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Affichage des articles du avril, 2016

DEPARTMENT OF CORRECTION / PROLETAR

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2016 Give Praise Records CD                                    Ho, que voici un bien beau split à offrir à tes amis, ta grand-mère et ses amis. Un monument de brutalité et d'extrême, une autre facette différente de MULK. Un exemple de ce que la mondialisation devrait être: festive. D'un coté, qui ouvre les hostilités avec leur grind ultra direct et technique, nous avons les parisiens de Department of Correction qui nous balancent sans crier 'Attention, ça va gicler!' 10 titres hyper rapides, massifs et totalement furieux. Ils visent l'efficacité avec une durée n’excèdant pas la minute, ne laissant pas de place à l'ennui (c'est juste impossible: ça bourrine sec pour le plus grand plaisir des amateurs de furies). On retrouve l'humour du groupe au travers des titres donnés aux morceaux (' Grindcore 2 peps ', ' peplum house '...). Toujours ce chant hystérique hallucinant opposé à un autre schyzo à fond, les deux tenu par Greg. Les deux co

DEPRAVED 'Dive into psycho terror'

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2014 Depraved CD digipack                     Ho putain! Ho putain! Ho puuuuttttaaaaaaiiiiiiiinnnnnnnn!! Un autre album des furieux Depraved! Quand Gabriel de Nihilistic holocaust m'a dit qu'il avait leur dernier, j'ai mis aussi sec une option. Et putain que j'ai bien fait. Connaissant le groupe depuis leur méfait Depraved , un Ep qui faisait dans l'efficacité puis leur album Sexual depravity... and pleasure to suffer , je ne pouvais qu'adhérer. Bien qu'il y avait possibilité que le groupe ait changé de voie pour de la pop chiante (qui sait?). Et bien, cher(e) lecteur (trice), sache que non! C'est toujours un putain de brutal death forniquant avec le grind! Dès que le disque commence, ce qui marque est la même puissance sonore qui m'avait marqué à l'époque avec ce son caractéristique. Massive, brutale et efficace. Puis la seconde claque arrive avec le chant, qui est le même, et Kristoff au sommet de son art. A savoir un chant très guttural

MOSHPIG 'Démo'

Autoprod 2016. CD Tiens, une démo de locaux! Ça c'est youpi! Moshpig est donc de Montpellier et nous offre sa première démo qui est dans un registre remuant Sur une place grind, le groupe y ajoute du thrash direct dans la gueule avec un soupçon de crust. 8 titres directs, ultra efficaces, pas nécessairement à fond mais avec une rythmique assez soutenue. Il y a un coté enregistré dans l'urgence qui est bien agréable, en plus d'avoir gardé un son limite live pour les instruments. Bon, la démo s'avère courte avec ses 9 minutes mais on peut toujours (et on le fait) laisser tournéer en boucle. Ça poutre sévère quand même, Les gars visant l'efficacité, ils utilisent les armes susmentionnés plus haut. Parfois, certains cotés me font penser à du Rot ou Violent Headache, groupes de crust par excellence, fort caractéristiques. Les rythmiques sont clairement thrash parfois, très soutenues et le mix passe très bien. Le chant est caractéristique (il me semble reconnaître la

MULK 'Testo(y)sterie'

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Putrid attitude Records  2014 CD digipack                                         Hop, on passe totalement à autre chose. Et là, on vise les spécialistes, les amateurs avertis éclairés, les pointus du genre, les amateurs de gros dégueulasses. Oui, toi qui aime les plaisirs coupables et interdits, la transgression en tous genres, cette chro est pour toi! On part donc dans l'extrême de chez extrême avec ce chiffoné du bulbe français qui nous balance sans le moindre complexe du cyber goregrind dans la gueule. La folie est omniprésente, ainsi que la recherche de l'extrême, en repoussant les limites des limites. D'aucun diront que c'est du bruits, c'est brouillon et j'en passe. Et bien, je dis non, c'est pas de la noise, ne confondons pas les styles, un peu de tenue voyons! Le gentil monsieur derrière Mulk vous le confirmera (ou pas, il fait comme il veut). Les 16 titres (plus en bonus un magnifique clip du titre 'PornHamster') foncent comme un trai

VERDUN 'The eternal drift's canticles'

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Lost Pilgrims records 2016 - CD digipack très classe                                               Voici en provenance de la riante et ensoleillé Montpellier l'un de ses groupes les plus festifs, j'ai nommé Verdun, qui nous offre son premier album, en suite directe de son ep ' The cosmic espace of admiral Masuka' et qui, du coup, continue les aventures de ce cosmonaute perdu dans l'espace. Cinq titres constituent l'album, qui nous offre un pur moment de doomcore, bien poissuex parfois, aux rythmes parfois lancinants sans renier non plus des escalades dans la rapidité, offrant une véritable richesse musicale. Chacun des titres s'avère être un voyage à part, faisant de l'ensemble un voyage initiatique du bonhomme (et peut être de l'auditeur, hé oui, qui sait?). Certains passages frôlent la musique cinématographique, et pourrait bien être la bande son d'un film de science-fiction, dans ce qu'il y a de plus tordu au niveau scénario. On ret

MUDBATH et VERDUN

Au Black Sheep , Montpellier, le 2 avril 2016 Et voici pour vous le premier report dans ce blog. Bon, j'avais pas mon appareil photos donc pas de photos. Na! Bref, en cette soirée humide du 2 avril, je suis allé traîner mes pieds (ou plutôt mes pieds m'ont traîné) dans une cave (bon, une salle de concert en sous-sol de pierres et de plafond en voûtes) où je n'ai jamais trouvé Batman. Avec un peu de retard, le premier groupe que je connaissais de nom monte sur scène et balance la sauce. Enfin, plutôt la boue. Mudbath (Avignon) est dans la place et laisse s'écouler des enceintes son sludge tout ce qu'il y a de plus poisseux, lourd et lent. Mais lent parfois à un point que ça devient long. Peu de vocaux (faut dire que je pense que ça occupe environ 10% au plus du total de tous les titres), qui sont répartis à 85% pour le batteur, 12% à un des guitaristes et les 3% restant à l'autre guitariste ou le bassiste ou l'inverse des trois possibilités, la fumée ét

FACTOR HATE 'Scary Tales'

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2016 auto-production CD                                         Le heavy metal n'est pas un genre que je fréquente beaucoup. C'est plutôt rare que j'en écoute/observe/essaie de comprendre, car globalement un ennuie m'étreint rapidement. Ça tombe, parce que cette rondelle en est. Mes références culturelles à ce genre sont assez limitées, mis à part quelques grands noms (Iron Maiden, Judas Priest, Manowar, Mötley Crue ou encore Alice Cooper) donc autant dire qu'il y avait des chances que je ne sache pas où j'allais m'échouer quand Elodie m'a envoyé le disque en question. Heureusement, le groupe a dû anticiper car je suis tombé dans un monde pas trop étranger dans ce cas. Ô joie, le groupe, dès la première écoute, lorgne très sérieusement vers Alice Cooper (Houhooou!) mais en ayant aussi ses propres caractéristiques. Des l'intro d'ouverture (judicieusement nommé 'Overture') l'ombre d'Alice Cooper plane. Et le reste du disque en