GRUSTERROR 'Medieval torture for traders'
2017 GRUSTERROR - CD digipack
Grusterror est un groupe marseillais formé en 2014. Issu d'une probable rencontre entre 3 types qui ne juraient chacun que par un style ('Seul le black est le meilleur style', 'N'imp' quoi! T'es con! C'est le grind qui dépote sa mère', 'Tsss... hé les filles, y'a que le crust qui est vrai') et qui ont décidé de faire du coup de la musique. Hop, une démo (2014), un premier cd/Ep (2015) et le petit dernier qui nous intéresse ici en 2017. Etant de Marseille, ils auraient pu dérapé vers un truc rap moelleux ou r'n'b radio mais, hé hé, non, heureusement (de toute façon, je n'aurais point trouvé ce disque alors...).
D'entrée de jeu, c'est du massif et du bourrin, comme les fines oreilles aguerries aux sons énervés apprécient. En une demi heure (31 minutes plus précisément), Grusterror mettra tous le monde d'accord. D'une entrée en matière très grind, on enchaîne rapidement sur un consensus radical et extrême étant le mélange parfait entre black brutal, grind et crust. Il n'y a pas de compromis fait, c'est juste une synthèse efficace et 3 styles extrêmes. Point.
Les 13 titres que nous propose le trio avec cet objet sont accrocheurs et rappelle ce qu'est la définition de métal extrême. Le groupe le plus proche de ce compromis auquel je peux rapprocher le groupe est Edicius, groupe nancéen appuyant sa musique sur le black brutal et un grind débridé.
Grusterror y ajoute un crust abrasif qui donne, certes de l'épaisseur, mais aussi un coté nihiliste qui se retrouve dans les paroles ou la thématique du groupe.
Les titres sont assez expéditifs, voire complètement ('medieval torture for traders', hop, une minute pliée!), avec un coté brut très direct, sans la moindre fioriture. Si la musique en elle-même concentre l'aspect grind et black, le crust y apparaît par petite touche, ce concentrant plus dans les paroles et l'esprit flottant sur ce petit brûlot intense.
Cela n'empêche pas le trio d'y injecté un peu d'humour mais un humour incisif, rendant plus accessible le rejet de la société dans laquelle on évolue. Une preuve? Ben je dirais 'essorage' sans problème et ses 12'38'' qui concentre un cycle d'essorage de machine, après un bon nettoyage de la planète. Ce titre commence d'ailleurs bien avec un début de cycle qui embraye sur un concentré black/grind avant un passage de cycle complet avant de repartir sur une seconde partie reprenant des codes de la première tout en étant différente (bon, le tout ne dépasse pas 1'50'' hors essorage).
Le chant est très typé black, sans doute possible, renvoyant vers un chant plutôt true black qui n'a pas vocation à faire sourire.
Et malgré tout ça, cette brutalité et la vitesse d'exécution des titres, Grusterror offre aussi des subtilités comme des passages moins rapides, plus poisseux, voire des choses entre black et southern rock malsain, tout en gardant cet esprit qui imbibe la rondelle ('last surf'). Car une des force du groupe est aussi aller vers des inclusions brèves d'éléments en décalage mais qui, avec le fond, font mouche et diversifie quelque peu ce qu'il propose.
Le son est bon, gardant un coté raw, limite sale mais très propre pourtant, collant bien à l'esprit du groupe.
Une excellent découverte pour moi d'un groupe que je recommande parce qu'il butte sévère!
Grusterror est un groupe marseillais formé en 2014. Issu d'une probable rencontre entre 3 types qui ne juraient chacun que par un style ('Seul le black est le meilleur style', 'N'imp' quoi! T'es con! C'est le grind qui dépote sa mère', 'Tsss... hé les filles, y'a que le crust qui est vrai') et qui ont décidé de faire du coup de la musique. Hop, une démo (2014), un premier cd/Ep (2015) et le petit dernier qui nous intéresse ici en 2017. Etant de Marseille, ils auraient pu dérapé vers un truc rap moelleux ou r'n'b radio mais, hé hé, non, heureusement (de toute façon, je n'aurais point trouvé ce disque alors...).
D'entrée de jeu, c'est du massif et du bourrin, comme les fines oreilles aguerries aux sons énervés apprécient. En une demi heure (31 minutes plus précisément), Grusterror mettra tous le monde d'accord. D'une entrée en matière très grind, on enchaîne rapidement sur un consensus radical et extrême étant le mélange parfait entre black brutal, grind et crust. Il n'y a pas de compromis fait, c'est juste une synthèse efficace et 3 styles extrêmes. Point.
Les 13 titres que nous propose le trio avec cet objet sont accrocheurs et rappelle ce qu'est la définition de métal extrême. Le groupe le plus proche de ce compromis auquel je peux rapprocher le groupe est Edicius, groupe nancéen appuyant sa musique sur le black brutal et un grind débridé.
Grusterror y ajoute un crust abrasif qui donne, certes de l'épaisseur, mais aussi un coté nihiliste qui se retrouve dans les paroles ou la thématique du groupe.
Les titres sont assez expéditifs, voire complètement ('medieval torture for traders', hop, une minute pliée!), avec un coté brut très direct, sans la moindre fioriture. Si la musique en elle-même concentre l'aspect grind et black, le crust y apparaît par petite touche, ce concentrant plus dans les paroles et l'esprit flottant sur ce petit brûlot intense.
Cela n'empêche pas le trio d'y injecté un peu d'humour mais un humour incisif, rendant plus accessible le rejet de la société dans laquelle on évolue. Une preuve? Ben je dirais 'essorage' sans problème et ses 12'38'' qui concentre un cycle d'essorage de machine, après un bon nettoyage de la planète. Ce titre commence d'ailleurs bien avec un début de cycle qui embraye sur un concentré black/grind avant un passage de cycle complet avant de repartir sur une seconde partie reprenant des codes de la première tout en étant différente (bon, le tout ne dépasse pas 1'50'' hors essorage).
Le chant est très typé black, sans doute possible, renvoyant vers un chant plutôt true black qui n'a pas vocation à faire sourire.
Et malgré tout ça, cette brutalité et la vitesse d'exécution des titres, Grusterror offre aussi des subtilités comme des passages moins rapides, plus poisseux, voire des choses entre black et southern rock malsain, tout en gardant cet esprit qui imbibe la rondelle ('last surf'). Car une des force du groupe est aussi aller vers des inclusions brèves d'éléments en décalage mais qui, avec le fond, font mouche et diversifie quelque peu ce qu'il propose.
Le son est bon, gardant un coté raw, limite sale mais très propre pourtant, collant bien à l'esprit du groupe.
Une excellent découverte pour moi d'un groupe que je recommande parce qu'il butte sévère!
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