ' The awakening ' envoie la purée sans crier gare, après un début me rappelant les anciens Necrophagi

HERMAN RAREBELL 'Too late for peace..."

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2006 Selfmadegod records - CD 3" Herman Rarebell a été un des batteurs du groupe mythique Scorpions et nous voici donc avec un album qui n'a strictement aucun rapport avec le bonhomme, hormis le nom du groupe polonais qui nous fait peut-être un clin d’œil mais avec une musique, qui comme dirait Christophe d'Inhumate, 'Faut que ça chie!'. Et c'est exactement ce qu'il faut pour se la péter dans la joie. Donc on a affaire à un disque qui va directement à l'essentiel: du grind mais dans une veine qui me fait penser à un grind rock avec un coté punk. Herman Rarebell, ici, c'est une aventure de 15 titres en 18 minutes, avec des titres variés, alternant des tempos rapides comme Flash Gordon sous amphétamines et d'autres plus posés, amenant des phases qui lorgnent vraiment vers un coté rock, comme dit un poil plus haut. mais l'autre élément qui marque aussi, c'est le coté pas prise de tête, dans la forme et un peu le fond, renvoyant au pun

Sinon j'ai écouté... Vol 2!

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Et hop, on repart sur une nouvelle série de disques qui me passe loin au-dessus de la tête... GOD IS AN ASTRONAUT "Epitaph" 2018 God is an astronaut. Cd digipack. Je ne connaissais point ce groupe. J'ai donc tenté, me fiant à une pochette intrigante et racoleuse. Tout ça pour 44 minutes d'un post rock hippie qui m'a vite gonflé. Vocaux loin derrière une musique atone, certes développant des atmosphères mais vite chiant, pourtant derrière une production foutrement soignée. Idéal pour un fond sonore en cas d'apéro métaphysique. Ou pour un coma divertissant. Sinon non. ALPHASTATE 'The grind' 2018 Sliptrick records                                              Groupe australien sortant son deuxième album, Alphastate m'est inconnu. Et gardera son statut ainsi. Musicalement, c'est du heavy metal, genre qui m'indiffère plus ou moins, mais on ne sait jamasi, des groupes me font mentir. Mais pas là. c'est tout ce qu'il y a de plu