Interview AEPHANEMER

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Aephanemer est un jeune groupe toulousain avec deux albums à son actif et qui commence à faire son trou, en proposant un death mélodique avec des éléments venant d'autres registres, offrant une musique très intéressante. La sortie de leur album 'Prokopton'est l'occasion pour eux de répondre à mes questions qui m'ont été soumise par mon moi intérieur à l'écoute du-dit album, fortement conseillé. Martin (guitare lead) et Marion (guitare et chant) ont pris le temps d'y répondre. Photos issues de leur page Facebook.

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1- Bonjour à vous, ménestrels de la ville rose. Bon, voilà, on y est. Commençons pour une question super difficile : racontez-nous la longue histoire de Aephanemer, en moins de quarante pages.

Martin : Bonjour ! L'histoire d'Aephanemer commence en 2014 lorsque j'ai créé tout d'abord un projet solo qui s'est concrétisé par la sortie d'un EP instrumental nommé Know Thyself. A la suite de cette sortie, je me suis mis en quête de camarades pour former un groupe complet afin d'ajouter du chant et de donner des concerts. Nous avons sorti notre premier album Memento Mori en tant que groupe en 2016. Puis nous avons commencé à donner plus de concerts en France et à l'étranger, et nous avons notamment joué au Wacken cet été, dans le cadre du Wacken Metal Battle ! A présent nous préparons la sortie de notre second album, Prokopton.

2- Martin, comment s’est déroulé le passage du one man band instrumentale à un groupe complet avec une musique enrichi de vocaux ? Et pourquoi ce nom ? Que cache-t-il donc de si mystérieux (ou pas quand on aura la réponse…) ?

Martin : Et bien j'ai recherché des compagnons potentiels tout d'abord dans mon entourage, c'est comme ça que j'ai recruté notre premier bassiste qui a depuis quitté le groupe, remplacé par Lucie. Marion nous a contactés très rapidement, enthousiasmée par la musique et ayant appris que nous voulions y ajouter du chant. A ce moment-là, je n'étais pas vraiment décidé sur le type de chant que je voulais, sur la proportion clean/saturé. Marion nous a envoyé une cover de Unsung de Insomnium, c'est ainsi que j'ai été convaincu de la direction à emprunter. Comme elle jouait également de la guitare, elle a pris le poste de guitariste rythmique par la même occasion (je me charge pour ma part de la guitare lead). Mickaël (batterie) nous a rejoint par la suite, via une petite annonce.

Aephanemer est la contraction des mots "éphémère" et "fané", qui évoquent l'automne. Je voulais un nom original et je remercie ma petite sœur qui a inventé celui-ci pour moi :-)

3- Dès le début d’Aephanemer, y-avait-il derrière un concept ?

Martin : Pas un concept, mais simplement l'envie de concrétiser mon amour pour la composition et de lui donner un vecteur. Je compose depuis très longtemps, avant même d'apprendre à jouer de la guitare, c'est ce que je préfère faire dans la vie.

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4- Bon on va plus se focaliser sur votre album Prokopton, ce qui est un peu le but de l’interview, on est d’accord. Bon alors, ce serait une interview en live, ben je vous demanderait si vous souhaitez aborder en premier les thématiques ou la musique mais comme c’est moi qui décide seul, ce sera la musique. Celle que vous proposer est très dense, des inclusions diverses la parsemant.
a) Vous avez une base clairement death, très mélodique (genre école scandinave). Alors, question conne : pourquoi ce choix ?

Martin : Tout simplement car mes groupes préférés sont Children of Bodom, In Flames, Insomnium, Dark Tranquillity,… J'écoute ces groupes depuis mon adolescence et donc forcément ils ont influencés mes compositions. Je considère la musique que je compose comme s'inscrivant dans la tradition du Death Metal mélodique scandinave, avec l'intégration d'autres influences dont on va certainement parler ensuite :-)

b) L’autre aspect qui domine sur l’album est ce coté est la musique classique, omniprésente. Pourquoi ce choix, là aussi et est-ce parce qu’il y a des passerelles entre ces deux genres ou non, juste que ça fait classe et sourire ultrabright ?

