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Affichage des articles associés au libellé dégueulasse

ITALIANI SEMPRE RUMORE One day in Fukushima / Intravenous poison

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2017 Italiani sempre rumore - CD                        Et hop, voici un split dans la catégorie des improbables dont tu as rêvés et qui existe. Deux groupe se partagent ce split merveilleux à la bien délicate cover (où se cache Katsumi semble-t-il...) Mais un partage peu équitable... One Day In Fukushima ouvre le bal avec les deux premiers titres. Ces cinq italiens nous balancent direct, comme ça, sans prévenir, un grind bien brutal qui ravage tout. C'est très agressif, très accrocheur et bien vindicatif. Le temps de se retourner voir si mamie t papy se foutent sur la gueule, les deux titres (totalisant moins de 3 minutes) sont déjà passés... Un son très bon, qui rend bien le tout percutant mais putain, ça fait bien court. Enchaîne alors Intravenous Poison , un one man band axé gorenoise. Et prend donc les 21 titres restant, balancés en 15 minutes, avec des intros très subtiles et délicate. Alors, habituellement, ce qui...

SULSA / PUTREFUCK / VOMITOMA

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2018 Whisky Warfare Records - CD On enchaîne enfin avec de la poésie avec ce split (originellement de 2016) proposant 3 groupes en 16 titres pour 17 minutes. On va donc à l'essentiel: le bourrin bien dégueulasse (ben oui, vu la pochette, hein, faut pas être naïf...). Sulsa ouvre les hostilités. Sulsa nous vient de Corée du Sud et propose un délicat goregrind au son bien gras, alliant bestialité et efficacité avec des vocaux que ne dénierait pas Tumour et LDOH (mais plus sage quand même). C'est très concis mais ça butte très bien et assure le carnage en règle. Putrefuck enchaîne à la suite des 4 titres des coréens, en nous offrant 5 titres. Putrefuck nous vient du Mexique et nous propose un raw goregrind ultra bourrin où le son pousse les limites du dégueulasse aux limites admises conventionnellement. Le duo, malgré quelques passages lourds fait dans le ramonage en règle à la bombe H, avec un chant qui lorgne lui aussi vers Tumour, un coté enragé en plus. Vomitoma , un...

DYPILIDIUM CANINUM 'Mutant insect assfuck'

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2018 Inhuman Homicide Records - CD Avec une si belle pochette prônant l'amour inter-espèces, peu de doute à avoir sur le contenu, hein! Bon alors, quoi qu'est-ce que ce machin me demanderont certain(e)s? Ce one man band hongrois de Budapest portant le nom d'un charmant parasite intestinal canin, félin et parfois humain, assez dégueulasse de gueule est l'oeuvre de Jozsef Toth, dont ce projet, au milieu d'autres (Degragore, Liquid cemetery et Nekrofilia) date de 2016 est en est à sa troisième production après une démo en 2016. Cet Ep dure 17 minutes pour 6 titres de pures douceurs bien craspecs! On a droit à un goregrind assez original car celui-ci regarde vers les origines directes du style: le brutal death. Ce qui offre une vision qui diffère du registre habituel, renvoyant vers d'autres références de groupes mais sans renier le goregrind. Ce n'est pas forcément des titres pied au plancher auxquels on a affaire ici. Même si des passages vraiment furie...

G.Z.P. 'Two guys one brain'

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2018 G. Z. P. (en attente d'une sortie physique) Démo 8 titres (ici en attendant: https://gzpgoregrind.bandcamp.com/releases)                                Marne la Vallée, ce n'est pas que le spectre douteux et hideux de la souris américaine qui vampirise la culture en masse et de son antre française. Non. Il doit y avoir des choses bien à Marne la Vallée. En tous cas, il y a G. Z. P., un sympathique duo folklorique dont l'un des gars est aussi dans blatte, le guitariste qui offre en même temps sa voix suave sur cette démo. Quoi que donc qu'est-ce que justement GZP? Hein? Bonne question. Après une intro compilant, à l'oreille, les démons de minuit avec des éléments de films gore (Démons de Lamberto Bava me semble-t-il..., en autre, avec surement Brain Dead et la séquence du cimetière...) offrant une intro d'anthologie, le premier titre démarre et ' The awakening ' envoie la purée sans crier gare...

