SPLIT BRAIN 'Discours idylliques'
2019 JUSTE UNE TRACE - Cd digipack Avec Ellie Promotion
Sortie le 17 mai 2019
Lorsque j'ai reçu ce disque, je n'avais pas la moindre idée de ce que renfermait ce disque. Entre le nom du groupe et la pochette, mystère complet...
Alors, petit résumé du groupe: formation de Creil formé par le guitariste et le batteur en 2006, puis rejoint par un chanteur et un bassiste. Hop, premier Ep (Indécis) en 2009, second en 2012 (Unstatic) et 2015 , un troisième Ep "Orpheline". Et là, en 2019, bim, le premier album.
Split Brain nous propose donc pour égayer nos vies un death mélodique, avec des éléments venant du thrash mais sans se borner vraiment à ces genres, n'hésitant pas à y injecter des fragments d'autres genres. Et développe finalement le long des 10 titres de cet objet (et pour 42 minutes de tendresse) une musique assez complexe parfois où ce qui prime n'est pas nécessairement la musique en elle-même. Mais alors quoi qu'est-ce que c'est que ce bordel te demandes-tu peut-être, la bave aux lèvres.
Bonne question. Ou pas. Enfin, ça dépend de ce que tu auras formulé (je ne suis pas un oracle moi).
Alors oui, la musique est présente (ce n'est pas du deaf metal non plus...) mais ce qui est aussi important dans cet album, c'est le ressenti, l'esprit qui y règne et une sorte de mélancolie résignée. Mouais, je vais creusé un peu ça, tu as raison. Je reviendrais sur la musique après.
Ce disque va titiller le ressenti que l'on a envers des arts, des choses ou des personnes (et que l'on ne contrôle pas vraiment, hein...) mais en se focalisant sur un panel concentré d'émotions, lui permettant, malgré des titres variés, de rester cohérent. Et cet aspect est complètement lié à l'esprit qui baigne ce disque, un esprit qui nous renvoie à une période que les moins 20 ans ne peuvent pas connaître (ha merde, je cite Aznavour) ni les trentenaires ou les jeunes quadra. Ce qui n'est pas simple à expliquer du coup... On est en fait plus dans une certaine forme de liberté des années indéterminées, de celles que l'on en nostalgie sans nécessairement les avoir connues et tout ça, en engendra une impression de mélancolie comme je le disais mais qui est constructive pour la musique du groupe et logique avec leur univers.
Donc c'est du death mélodique (avec des passages qui défouraillent bien, demandez à mamie, elle confirmera), certains développant même un coté martial presque militaire dans la rythmique, offrant des passages assez massifs et assassins, bien efficaces mais sans aller dans une facilité qui serait de faire d'un coup du bourrin sans âme.
Car le groupe joue aussi sur la mélodie, amenant des strates très accrocheuses, m'évoquant plusieurs fois dans mes écoutes l'ombre d'Anata (il y a bien pire en référence...), retrouvant ce mélange particulier de la mélodie dans des phases brutes de décoffrage, sans pour autant brouiller les repères sur la personnalité que le groupe développe.
Le groupe apporte aussi un contraste dans les morceaux, avec des plages de calme, presque sereines avant de bien te frapper l'occiput avec une masse, retrouvant vraiment ce coté Anata, jusque dans le chant ponctuellement.
Là où le groupe propose aussi quelque chose de très accrocheur tient aux chants. Oui, au pluriel. Alors, le groupe chante en français (direct tu comprends de suite et ça, c'est cool! Fuckoff le livret avec les paroles, t'es un has-been... bon je m'égare moi...) mais le chanteur alterne différents types de chants, allant du guttural qui ne fait pas sourire car bien marqué au chant presque murmuré en passant par un chant clair chanté excellent, le tout alterné judicieusement pour marqué le coup avec la musique (et peut se rapprocher dans l'esprit de ce que fait Misanthrope) et créer des titres qui marquent l'esprit et se gravent dans ton cerveau, quand tu ne te mets pas soudainement à te remuer la tête. Même dans les phases plus posées ou celles qui sont presque dansantes, on ressent toujours que c'est du death. Rémi, des vont te lécher les chaussures!
Un autre point que j'apprécie avec ce groupe: la basse! Bordel! On l'entend très bien, elle n'est pas noyée dans la masse (et c'est tant mieux, car si c'était le cas, je pense que la sauce prendrais moins bien). Le mixage ne pénalise aucun aspect purement musical, en plus de s'avérer puissant. On va même dire massif.
Et du coup, on est un peu frustré quand on s'aperçoit que le disque vient de s'achever, sans que l'on ait eu un instant d'ennui ou de flottement.
Je signale aussi les dessins de l'artwork, se détachant nettement de l'esprit habituel tout en étant superbe et qui collent aux paroles que développe le groupe.