Martin : Tout à fait, j'apprécie beaucoup la musique classique, surtout celle que je qualifie de catchy avec ses belles mélodies et ses atmosphères grandioses. C'est cet aspect de la musique classique que j'essaie d'intégrer à ma musique, sur une base death mélodique.

c) Enfin, le troisième aspect qui saute aux oreilles, c’est celui que je nommerais metal pirate ou metal marin (le choix est à tous). Et là, je dois bien avouer que c’est assez étonnant de retrouver cet aspect. D’un parce que vous êtes loin de la mer et de deux, ce n’est pas courant. Alors est-ce un choix par goût, par envie de varier les plaisirs ou c’est venu simplement en fusionnant avec le reste ?

Martin : Alors je dois t'avouer que ce n'est pas intentionnel ! Cependant, tu n'es pas le seul à avoir fait cette comparaison, il doit donc bien y avoir quelque chose, bien que ce soit absolument involontaire. Je pense que cela vient du fait que je m'inspire des musiques traditionnelles européennes pour composer mes mélodies, ce qui doit probablement constituer une racine commune avec le Metal pirate :-)

5- Il y a aussi une chose qui marque sur l’album, c’est la musique qui est à la jonction entre le death mélodique et le black mélodique (il y a des éléments qui en sont clairement). On est vraiment en face de quelque chose qui est une fusion des deux genres et non d’un death black. Quel est l’origine de cet aspect ? Est-ce pour offrir une densité et une cohérence globale ? Est-ce pour pouvoir offrir ces bulles d’atmosphères qui parsèment l’album ?

Martin : Outre la scène death mélodique finlandaise et suédoise dont j'ai déjà parlée, le black mélodique scandinave est une autre de mes grandes inspirations, en particulier Dissection et Windir, dont j'adore les mélodies. Mais je pense que cette influence n'était pas véritablement audible dans notre musique jusqu'à présent. Avec cet album il semblerait que ce soit un peu plus le cas, et je m'en réjouis. Probablement que la voix de Marion a aussi un peu à voir avec ça, elle adore le black mélodique, notamment Moonsorrow, et je sais qu'elle travaille à donner un peu de cette coloration à sa voix.
L'atmosphère que nous cherchons à créer avec nos albums est un équilibre entre positif et négatif, penchant plutôt vers le positif. L'inclusion de ce genre d'éléments plus sombres est donc essentiel à notre musique même s'ils restent minoritaires.

6- Prokopton est un nom étrange, qui pourrait être aussi celui d’un groupe. Ici, c’est celui de votre album. Expliquez nous donc ce que signifie Prokopton (je sais que ça rejoint la philosophie, celle qui est pointue). Est-ce donc un album avec un fil rouge tout du long ? Et pourquoi un tel thème (qui plus est peu courant, comme ce choix de parler d’un domaine philosophique) ? Est-ce pour faire réfléchir les gens et les encourager dans une introspection ?

Martin : Prokopton est un mot grec qui signifie « celui qui progresse » et qui désigne ceux qui pratiquent la philosophie stoïcienne. Marion et moi avons choisi ce thème simplement parce que la pratique du stoïcisme est quelque chose qui tient une place importante dans nos existences.
Le principe de cette philosophie est très concret, il s'agit d'apprendre à porter son attention sur ses pensées et ses émotions, afin d'acquérir la maîtrise de soi dans le but de devenir une meilleure personne, et finalement d'avoir un impact positif sur le monde.

L'album traite de différents aspects de la pratique du stoïcisme, d'un point de vue personnel. Comme la difficulté d'aligner ses actes sur ses valeurs (Dissonance Within) ou de gérer les émotions désagréables (Snowblind), ou encore les exercices tels que la méditation dite du « regard d'en haut » (Bloodline) ou la méditation sur la mort (If I Should Die).