BABYPIG

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2018 Inhuman Homicide Records - CD A ne pas confondre avec les douteux Babybel, qui n'ont aucun rapport avec la musique. Babypig... Ou la découverte de la poésie indonésienne, dans une lignée genre Gutalax ou Rompeprop. Le quatuor (oui, ils sont 4 jeunes dans le vent (ou la mousson, ça dépend de la saison...)) propose donc 6 titres culminant dans la durée à la pointe folle d'une minute et trente six secondes (hop, chiffres en lettres), très, mais alors très goregrind avec une magnifique voix de cochon qui couine à ne plus savoir qu'en faire. Les titres, très drôles mais dégueulasse quand même n'ont de titre que pour se repérer car il n'y a pas de paroles (sauf si vous comprenez le cochon, ce qui force le respect mais un doute persiste sur un sens quelconque). Bon, certes il n'y a que 6 titres dont un est une reprise de Cipotok, autre groupe indonésien qui traîne aussi dans ma CDthèque. Mais attention, ça ne veut pas dire que malgré cela, ce soit pied au pla...

BLACK ANGEL 'Black angel'

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2011 Witchcraft Records - CD (réédition des cassettes démos) Formé en 1993, ce groupe péruvien originellement, basé maintenant du coté du Brésil, avec une discographie longue comme une diarrhée de tourista (plus de 60 productions...), a lors de différentes époques, sorti des démos dont trois sont ici regroupées: celle de Corpus (2000), celle d' Occult eternal mystery (2002) et celle d' E xcelso black arts (2005). Bon, avec tous ces éléments (pochettes, titres...), vous devez bien vous doutez que Black Angel joue du... celui qui a dit heavy metal sort... du black metal, mais dans la catégorie énervé et malsain. Ce qui pourrait être cool en soi, genre cool mais super evil, black oblige. Mais il y a un truc qui coince un temps soit peu. Les titres étant issus de démos ont un son certes point mauvais mais avec un petit souci, quelque chose qui est un peu chiant à la longue: le mixage des voix. Tous les instruments sont en premier plan, alors que les voix sont loin derrièr...

THE LUMP 'Pimple popper'

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2017 THE LUMP - Ep Haaaaaa, la Bretagne, sa mer, ses plages, Rennes et sa rue de la soif (Saint Michel) et... Et ça: The Lump. Un combo de slam death au chant bien guttural formé en 2015 et qui nous balance un premier Ep de malades mentaux (oui, parce qu'ils sont quand même 5 dedans...). 4 titres dont un faux qui est en fait une intro pour nous ouvrir les portes de leur monde assez dégueux, il faut bien le reconnaître. Ici point de death ultra rapide mais plutôt posé où la violence se concentre dans le chant, ultra guttural et un rythme assez tranquille mais lancinant, un peu comme si une migraine persistait quinze jours avec une douleur au pied dû à un piège à loup, jeté innocemment juste avant le pas... Même si le rythme est tranquille, le groupe n'en joue pas moins la hargne par une certaine lourdeur et un son assez caractéristique qui n'est pas sans évoquer les groupes découlant de Mortician (même si le son est là moins gras mais le lien semble présent) et de la s...

Necrotero /Subterfugio/Distraught/Impending anomalies 'Sublime sounds of agression and brutality 4 way split'

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2015 Total noise records - CD Un beau split de voyage que voici! 4 groupes, du brutal mais 4 visions différentes, le tout de l'Amérique du Sud. On commence par Necrotero qui nous vient du Brésil  avec trois titres au son massif, bien brutaux, quelque part en Krisiun et les vieux Sepultura. Bien qu'ils apprécient la violence et la rapidité, ils distillent quelques passages en rupture total avec le reste, pour mieux reconcentrer le retour de la brutalité à leur suite. La voix est assez particulière mais point dégueux et le groupe assure avec ses titres très percutants. Enchaîne ensuite Subterfuigio , groupe Bolivien de brutal death, lui aussi aimant la vitesse mais injectant des éléments venant du hardcore dans les jeux de guitares. Dextérité et vélocité ne sont pas opposés à des tempos plus calmes, donnant une épaisseur à leur morceaux, même si le batteur se branche parfois en mode épilepsie. Le groupe ne fait pas non plus dans la dentelle, pour notre plus grand bonheur au...

MINCER 'The horror is from the macabre'

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2016 Inhuman homicide records - CD Direction l'Italie, avec un duo sautillant, à l'approche musicale très personnelle. Ici, point de true metal, ne serait que par des indices subtiles se dévoilant discrètement: la pochette, le nom et le titre de l'album. Mincer, pour ceux qui ne connaîtraient point ce duo joyeux, existe depuis 20 ans cette année, toujours dans la voie musicale qui leur sied si bien, le death bien extrême, brutal et qui batifole avec le goregrind bien crade. Et une certaine approche de ce que pourrait être le sens de la vie (ou de la non vie?) Les douze titres de la rondelle sont relativement longs pour la plupart. Seul l'intro de dépasse pas les 2 minutes et trois autres titres oscillent entre 2 et 3'. Les autres pètent les 3 minutes à l'aise Blaise, allant joyeusement vers un temps progressif (4'20'' pour le poétique Entombed into a grave of hatred ). L'univers personnel des deux gars surnage au milieu des films d'hor...