Excellente découverte pour moi. C'est efficace, carré et un défouloir certain. Allez-y, ça vaut le détour.
Sortie le 17 mai 2019
Lorsque j'ai reçu ce disque, je n'avais pas la moindre idée de ce que renfermait ce disque. Entre le nom du groupe et la pochette, mystère complet...
Alors, petit résumé du groupe: formation de Creil formé par le guitariste et le batteur en 2006, puis rejoint par un chanteur et un bassiste. Hop, premier Ep (Indécis) en 2009, second en 2012 (Unstatic) et 2015 , un troisième Ep "Orpheline". Et là, en 2019, bim, le premier album.
Split Brain nous propose donc pour égayer nos vies un death mélodique, avec des éléments venant du thrash mais sans se borner vraiment à ces genres, n'hésitant pas à y injecter des fragments d'autres genres. Et développe finalement le long des 10 titres de cet objet (et pour 42 minutes de tendresse) une musique assez complexe parfois où ce qui prime n'est pas nécessairement la musique en elle-même. Mais alors quoi qu'est-ce que c'est que ce bordel te demandes-tu peut-être, la bave aux lèvres.
Bonne question. Ou pas. Enfin, ça dépend de ce que tu auras formulé (je ne suis pas un oracle moi).
Alors oui, la musique est présente (ce n'est pas du deaf metal non plus...) mais ce qui est aussi important dans cet album, c'est le ressenti, l'esprit qui y règne et une sorte de mélancolie résignée. Mouais, je vais creusé un peu ça, tu as raison. Je reviendrais sur la musique après.
Ce disque va titiller le ressenti que l'on a envers des arts, des choses ou des personnes (et que l'on ne contrôle pas vraiment, hein...) mais en se focalisant sur un panel concentré d'émotions, lui permettant, malgré des titres variés, de rester cohérent. Et cet aspect est complètement lié à l'esprit qui baigne ce disque, un esprit qui nous renvoie à une période que les moins 20 ans ne peuvent pas connaître (ha merde, je cite Aznavour) ni les trentenaires ou les jeunes quadra. Ce qui n'est pas simple à expliquer du coup... On est en fait plus dans une certaine forme de liberté des années indéterminées, de celles que l'on en nostalgie sans nécessairement les avoir connues et tout ça, en engendra une impression de mélancolie comme je le disais mais qui est constructive pour la musique du groupe et logique avec leur univers.
Donc c'est du death mélodique (avec des passages qui défouraillent bien, demandez à mamie, elle confirmera), certains développant même un coté martial presque militaire dans la rythmique, offrant des passages assez massifs et assassins, bien efficaces mais sans aller dans une facilité qui serait de faire d'un coup du bourrin sans âme.
Car le groupe joue aussi sur la mélodie, amenant des strates très accrocheuses, m'évoquant plusieurs fois dans mes écoutes l'ombre d'Anata (il y a bien pire en référence...), retrouvant ce mélange particulier de la mélodie dans des phases brutes de décoffrage, sans pour autant brouiller les repères sur la personnalité que le groupe développe.
Le groupe apporte aussi un contraste dans les morceaux, avec des plages de calme, presque sereines avant de bien te frapper l'occiput avec une masse, retrouvant vraiment ce coté Anata, jusque dans le chant ponctuellement.
Là où le groupe propose aussi quelque chose de très accrocheur tient aux chants. Oui, au pluriel. Alors, le groupe chante en français (direct tu comprends de suite et ça, c'est cool! Fuckoff le livret avec les paroles, t'es un has-been... bon je m'égare moi...) mais le chanteur alterne différents types de chants, allant du guttural qui ne fait pas sourire car bien marqué au chant presque murmuré en passant par un chant clair chanté excellent, le tout alterné judicieusement pour marqué le coup avec la musique (et peut se rapprocher dans l'esprit de ce que fait Misanthrope) et créer des titres qui marquent l'esprit et se gravent dans ton cerveau, quand tu ne te mets pas soudainement à te remuer la tête. Même dans les phases plus posées ou celles qui sont presque dansantes, on ressent toujours que c'est du death. Rémi, des vont te lécher les chaussures!
Un autre point que j'apprécie avec ce groupe: la basse! Bordel! On l'entend très bien, elle n'est pas noyée dans la masse (et c'est tant mieux, car si c'était le cas, je pense que la sauce prendrais moins bien). Le mixage ne pénalise aucun aspect purement musical, en plus de s'avérer puissant. On va même dire massif.
Et du coup, on est un peu frustré quand on s'aperçoit que le disque vient de s'achever, sans que l'on ait eu un instant d'ennui ou de flottement.
Je signale aussi les dessins de l'artwork, se détachant nettement de l'esprit habituel tout en étant superbe et qui collent aux paroles que développe le groupe.
Excellente découverte pour moi. C'est efficace, carré et un défouloir certain. Allez-y, ça vaut le détour.
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