7- Les titres renferment des paroles qui sont relativement denses, semblant renvoyer au thème général, en explorant les divers aspects de celui-ci. Comment s’est déroulé cet aspect d’écriture des titres (le choix des chemins à explorer, leur ordre, la pertinence…) ?

Martin : Oui tu as bien analysé, chaque morceau explore un aspect du thème de l'album. Avec Marion, nous discutons toujours beaucoup ensemble des sujets qui nous intéressent, et nous partageons une même vision de l'existence et de l'activité artistique. Ainsi, le sujet dont va traiter le prochain album émerge assez naturellement et c'est dans ce contexte que je commence à composer les morceaux. A ce moment-là je n'ai pas une idée précise de ce dont vont parler les paroles de chacun d'entre eux, bien que je leur donne souvent un titre évoquant mon ressenti général exprimé dans le morceau. L'ordre des morceaux est également choisi en fonction de ce ressenti. Finalement, la composition musicale est ma manière de traiter le thème, avec des notes, plutôt qu'avec des mots.

8- Qui est derrière les paroles qui ponctuent l’album ? Est-ce un choix unilatéral ou un travail à plusieurs qui offre ce rendu ?

Martin : C'est Marion qui écrit toutes les paroles. C'est son espace de créativité dans le groupe, et nous sommes très satisfaits elle et moi de nous partager ainsi le travail.
Elle réfléchit de son côté à la thématique, tout en suivant mon processus de composition, et trouve une manière personnelle de traiter les différents aspects du thème tout en collant aux compositions qui sont déjà finalisées lorsqu'elle en écrit les paroles.

9- Prokopton ne serait-il pas en fait simplement, sans se prendre la tête, une ouverture sur une autre vision de la musique, un moyen de fusionner des genres différents qui entretiennent des passerelles méconnues ?

Martin : C'est difficile de porter ce type de jugement sur sa propre musique, considérant que j'essaie juste de composer la musique que j'aime écouter. Ce que je peux dire, c'est que je crois qu'une musique à la fois personnelle et trouvant son public est un savant mélange d'un style principal s'ancrant dans une tradition musicale, et d'éléments provenant d'influences plus ou moins inattendues lui donnant son originalité.

10- L’album dégage aussi un aspect de musique cinématographique. Serait-ce un domaine que vous souhaiteriez titiller ou non, du tout, pas de bol, hasard complet ?

Martin : Effectivement, j'aime beaucoup écouter des musiques de film, mais aussi des musiques de jeux vidéo ! Ce sont elles qui m'ont marquées en tout premier, avant même que je commence à écouter du Metal. C'est de là que je tiens le goût de créer de la musique qui transporte dans un univers, qui évoque plus que le morceau lui-même.
Je n'y ai jamais réellement songé, mais je pense que composer la musique d'un film est quelque chose qui me plairait beaucoup, en effet !

11- Il m’est impossible de faire l’impasse sur Marion, qui pause sa voix sur l’album et lui donne ainsi une identité. Ton chant death est agressif mais où cela devient bluffant, c’est quand tu virevoltes d’un chant death à un chant clair, voire presque lyrique, ou en le modulant, évoquant parfois un chant black. Déjà, comment en es-tu venu à un chant death ? As-tu une aisance naturelle à aller ici et là avec ta voix  et ainsi à pouvoir offrir autre chose qu’un simple chant death pour enrichir par celui-ci la musique de Aephanemer (bordel, la question longue…) ?

Marion : Je te remercie pour tes mots qui me font très plaisir ! J'ai commencé à apprendre le growl pour chanter dans mon ancien groupe de covers dans lequel j'étais guitariste. On jouait notamment du Amon Amarth, dont j'étais plus ou moins obsédée à l'époque ! C'était donc pour pouvoir jouer leurs morceaux, et parce qu'honnêtement, c'est le style de voix que je préfère et que j'écoute en grande majorité. En parallèle j'ai commencé à prendre des cours de chant pour apprendre les bases du chant clean, ce qui est un passage obligé pour chanter correctement en saturé. Là où j'ai eu de la chance, c'est d'avoir trouvé une prof calée en chant saturé qui a pu m'épauler aussi dans ce domaine.

