PARAD1GM 'Parad1gm'
2019 PARAD1GM - CD - avec Ellie Promotion dispo le 8 mars 2019
Parad1gm (le nom pas chiant à écrire, grâce au subtil chiffre dissimulé...) est le premier album d'un groupe tout neuf (de 2015 quand même, donc neuf usagé ) de 5 personnes allant titiller un univers de science-fiction pas très joyeux au travers d'un metal electro.
Honnêtement, sur le papier, je trouvais ça intéressant. A l'écoute, je suis plus réservé. Non pas que ce soit mauvais (ce serait mensonges et corruption) mais j'ai eut du mal à entrer dans leur univers musical. Je m'attendais à quelque chose de plus abrasif et agressif (ce n'est pas non plus tout mou...) mais il me manque un petit truc.
En 10 titres et 51 minutes, le groupe ira vous mener dans des contrées exotiques, aux confins de nos mondes (ou pas en fait...) avec des titres avec des éléments progressifs assez présents, en plus d'éléments clairement électro. Ma femme me parle de Theatre of tragedy comme impression pour elle, ce qui explique sans doute pourquoi ça me passe un peu à coté (notez bien que je ne dis pas au-dessus, c'est important). Car même si j'ai du mal à entrer dans leur univers, il y a des choses foutrement intéressantes dans l'album (et une surprise à venir un peu plus loin...). On est dans des mélodies globalement calmes (par rapport à mes goûts personnel) mais certaines assez accrocheuses, en plus d'amener des titres assez complexes, que ce soit via des mélodies ou des rythmiques parfois alambiqués.
L'utilisation du clavier permet de créer des atmosphères résolument industrielles, assez sombre (d'ailleurs, leur musique est relativement sombre, il faut en convenir). Et cela leur permet de développer des morceaux assez riches en atmosphères, parfois assez anxiogène, mais toujours avec un coté posé. Et avec un peu de recul, c'est peut-être ce coté mesuré perpétuel qui me chagrine et m'empêche de rentrer à fond dedans.Car pour moi il y aurait un peu plus de hargne ponctuellement, cela rendrait la chose vraiment attrayante. Mais pour les amateurs de musiques réfléchies, il est clair que ce groupe devrait leur scotcher.
Le groupe prend aussi le temps d'amener quelque chose à maturité, de nous guider dans une atmosphère trouillomètre à zéro en vue d'amener l'auditeur là où il n'aurait sans doute pas penser aller. Ce qui explique des titres parfois longs mais pas chiants, il faut se rassurer.
Les titres sont très riches, que ce soit en petits détails ou en recoins plus large. Ils ne sont pas linéaires mais offrent des parties complexes.
Et pourtant, malgré ma difficulté d'adhérer à ce qu'ils font, ces sacripants ont deux titres qui m'ont vraiment captiver, offrant pour moi une vision totalement différente de leur musique (c'est ça la surprise). 'From the otehr side', même si cela ressemble à une ballade, est foutrement captivante, par l'alchimie entre la musique et le chant, plus léger et plus posé, sans doute aussi en opposition aux autres titres, plus conventionnel dans leur rythme. Et le titre qui clôture l'album, 'Burden', m'a lui aussi accroché. L'atmosphère? La mélodie? Aucune idée vraiment définie mais putain, il est bon (me renvoie-t-il à d'autres groupes de même essence?)! Ces deux titres sont ceux qui m'accroche bien dans leur album, pourtant très loin d'être mauvais ou aseptisé, le groupe ayant vraiment son identité propre. Il est fort probable dans mon cas que cet album me demandera du temps pour vraiment y entrer et capter toutes les subtilités qu'il contient. Pour les amateurs, ne passez pas à coté de ce premier album.
Une mention pour Fabien Jacques qui nous offre une sublime illustration qui sent bien la science-fiction!
Parad1gm (le nom pas chiant à écrire, grâce au subtil chiffre dissimulé...) est le premier album d'un groupe tout neuf (de 2015 quand même, donc neuf usagé ) de 5 personnes allant titiller un univers de science-fiction pas très joyeux au travers d'un metal electro.
Honnêtement, sur le papier, je trouvais ça intéressant. A l'écoute, je suis plus réservé. Non pas que ce soit mauvais (ce serait mensonges et corruption) mais j'ai eut du mal à entrer dans leur univers musical. Je m'attendais à quelque chose de plus abrasif et agressif (ce n'est pas non plus tout mou...) mais il me manque un petit truc.
En 10 titres et 51 minutes, le groupe ira vous mener dans des contrées exotiques, aux confins de nos mondes (ou pas en fait...) avec des titres avec des éléments progressifs assez présents, en plus d'éléments clairement électro. Ma femme me parle de Theatre of tragedy comme impression pour elle, ce qui explique sans doute pourquoi ça me passe un peu à coté (notez bien que je ne dis pas au-dessus, c'est important). Car même si j'ai du mal à entrer dans leur univers, il y a des choses foutrement intéressantes dans l'album (et une surprise à venir un peu plus loin...). On est dans des mélodies globalement calmes (par rapport à mes goûts personnel) mais certaines assez accrocheuses, en plus d'amener des titres assez complexes, que ce soit via des mélodies ou des rythmiques parfois alambiqués.
L'utilisation du clavier permet de créer des atmosphères résolument industrielles, assez sombre (d'ailleurs, leur musique est relativement sombre, il faut en convenir). Et cela leur permet de développer des morceaux assez riches en atmosphères, parfois assez anxiogène, mais toujours avec un coté posé. Et avec un peu de recul, c'est peut-être ce coté mesuré perpétuel qui me chagrine et m'empêche de rentrer à fond dedans.Car pour moi il y aurait un peu plus de hargne ponctuellement, cela rendrait la chose vraiment attrayante. Mais pour les amateurs de musiques réfléchies, il est clair que ce groupe devrait leur scotcher.
Le groupe prend aussi le temps d'amener quelque chose à maturité, de nous guider dans une atmosphère trouillomètre à zéro en vue d'amener l'auditeur là où il n'aurait sans doute pas penser aller. Ce qui explique des titres parfois longs mais pas chiants, il faut se rassurer.
Les titres sont très riches, que ce soit en petits détails ou en recoins plus large. Ils ne sont pas linéaires mais offrent des parties complexes.
Et pourtant, malgré ma difficulté d'adhérer à ce qu'ils font, ces sacripants ont deux titres qui m'ont vraiment captiver, offrant pour moi une vision totalement différente de leur musique (c'est ça la surprise). 'From the otehr side', même si cela ressemble à une ballade, est foutrement captivante, par l'alchimie entre la musique et le chant, plus léger et plus posé, sans doute aussi en opposition aux autres titres, plus conventionnel dans leur rythme. Et le titre qui clôture l'album, 'Burden', m'a lui aussi accroché. L'atmosphère? La mélodie? Aucune idée vraiment définie mais putain, il est bon (me renvoie-t-il à d'autres groupes de même essence?)! Ces deux titres sont ceux qui m'accroche bien dans leur album, pourtant très loin d'être mauvais ou aseptisé, le groupe ayant vraiment son identité propre. Il est fort probable dans mon cas que cet album me demandera du temps pour vraiment y entrer et capter toutes les subtilités qu'il contient. Pour les amateurs, ne passez pas à coté de ce premier album.
Une mention pour Fabien Jacques qui nous offre une sublime illustration qui sent bien la science-fiction!
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