DEADLINE 'Nothing beside remains'
2018 BAD REPUTATION - CD avec Ellie Promotion
Voilà un album qui est aussi une invitation à voyager dans le temps, en même temps qu'une sorte d'expérienceinterdite ludique.
4è album du groupe, N.B.R est un album qui nous plonge dans un univers propre au groupe, un polar noir, au son d'un heavy rock qui fait penser aux groupes des années 70 (ceux qui étaient bien, hein, pas les trucs chelous douteux, sous LSD...).
Ce qui n'est pas sans nous emmener titiller nos souvenirs d'accroches musicales en évoquant parfois des groupes comme AC/DC (surtout sur les intonations de voix d'Arnaud Restoueix), Led Zeppelin ou encore Aerosmith, en autres. D'où le coté ludique que j'évoquais plus, ce qui n'est pas désagréable.
12 titres pour presque 50 minutes, ça laisse le temps au groupe d'amener ces titres où ils l'entendent mais toujours dans cette idée, assez sympa, du concept de polar noir qui collerait bien à des films dans le genre (ne me demandez pas de titres, je n'en aurais aucun à vous donner comme ça) mais l'atmosphère se dégageant des titres collerait parfaitement à cette niche cinématographique.
Bon, évidemment, aucune barbarie, pas de fulgurance ni de breakdown de folie. Ici, tout n'est que subtilité pointilleuse, développement d'atmosphères et grosse artillerie pour jouer avec les émotions. Presque peut-être, si notre humeur s'y prête un poil, une sorte de voyage initiatique dans un monde trouble et douteux. On est loin de ce que j'apprécie et écoute naturellement mais il faut bien avouer que ça change et que c'est vraiment pas mal. Le coté posé est apaisant, malgré les thématiques abordées, résolument adultes.
On y retrouve aussi des éléments blues, bien marqués, qui donnent une épaisseur poisseuse parfois aux morceaux, offrant un autre angle d'approche, toujours porté par le voix deBon Scott Arnaud, un peu rocailleuse mais très accrocheuse et participant clairement à la puissance émotionnelle que dégage l'album. Et cette puissance est assez sombre, il ne faut pas espérer quelque chose de festif ou cela serait assez absurde.
Un titre est à part dans l'album, une parenthèse en hommage aux victimes du Bataclan, au travers de Silent tears chargé d'émotions où la voix, très posée, donne au titre très calme une dimension presque aérienne, chargé d'une forte mélancolie.
Même si c'est le genre de groupe (plutôt le genre musical) que je ne fréquente pas, je dois bien avouer que c'est assez prenant et ici, un coté poignant augmente cette impression, car, mine de rien, c'est aussi une exploration de l'intérieur de l'homme que nous offre cet album. Pour les amateurs du style et ceux qui apprécient de changer d'air pour s’oxygéner la tête.
Voilà un album qui est aussi une invitation à voyager dans le temps, en même temps qu'une sorte d'expérience
4è album du groupe, N.B.R est un album qui nous plonge dans un univers propre au groupe, un polar noir, au son d'un heavy rock qui fait penser aux groupes des années 70 (ceux qui étaient bien, hein, pas les trucs chelous douteux, sous LSD...).
Ce qui n'est pas sans nous emmener titiller nos souvenirs d'accroches musicales en évoquant parfois des groupes comme AC/DC (surtout sur les intonations de voix d'Arnaud Restoueix), Led Zeppelin ou encore Aerosmith, en autres. D'où le coté ludique que j'évoquais plus, ce qui n'est pas désagréable.
12 titres pour presque 50 minutes, ça laisse le temps au groupe d'amener ces titres où ils l'entendent mais toujours dans cette idée, assez sympa, du concept de polar noir qui collerait bien à des films dans le genre (ne me demandez pas de titres, je n'en aurais aucun à vous donner comme ça) mais l'atmosphère se dégageant des titres collerait parfaitement à cette niche cinématographique.
Bon, évidemment, aucune barbarie, pas de fulgurance ni de breakdown de folie. Ici, tout n'est que subtilité pointilleuse, développement d'atmosphères et grosse artillerie pour jouer avec les émotions. Presque peut-être, si notre humeur s'y prête un poil, une sorte de voyage initiatique dans un monde trouble et douteux. On est loin de ce que j'apprécie et écoute naturellement mais il faut bien avouer que ça change et que c'est vraiment pas mal. Le coté posé est apaisant, malgré les thématiques abordées, résolument adultes.
On y retrouve aussi des éléments blues, bien marqués, qui donnent une épaisseur poisseuse parfois aux morceaux, offrant un autre angle d'approche, toujours porté par le voix de
Un titre est à part dans l'album, une parenthèse en hommage aux victimes du Bataclan, au travers de Silent tears chargé d'émotions où la voix, très posée, donne au titre très calme une dimension presque aérienne, chargé d'une forte mélancolie.
Même si c'est le genre de groupe (plutôt le genre musical) que je ne fréquente pas, je dois bien avouer que c'est assez prenant et ici, un coté poignant augmente cette impression, car, mine de rien, c'est aussi une exploration de l'intérieur de l'homme que nous offre cet album. Pour les amateurs du style et ceux qui apprécient de changer d'air pour s’oxygéner la tête.
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