OVER NEMESIS 'Wink'
2018 Music Records - CD digipack
Over Nemesis... que donc voilà un nom bien mystérieux (ce qui est pas mal un lendemain de jour des morts, le mystère et qu'en plus, il y a des silhouettes effacées sur la pochette...). Et aussi qui livre des secrets (pas si secrets que ça au final...). C'est donc un trio composé des deux boss de Music Records qui sont de même sang (Jean-François, le père, à la batterie et Valentin, le fils, guitare et basse et qui partagent la même passion. Bordel, c'est cool!), accompagnés d'un troisième larron au chant et guitare. C'est aussi un projet qui tient à cœur Jeff, condensant son adolescence dans ce disque/projet.
D'emblée, dès les premières notes et le carillon de l'église, on sens que ça va être assez à part au regard des autres groupes de chez Music Records. On part d'office dans une veine sludge avec des relents stoner et un coté Black Label Society pour le coté gras. Alors, ici, on aura point de furie black, pas de hargne death mais plus de la subtilité et des repères musicaux qui ne parleront peut-être pas à tous. Qu'importe.
Les 10 titres de l'album sont très posés et vont taper direct dans le coté émotionnel de la musique et une certaine mélancolie, du genre de celle du passé. Ce qui offre quelque chose de vraiment abouti et de foutrement attachant.
Commençons par le son, très particulier, très chaleureux et gras. Et que, bordel, c'est bon ça (oui, il y aura souvent le mot bordel dans cette chronique...). Et qui m'évoque ce que pouvait proposer le groupe Goblin, connu pour ses bandes musicales pour des réalisateurs comme Dario Argento et autres réalisateurs de genre comme G. Romero, dans les années 70/80. Et cette ambiance assez particulière que dégage le disque. Et qui offre une sorte de bon dans le passé. Sans compter sur les titres eux-même, qui sont clairement des références. Les jeunes de moins de 20 ans seront surement largués au niveau références.
Et les instruments sont à l'unisson de cet aspect, offrant une unité musicale cohérente, même lorsque que le piano/clavier se fait entendre. Bordel, ça renvoie direct à des films comme Suspiria (bordel, le début du titre 'Inside'!), l'Autre enfer ou Zombie... Et du coup, ça titille mon esprit, étant un amateur de ce genre de film, en autre raison.
Les guitares ne sont pas en retrait mais laisse aussi la place à la basse, vraiment appuyée, et qui elle-aussi me fait penser à Goblin. Rien ne se noie derrière un autre instrument, car une attention a été aussi porté à cet aspect.
Et en gardant ça en tête, on peut aller plus loin dans l'album. Car celui-ci est peuplé d'ambiances et d'atmosphères, ouvrant les portes d'un univers peut-être pas trop joyeux mais émouvant, où la mélancolie et la nostalgie se côtoie, sans non plus renier le fait que l'on est en 2018.
Car oui, cet album s'y inscrit aussi très bien. La construction des morceaux en premier lieu, qui offrent une synthèse entre ce passé évoqué et la musique actuelle, justement au travers de ce coté sludge/stoner (mais où l'on peut oublier la fumette, ce serait une erreur pour entrer dedans...). Et aussi lié au metal, par des passages aux rythmiques assez puissantes, soutenues (mais sans partir en couille et tout gâcher, faut pas déconner non plus).
Les morceaux peuvent être assez catchy par moments, offrant un coté énergique bien venu, voire même, soyons fous, groovy! Et bordel, ça fonctionne super bien! Car cette variété détruit toute crainte de linéarité! Il y a beaucoup de variation de rythmes ou de thèmes, enrichissant déjà un projet bien mûri.
Le chant est aussi foutrement essentiel dans cette alchimie offerte. Car Nicolas, le chanteur justement, offre un chant au panel assez large mais qui s'adapte aux atmosphères ou aux parties qui sont parfois assez alambiquées. Il arrive à dégager à lui seul une puissance lorsque son chant est plus rugueux, offrant avec son chant clair un contraste bien efficace.
Le sludge groovy inscrit sur la rondelle est vraiment prenant. Est-ce au fait que cela me renvoie à une partie de mon adolescence, par un pouvoir secret de Jeff? peut-être... Mais c'est aussi par la construction des morceaux et l'alchimie certaine qui règne sur cet album.
Mais le concept va plus loin, car même le visuel semble renvoyer vers des références culturelles, comme les titres. Et bordel, c'est fort ça! Ce serait bien que Jeff se livre à l'occasion sur ce disque qui est un pan d'histoire d'une personne. Et ça pourrait éclairer sur moult aspect de l'oeuvre.
Je parlais de mélancolie mais c'est aussi un album porteur d'espoirs comme on peut le ressentir sur 'Light of hopes', avec son alternance de chants et ce qui est justement l'ADN de l'album. Et du coup, parler de l'album comme dans une chronique classique est foutrement plus compliqué, du fait des aspects énumérés depuis les premières lignes. Car en survolant un peu cette chro, bordel, ça l'est un peu justement car c'est assez difficile se détacher de ce ressenti qui renvoie vers l'émotionnel et ma nostalgie personnelle. Mais tout ça, on s'en tape. Car c'est vraiment un putain de bon album, à découvrir absolument.
