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Affichage des articles du mars, 2018

WARKULT 'The Wrong Mood'

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2017 WARKULT - Ep 5 titres Warkult... Groupe dieppois formé en 2002 par le monsieur qui vocalise dans le micro (le chanteur quoi), il nous offre sa quatrième offrande, après avoir eu l'idée de nous contacté via la superbe page facebook du blog. Quand ma femme m'a parlé de normands et de metal extrême, mon sang normand n'a fait qu'un tour. Le groupe, dans sa mansuétude, a donc envoyé un cd à Hervé et moi-même. Voilà donc la fabuleuse histoire de comment ce disque est arrivé entre mes mains. Cet Ep est intéressant, car avec les évolutions du line-up, les titres présentent une certaine évolution qu'elle est bien et vient placer Dieppe dans le domaine des fiefs où des énervés sévissent - pour notre plus grand bonheur (honnêtement, je n'aurais jamais pensé à Dieppe si on me demandait de nommer des villes où des barbares musicaux sévissent...). Au son d'un registre oscillant entre black, death et thrash. Rien que ça. 5 titres, c'est certes assez peu (s

THE LUMP 'Pimple popper'

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2017 THE LUMP - Ep Haaaaaa, la Bretagne, sa mer, ses plages, Rennes et sa rue de la soif (Saint Michel) et... Et ça: The Lump. Un combo de slam death au chant bien guttural formé en 2015 et qui nous balance un premier Ep de malades mentaux (oui, parce qu'ils sont quand même 5 dedans...). 4 titres dont un faux qui est en fait une intro pour nous ouvrir les portes de leur monde assez dégueux, il faut bien le reconnaître. Ici point de death ultra rapide mais plutôt posé où la violence se concentre dans le chant, ultra guttural et un rythme assez tranquille mais lancinant, un peu comme si une migraine persistait quinze jours avec une douleur au pied dû à un piège à loup, jeté innocemment juste avant le pas... Même si le rythme est tranquille, le groupe n'en joue pas moins la hargne par une certaine lourdeur et un son assez caractéristique qui n'est pas sans évoquer les groupes découlant de Mortician (même si le son est là moins gras mais le lien semble présent) et de la s

MINDLAG PROJECT 'Clinamen'

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2017 Batcat Records - CD Avec Ellie Promotion                              Voici ce que j'appellerais un bien mystérieux mystère: un groupe qui ne m'évoque pas la moindre chose alors que le groupe existe depuis 1999 (bordel de merde! Déjà!), est de Vitrolles et dispose déjà de quelques productions (3 Ep et un album, en plus de celui-ci) dans les poches. Musicalement... Bien c'est chaud avec ce groupe. Ça m'évoque des groupes comme l'esprit du Clan, Black Bomb A mais avec un coté death assez présent, d'autres influences diffuses et semblent donc régurgiter une sorte de metalcore avec les couilles du Géant vert. Ce qui est clair, c'est que ça avoine sévère et ne fais pas dans la tendresse (ou alors pour attendrir la viande, après l'avoir roué de coups?). 9 titres composent l'album qui ne fait pas dans dentelle et va à l'essentiel: poutrer, poutrer et poutrer mamie. Le chant, en français, est très agressif genre vraiment pas content mais avec u

ANTAGONISM 'Thrashocalypse'

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2018 ANTAGONISM - CD avec Ellie Promotion Ce qui est bien avec Ellie promotion, c'est la possibilité de faire de grands écarts musicaux. Et donc après de la délicatesse, on change de registre avec Antagonism et une vision du thrash qu'elle est bien. D'abord, une mise au point: ici, on va parler de thrash tel qu'il était au début, avec des groupes comme Havok, Megadeath, Slayer... On parle de vieux thrash mais du gros thrash aussi. Les petits jeunes nous offre un premier EP qui démarre fort avec un ' LxOxT ' qui annonce la couleur très rapidement. Des groupes prestigieux ont dû bercer nos jeunes garnement à entendre ce qu'il nous offre. Les 6 titres de la galettes sont très variés (attention, rien de mauvais la dedans, bien au contraire) et savent utiliser les règles du thrash comme un astrophysicien les équations à 70 inconnues. Les titres sont assez rapides, avec vraiment ce qui est caractéristique du thrash. On retrouve cet esprit typique mais avec

CARMYN 'Sophomore'