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Si aujourd'hui j'ai acquis une certaine aisance pour le growl et ses modulations en live, cela reste pour l'instant encore délicat pour moi de switcher avec le chant clair, l'énergie et l'implication n'étant pas du tout les mêmes. Actuellement j'axe mes entraînements sur ce point précis. Ça demande vraiment du skill de bien réaliser cela en live!
Je ne sais pas pour les autres chanteurs, mais pour ma part, tout cela m'a demandé énormément de temps et de détermination ; et je compte bien m'améliorer encore, car toutes ces techniques sont de merveilleux outils pour retranscrire les émotions, et on ne va jamais assez loin dans ce domaine.

12- Le titre où on a le potentiel de Marion est ‘If I should die’. Il s’avère un peu différent des autres titres ou plutôt concentre l’essence des autres titres. Comment as-tu aborder ce titre par rapport aux autres ? As-tu senti qu’il allait dégager quelque chose de complètement différent ? Est-ce aussi facile qu’il y paraît (si on sait chanter, évidemment) de se balader vocalement comme ça ?

Marion : C'est bien vu de ta part, c'est aussi comme ça qu'on voit ce morceau, comme un condensé de l'album, avec un feeling un peu différent, plus épique, grâce aux différentes ambiances.
Sur notre précédent album, Memento Mori, je n'avais pas réalisé des variations de voix comme je l'aurais voulu. Pendant un an et demi à la suite de cela, j'ai donc travaillé autant que possible pour améliorer mon growl dans les aigus et l'approfondir dans les graves. Sur If I Should Die, pour faire honneur à l'instrumental majestueux, je me suis lancé comme défi de pousser ces modulations au maximum avec les possibilités de mon niveau actuel. Aussi, je suis très contente que tu aies entendu – et apprécié ! - le résultat de mes efforts :-)

13- Habituellement, les albums qui ont une chanson offrant son titre à l’album se retrouve assez loin dans la chronologie de l’album. Vous, non, c’est le premier qui ouvre l’album qui lui donne son nom. Est-ce pour poser les bases de tous ce qui suit derrière ou est-ce parce que au final, je me plante depuis le début et que du coup, c’est comme ça, fallait un nom, vous avez jouer le tout pour le tout aux dés ?

Marion : C'est une décision qui s'est faite naturellement au fil de la création de l'album, Lorsque Martin a composé et nommé le morceau Prokopton, il nous a semblé évident qu'il s'agissait d'un bon morceau d'introduction à la fois pour l'album et le live. Puis, une fois l'ensemble des morceaux composés, et au moment de choisir le titre de l'album, c'est celui-ci qui s'est imposé à nous car on trouvait qu'il exprimait bien la thématique générale, et aussi que ça faisait tout simplement un bon titre.

14- Et si on parlait un peu de vous, des personnes derrières les musiciens. Que faites-vous en marge d’Aephanemer ? Des métiers fascinants ? Des hobbys étonnants, comme collectionner de grains de sable ?

Marion : Alors rien de très fascinant en vérité, Martin, Mickaël et moi sommes informaticiens de formation. Martin a aujourd'hui complètement changé de métier, il est maintenant professeur de
guitare. Je travaille toujours dans l'informatique en freelance, en attendant de pouvoir me reconvertir moi aussi dans un domaine qui soit plus proche de mes activités musicales. Lucie est quant à elle encore étudiante, elle étudie la mécanique des fluides.
La musique est notre passion et elle occupe une bonne partie de notre temps, au point de travailler à temps partiel pour nous y consacrer au maximum. Aephanemer en est à un stade qui nécessite de notre part beaucoup d'investissement, c'est notre priorité et nous nous y consacrons pleinement.

15- Quels sont vos influences musicales et vous goûts musicaux (sûr que l’un de vous est assez pointu dans la musique classique) ? Vos idoles et vos hontes (que vous devrez dorénavant assumer…) ?

