GOD SYNDROME 'Controverse'
2016 MAZZAR RECORDS - Album numérique via bandcamp
God symdrome, formé en 2011, est un groupe de 4 jeunes (mais pas trop quand même, on va dire 35/40 ans), les cheveux dans le vent, nous venant de Russie, plus précisément de Samarra, ville de plus d'un million d'habitant, dans l'Oblast, région fédérale située dans l'Oural, au nord de la frontière avec le Kazakhstan (instant culture et géographie: check!).
Après un premier Ep en 2013, le groupe sort cet album en 2016 (plus un single cette année). Et si je parle de ce groupe, c'est que celui-ci est venu vers Margoth et que juste ça, c'est cool!
Bon, parlons un peu musique maintenant, étant un peu le but de la chose, n'est-il pas?
Après une intro instrumentale pas dégueux du tout, le groupe enchaîne directement. Sur quoi? Ha, ben ils sont russes. Donc... un death mélodique assez brut quand même, mélangeant death suédois et death polonais (d'où le coté brut sûrement...). Et qui, du coup, se détache du lot des autres groupes russes cultivant leur différence avec fougue et fierté. Et God Syndrome revendique donc un death mélodique extrême. Voyons donc ça.
11 titres suivent l'intro (l'album tire presque 1 heure quand même (57'55'' exactement), avec donc un death d'excellente facture, très accrocheur et qui cultive tout le long de l'opus ce mélange des deux écoles. Et même si il y a un coté mélodique, c'est quand même relativement bourrin.
Car les titres sont rapides (les types ont clairement une dextérité de folie, pas comme moi avec mes doigts carrés...) alternant des passages plus mélodiques par l'utilisation de passages atmosphériques parfois assez sombres voire limite occulte, mais sans jamais perdre un point essentiel: il faut que ce soit relativement bourrin.
Alors oui, évidemment, les mélodies tiennent une place importantes dans les titres que développe le groupes, avec des solos de guitares et tout le tremblement de l'école suédoise, ce qui n'est pas gênant en soit, le tout étant imbriqué dans des volutes musicales intéressantes ou avec une rythmique très rapide.
Mais le groupe cultive aussi des titres très variés, offrant une gamme de rythmique assez hallucinante, allant de nature martiale à d'autres bien lourdes, en passant par des passages très posées mais assez sombres (voire anxiogène). Si les mélodies sont légions, cela n'empêche pas de véritables murailles de guitares ou une soudaine accélération lorgnant vers le brutal death, parfois en limite par instant de déraper vers une voix plus... grind. Et bordel, qu'ils sont efficaces ces gaillards!
Un autre point, qui me plaît beaucoup, est un coté émotionnel qu'ils arrivent à dégager de leur musique. Et transporte ainsi l'auditeur vers leur monde mais alors sans la moindre douceur, hein, c'est du death quand même, faut pas déconner. Et ils jouent ce coté émotionnel par des mélodies ou d'autres points d'accroches plus subtiles ('the last option' avec son solo digne des années 80 au top du métal avec une jonction plus bourrine mais néanmoins légère...)
Et à l'écoute, il est évident que le coté extrême y est. Pas le moindre doute là-dessus. Quand le groupe part dans des phases genre charge de mammouths obsédés sexuels chaud patate en rut, ça ne rigole plus dans les chaumières, parce que, justement, ça fait mal (et c'est ça qui est bon, évidemment).
Je parle depuis le début de la musique mais j'oublie d'évoquer le chant. Et celui-ci n'est pas là pour faire de la décoration. Pavel offre un chant guttural pas loin du chant d'ogre, où l'on sent bien les glaires titiller la luette. Et ce chant, même si typé death, est bien contrôlé, puisque Pavel l'adapte au contexte musical, offrant ainsi des 'pauses' dans la brutalité.
Excellent découverte du groupe par la curiosité de Pavel. Donc, merci à toi Pavel, parce que je viens de découvrir un groupe foutrement accrocheur dont je conseille l'audition des œuvres. Et suivra prochainement l'interview du combo dans la foulée!
