REVOLVE 'Sin cara'
2018 REVOLVE - Cd digipack - Ep
Revolve nous vient de la riante ville de Rambouillet, le groupe évolue dans un metal progressif dont je ne saurais foutrement pas vous donner de références. Âgé de 4 ans, le quatuor nous propose cet Ep pour nous distiller sa came.
Dès le premier titre, 'Artemisia', le groupe prépare le terrain vers quelque chose d'assez original. Ce titre qui ouvre pour les trois autres de l'Ep est un véritable piège, avec sa mélodie et ses chœurs qui te choppent traîtreusement et te font l'aimer. Ce titre renferme aussi ce que l'on va retrouver sur les 3 autres titres, plus conventionnels dans leur construction, tout en gardant des éléments surprises.
Et ça commence par des tempos, à dominance posée, mais qui n'hésite pas parfois à être plus rapide, suivant l'atmosphère que développe le morceau. Car oui, il y a clairement de sacrées atmosphères qui parsèment cet Ep, en plus de certaines touches subtiles qui renvoient vers le jazz. Et cela n'empêche pas la groupe d'aller vers des pointes d'agressivités, comme les quelques cavalcades qui se trouvent sur 'Checkpoint 19', renforcées par le chant de Pierre qui se module, passant d'un chant presque hardcore à un chant clair qui fait mouche, sans compter une ritournelle qui reste dans la tête, cette foutue mélodie et ce hoho-hohoo-hoho qui est un véritable piège pour le cerveau, car se gravant dans la mémoire (et honnêtement, il y a bien pire qui existe...) pour évoluer dans un registre allant titiller d'autres sphères plus exotiques.
Chacun des titres renferment un truc en plus des autres, qui lui donne une saveur particulière, par la musique parfois très alambiquée (et les références à d'autres styles musicaux) associé à la voix de Pierre qui pose une présence qui, si elle n'avait pas cet impact, ne pourrait pas opérer la magie qui s'y trouve. Quelque soit l'approche que Revolve choisit, elle est toujours bien réfléchie, prouvant que le quatuor n'est pas un groupe de débutants et sait très bien ce qu'il veut et ce qu'il sait faire. Et lui permet de quitter les sentiers battues et de proposer quelque chose qui va au-delà des barrières mentales que l'on peut mettre entre différentes musiques.
D'ailleurs, les intros ouvrant les titres servent à dépeindre un début d'univers qui se teinte ensuite via la musique et la construction des morceaux, nous livrant un univers assez dense où la voix y a aussi un rôle clé (bordel, Pierre racle assez large dans les chants!), tout en restant cohérent.
Un autre élément que j'apprécie est la présence de la basse, bien vrombissante, donnant encore plus d'épaisseur aux titres.
Et c'est justement l'une des forces de cet Ep, en plus d'apporter quelque chose d'abouti et qui piège l'auditeur, car il est bien de rappeler qu'à la base, le metal progressif ce n'est pas trop mon truc mais qu'avec des œuvres comme celle-ci, c'est bien que certaines me fassent mentir.
Revolve nous vient de la riante ville de Rambouillet, le groupe évolue dans un metal progressif dont je ne saurais foutrement pas vous donner de références. Âgé de 4 ans, le quatuor nous propose cet Ep pour nous distiller sa came.
Dès le premier titre, 'Artemisia', le groupe prépare le terrain vers quelque chose d'assez original. Ce titre qui ouvre pour les trois autres de l'Ep est un véritable piège, avec sa mélodie et ses chœurs qui te choppent traîtreusement et te font l'aimer. Ce titre renferme aussi ce que l'on va retrouver sur les 3 autres titres, plus conventionnels dans leur construction, tout en gardant des éléments surprises.
Et ça commence par des tempos, à dominance posée, mais qui n'hésite pas parfois à être plus rapide, suivant l'atmosphère que développe le morceau. Car oui, il y a clairement de sacrées atmosphères qui parsèment cet Ep, en plus de certaines touches subtiles qui renvoient vers le jazz. Et cela n'empêche pas la groupe d'aller vers des pointes d'agressivités, comme les quelques cavalcades qui se trouvent sur 'Checkpoint 19', renforcées par le chant de Pierre qui se module, passant d'un chant presque hardcore à un chant clair qui fait mouche, sans compter une ritournelle qui reste dans la tête, cette foutue mélodie et ce hoho-hohoo-hoho qui est un véritable piège pour le cerveau, car se gravant dans la mémoire (et honnêtement, il y a bien pire qui existe...) pour évoluer dans un registre allant titiller d'autres sphères plus exotiques.
Chacun des titres renferment un truc en plus des autres, qui lui donne une saveur particulière, par la musique parfois très alambiquée (et les références à d'autres styles musicaux) associé à la voix de Pierre qui pose une présence qui, si elle n'avait pas cet impact, ne pourrait pas opérer la magie qui s'y trouve. Quelque soit l'approche que Revolve choisit, elle est toujours bien réfléchie, prouvant que le quatuor n'est pas un groupe de débutants et sait très bien ce qu'il veut et ce qu'il sait faire. Et lui permet de quitter les sentiers battues et de proposer quelque chose qui va au-delà des barrières mentales que l'on peut mettre entre différentes musiques.
D'ailleurs, les intros ouvrant les titres servent à dépeindre un début d'univers qui se teinte ensuite via la musique et la construction des morceaux, nous livrant un univers assez dense où la voix y a aussi un rôle clé (bordel, Pierre racle assez large dans les chants!), tout en restant cohérent.
Un autre élément que j'apprécie est la présence de la basse, bien vrombissante, donnant encore plus d'épaisseur aux titres.
Et c'est justement l'une des forces de cet Ep, en plus d'apporter quelque chose d'abouti et qui piège l'auditeur, car il est bien de rappeler qu'à la base, le metal progressif ce n'est pas trop mon truc mais qu'avec des œuvres comme celle-ci, c'est bien que certaines me fassent mentir.
J'ai aussi adoré cet EP! Bravo!
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