Marion : On partage tous le goût pour la musique mélodique et heavy, avec des préférences personnelles. Martin et moi aimons surtout le death mélodique et le black mélodique, les genres préférés de Mickaël sont le power et le symphonique, et Lucie a un faible pour le prog. Nous aimons évidemment la musique classique, sans toutefois être de fins connaisseurs.
Si je devais citer le groupe favori de chaque membre, disons plutôt le groupe qui a eu le plus d'importance dans son parcours musical, ce serait Children of Bodom pour Martin, Nightwish pour Mickaël, Amon Amarth pour moi et Kalmah Pour Lucie. Au final ça décrit pas mal notre musique en quelques sortes !
Alors désolée, je sais que ce n'est pas très fun, mais je n'ai rien trouvé de honteux à balancer sur moi ni sur mes camarades :-)

16- Si entre le groupe et vos métiers respectifs vous laissent du temps, êtes-vous amateurs de cinéma (quels genres) et de littérature (alors, on se met d’accord de suite : les catalogues ikea et la redoute ne sont pas de la littérature…) ou de domaine artistique, voire même, soyons complètement fous, de sport (et même, poussons le vice, des sportifs) ? D’autres projets musicaux ?

Marion : Je te rassure, aucun de nous n'est un grand amateur de consommation, donc on ne va te toutes façons pas pouvoir se prononcer sur le dernier catalogue d'un quelconque magasin :D
Un aspect important dans la création artistique est de la nourrir de tout un tas d’œuvres culturelles, en dehors de la musique on est donc de fervents lecteurs et des adeptes du cinéma, avec une préférence pour les œuvres de genres, mais on s'intéresse aussi aux classiques.
Nous sommes plutôt des sportifs du dimanche, par contre tout le monde joue à des jeux vidéos :D

17- Comment vos proches perçoivent-ils la musique que vous jouez ? Sont-ils d’une aide précieuse car justement, ils ont une vision détachée de ce genre ?

Marion : Il n'y a pas vraiment d'amateurs de Metal dans nos familles (à part dans celle de Mickaël, où tout le monde est metalleux), mais elles nous soutiennent et nous encouragent, venant même à nos concerts, et supportant mon chant :-)
En vérité, c'est émouvant de voir nos proches s'habituer au Metal, et finalement apprécier notre musique. Ils sont très fiers de voir le projet devenir de plus en plus sérieux et suivent de près l'évolution du groupe. Je pense à mon père qui me fait des rapports régulièrement sur tout ce qu'il perçoit des avancements du groupe :-)
Recevoir des feedbacks de leur part est très intéressant, car comme tu dis ils ont une vision extérieure au milieu du Metal, en plus de bien nous connaître et de toujours se montrer bienveillants.

18- Quels sont les projets pour les mois à venir concernant Aephanemer ?

Marion : Prokopton sort dans tout juste un mois, entre-temps nous allons diffuser un nouveau clip. Puis nous allons tourner dans les grandes villes françaises, et notre release party aura lieu le 24 mai dans une belle salle à Toulouse, avec les groupes Boisson Divine et Stormhaven. Ensuite ce sera la saison des festivals, nous sommes programmés dans plusieurs en Allemagne, en Espagne, aux Pays-Bas, et bien sûr en France.
Nous sommes très enthousiastes de pouvoir jouer cette année dans autant de villes et pays différents, mais également, une fois passée la sortie de l'album, de pouvoir reprendre le travail d'écriture et de composition en vue du prochain.

19- Merci à vous d’avoir prit le temps de répondre à mes questions. C’est à vous de conclure !

Marion : Merci beaucoup pour tes questions détaillées et pertinentes, et pour ton enthousiasme !
Nous voudrions remercier tous ceux qui nous soutiennent et qui croient en nous. Nous espérons que cet album plaira à nos fans actuels, et convaincra de nouvelles personnes de s'intéresser au groupe. Rendez-vous à l'un de nos concerts !


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