God symdrome, formé en 2011, est un groupe de 4 jeunes (mais pas trop quand même, on va dire 35/40 ans), les cheveux dans le vent, nous venant de Russie, plus précisément de Samarra, ville de plus d'un million d'habitant, dans l'Oblast, région fédérale située dans l'Oural, au nord de la frontière avec le Kazakhstan (instant culture et géographie: check!).
Après un premier Ep en 2013, le groupe sort cet album en 2016 (plus un single cette année). Et si je parle de ce groupe, c'est que celui-ci est venu vers Margoth et que juste ça, c'est cool!
Bon, parlons un peu musique maintenant, étant un peu le but de la chose, n'est-il pas?
Après une intro instrumentale pas dégueux du tout, le groupe enchaîne directement. Sur quoi? Ha, ben ils sont russes. Donc... un death mélodique assez brut quand même, mélangeant death suédois et death polonais (d'où le coté brut sûrement...). Et qui, du coup, se détache du lot des autres groupes russes cultivant leur différence avec fougue et fierté. Et God Syndrome revendique donc un death mélodique extrême. Voyons donc ça.
11 titres suivent l'intro (l'album tire presque 1 heure quand même (57'55'' exactement), avec donc un death d'excellente facture, très accrocheur et qui cultive tout le long de l'opus ce mélange des deux écoles. Et même si il y a un coté mélodique, c'est quand même relativement bourrin.
Car les titres sont rapides (les types ont clairement une dextérité de folie, pas comme moi avec mes doigts carrés...) alternant des passages plus mélodiques par l'utilisation de passages atmosphériques parfois assez sombres voire limite occulte, mais sans jamais perdre un point essentiel: il faut que ce soit relativement bourrin.
Alors oui, évidemment, les mélodies tiennent une place importantes dans les titres que développe le groupes, avec des solos de guitares et tout le tremblement de l'école suédoise, ce qui n'est pas gênant en soit, le tout étant imbriqué dans des volutes musicales intéressantes ou avec une rythmique très rapide.
Mais le groupe cultive aussi des titres très variés, offrant une gamme de rythmique assez hallucinante, allant de nature martiale à d'autres bien lourdes, en passant par des passages très posées mais assez sombres (voire anxiogène). Si les mélodies sont légions, cela n'empêche pas de véritables murailles de guitares ou une soudaine accélération lorgnant vers le brutal death, parfois en limite par instant de déraper vers une voix plus... grind. Et bordel, qu'ils sont efficaces ces gaillards!
Un autre point, qui me plaît beaucoup, est un coté émotionnel qu'ils arrivent à dégager de leur musique. Et transporte ainsi l'auditeur vers leur monde mais alors sans la moindre douceur, hein, c'est du death quand même, faut pas déconner. Et ils jouent ce coté émotionnel par des mélodies ou d'autres points d'accroches plus subtiles ('the last option' avec son solo digne des années 80 au top du métal avec une jonction plus bourrine mais néanmoins légère...)
Et à l'écoute, il est évident que le coté extrême y est. Pas le moindre doute là-dessus. Quand le groupe part dans des phases genre charge de mammouths obsédés sexuels chaud patate en rut, ça ne rigole plus dans les chaumières, parce que, justement, ça fait mal (et c'est ça qui est bon, évidemment).
Je parle depuis le début de la musique mais j'oublie d'évoquer le chant. Et celui-ci n'est pas là pour faire de la décoration. Pavel offre un chant guttural pas loin du chant d'ogre, où l'on sent bien les glaires titiller la luette. Et ce chant, même si typé death, est bien contrôlé, puisque Pavel l'adapte au contexte musical, offrant ainsi des 'pauses' dans la brutalité.
Excellent découverte du groupe par la curiosité de Pavel. Donc, merci à toi Pavel, parce que je viens de découvrir un groupe foutrement accrocheur dont je conseille l'audition des œuvres. Et suivra prochainement l'interview du combo dans la foulée!
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