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2018 Autoproduction- CD Avec Ellie Promotion Avec une voix gutturale, dire Carmyn pourrait faire death. Mais bon, en voyant la photo, vous vous doutez bien que ce ne sera pas le cas (sauf si... sauf si la dame cache bien son jeu...). Mais bon, comme c'est une honnête femme, elle ne le cache pas. La dame, d'origine grecque, nous offre en offrande sa voix sur support physique. Et en même temps, une sorte de voyage temporel, ancré en 2018. Parce que oui, ça me fait vraiment cet effet. Je m'expliquerais plus loin. Alors, là encore, on est loin de ce que j'écoute. Mais la dame nous offre 9 titres avec sa voix posée dessus et nous offre quelque chose quelque part entre Bon Jovi (le coté sirupeux), Bonnie Tyler et Pat Benatar (pour la voix) et tout ça, ça titille la fibre nostalgique des quadragénaires ou de ceux s'en rapprochant. Les autres, soit ça ne leur parle pas, soit ils ont une culture plus large. Bon, les titres ne sont pas dans un registre soutenu mais of

BEREFT OF LIGHT 'Hoinar'

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2017 Loud Rage Music                                 Quoique qu'est-ce donc que ça? Ceci est Bereft of Light, un one man band mené par Daniel Neagoe, un roumain comme le son les gars de Negura Bunget, ce qui nous donne un bon point de départ. L'album de 5 titres s'ouvre sur un Uitare de toute beauté, très loin du black metal, allant vers d'autres contrées, très aérienne, puisant son émotion dans les sensations de la nature et plaçant d'emblée les atmosphères en priorité sur l'album, partageant cet aspect avec Negura Bunget. Mais là où ces derniers sont plus dans un registre dark/pagan lié à un black atmosphérique. Ici, dès le second titre (préparez vous à des titres longs, oscillant entre 6'10'' et 13 minutes), le style de base embraye direct: black metal. Bon ça va faire cliché, mais les black proposé est assez furieux, rapide, en total opposition au premier titre. Mais ce que l'on a dans le premier titre, on le retrouve dans beaucoup de

ORIFICE '... better than sex!!!'

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2009 REDRUM RECORDS - CD Après un bon repas, rien ne vaut un peu de poésie, venant d'Italie. Orifice est un one man band où le type fait tout. Et avec un nom comme ça, vous vous doutez sûrement dans quel registre sévit le bougre. Un bon gros porngrind des familles, idéal à un baptême ou une communion (pour la rendre plus festive). Ce qui est dommage, c'est que le gars a jeté l'éponge après... D'entrée de jeu, ce qui est remarqué (hors la cover des plus délicates et vous ne voyez pas l'esthétisme des inserts...) est le son, vraiment massif et point dégueulasse, même si le gars entretien un son rugueux pour l'esprit du genre, quand même. Il nous offre donc 10 titres pour presque une demi-heure de symphonie gutturale, chanté dans la langue de Bud Spencer, avec la même finesse ce qui est un poil embêtant pour capter la profondeur des paroles pour deux titres. Attention, alerte spoiler!! Bon, ça tourne autour du cul et du sexe. Les autres sont dans la langue de

KANTICA 'Reborn in esthetics'

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2018 Revalve Records                                             Ha, voilà mon premier promo que je chronique, les fameux promos par téléchargement. Partant du principe que la structure qui me bombarde de promos prend le temps quand même de le faire (oui, même si c'est sûrement automatisé) et que dans le tout, il y aura du très croustillant. Alors bon, pour celui-ci, on va essayer de faire simple. Et aussi court car j'ai un problème avec ce genre de style, le metal symphonique / power metal (mais pas comme Helloween, non.): ça m'emmerde prodigieusement musicalement. Et donc rester cool. Kantica est un groupe italien qui signe ici son premier album. Alors, Epica, Nightwish Within temptation... tout ces groupes et les 34000 autres que je ne connais pas, c'est assez similaire pour moi. Kantica est mené au chant par Chiara Manese, mise en avant sur les photos (je me demande bien pourquoi...). L'album nous offre 10 titres et une intro instrumentale, pour 49 minutes

AU-DESSUS 'End of chapter'

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2017 Les Acteurs de l'ombre Production - CD digipack qui claque sa mère Ha, la Lituanie et ses heu... paysages? Je ne sais pas. En tout cas, signé sur les Acteurs de l'ombre, ce groupe totalement inconnu par mes soins m'a attiré aussi bien par le nom que par la cover fortement inhabituelle dans la sphère métal, allant foutrement loin dans une certaine idée de l'esthétisme et collant bien à l'univers musical que nous dépeint le quatuor aux patronymes que ma langue est incapable de prononcer ou en écorchant les noms. Cet album a aussi la bonne idée de porté en guise de titres des chiffres romains, de VI à XI avec l'exception de XII: END OF CHAPTER . Lors de l'introduction du disque dans le logement prévu à la lecteur du-dit support suivant le terminal musical choisi, on est prit directement dans la particularité du groupe. La base est indéniablement du black, pas de doute à avoir mais le groupe se démarque fortement par l'adjonction de divers coura