Over Nemesis... que donc voilà un nom bien mystérieux (ce qui est pas mal un lendemain de jour des morts, le mystère et qu'en plus, il y a des silhouettes effacées sur la pochette...). Et aussi qui livre des secrets (pas si secrets que ça au final...). C'est donc un trio composé des deux boss de Music Records qui sont de même sang (Jean-François, le père, à la batterie et Valentin, le fils, guitare et basse et qui partagent la même passion. Bordel, c'est cool!), accompagnés d'un troisième larron au chant et guitare. C'est aussi un projet qui tient à cœur Jeff, condensant son adolescence dans ce disque/projet.
D'emblée, dès les premières notes et le carillon de l'église, on sens que ça va être assez à part au regard des autres groupes de chez Music Records. On part d'office dans une veine sludge avec des relents stoner et un coté Black Label Society pour le coté gras. Alors, ici, on aura point de furie black, pas de hargne death mais plus de la subtilité et des repères musicaux qui ne parleront peut-être pas à tous. Qu'importe.
Les 10 titres de l'album sont très posés et vont taper direct dans le coté émotionnel de la musique et une certaine mélancolie, du genre de celle du passé. Ce qui offre quelque chose de vraiment abouti et de foutrement attachant.
Commençons par le son, très particulier, très chaleureux et gras. Et que, bordel, c'est bon ça (oui, il y aura souvent le mot bordel dans cette chronique...). Et qui m'évoque ce que pouvait proposer le groupe Goblin, connu pour ses bandes musicales pour des réalisateurs comme Dario Argento et autres réalisateurs de genre comme G. Romero, dans les années 70/80. Et cette ambiance assez particulière que dégage le disque. Et qui offre une sorte de bon dans le passé. Sans compter sur les titres eux-même, qui sont clairement des références. Les jeunes de moins de 20 ans seront surement largués au niveau références.
Et les instruments sont à l'unisson de cet aspect, offrant une unité musicale cohérente, même lorsque que le piano/clavier se fait entendre. Bordel, ça renvoie direct à des films comme Suspiria (bordel, le début du titre 'Inside'!), l'Autre enfer ou Zombie... Et du coup, ça titille mon esprit, étant un amateur de ce genre de film, en autre raison.
Les guitares ne sont pas en retrait mais laisse aussi la place à la basse, vraiment appuyée, et qui elle-aussi me fait penser à Goblin. Rien ne se noie derrière un autre instrument, car une attention a été aussi porté à cet aspect.
Et en gardant ça en tête, on peut aller plus loin dans l'album. Car celui-ci est peuplé d'ambiances et d'atmosphères, ouvrant les portes d'un univers peut-être pas trop joyeux mais émouvant, où la mélancolie et la nostalgie se côtoie, sans non plus renier le fait que l'on est en 2018.
Car oui, cet album s'y inscrit aussi très bien. La construction des morceaux en premier lieu, qui offrent une synthèse entre ce passé évoqué et la musique actuelle, justement au travers de ce coté sludge/stoner (mais où l'on peut oublier la fumette, ce serait une erreur pour entrer dedans...). Et aussi lié au metal, par des passages aux rythmiques assez puissantes, soutenues (mais sans partir en couille et tout gâcher, faut pas déconner non plus).
Les morceaux peuvent être assez catchy par moments, offrant un coté énergique bien venu, voire même, soyons fous, groovy! Et bordel, ça fonctionne super bien! Car cette variété détruit toute crainte de linéarité! Il y a beaucoup de variation de rythmes ou de thèmes, enrichissant déjà un projet bien mûri.
Le chant est aussi foutrement essentiel dans cette alchimie offerte. Car Nicolas, le chanteur justement, offre un chant au panel assez large mais qui s'adapte aux atmosphères ou aux parties qui sont parfois assez alambiquées. Il arrive à dégager à lui seul une puissance lorsque son chant est plus rugueux, offrant avec son chant clair un contraste bien efficace.
Le sludge groovy inscrit sur la rondelle est vraiment prenant. Est-ce au fait que cela me renvoie à une partie de mon adolescence, par un pouvoir secret de Jeff? peut-être... Mais c'est aussi par la construction des morceaux et l'alchimie certaine qui règne sur cet album.
Mais le concept va plus loin, car même le visuel semble renvoyer vers des références culturelles, comme les titres. Et bordel, c'est fort ça! Ce serait bien que Jeff se livre à l'occasion sur ce disque qui est un pan d'histoire d'une personne. Et ça pourrait éclairer sur moult aspect de l'oeuvre.
Je parlais de mélancolie mais c'est aussi un album porteur d'espoirs comme on peut le ressentir sur 'Light of hopes', avec son alternance de chants et ce qui est justement l'ADN de l'album. Et du coup, parler de l'album comme dans une chronique classique est foutrement plus compliqué, du fait des aspects énumérés depuis les premières lignes. Car en survolant un peu cette chro, bordel, ça l'est un peu justement car c'est assez difficile se détacher de ce ressenti qui renvoie vers l'émotionnel et ma nostalgie personnelle. Mais tout ça, on s'en tape. Car c'est vraiment un putain de bon album, à découvrir absolument.
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