Interview SPLIT BRAIN
SPLIT BRAIN est un jeune groupe nous venant de Picardie (Yas, des collègues à toi!!), jeunes, fougueux, humainement normal, avec des doigts et des mains performantes (ainsi que des cordes vocales) pour faire de la musique (bref, pas comme mes doigts carrés). Ils se sont regroupés pour répondre à mes quelques questions qui encombraient ma cervelle et ont révélé de grands mystères (ou des plus petits, c'est selon), en plus d'avoir une identité visuelle forte. Bonne lecture!! (photos de Béranger Bazin (aka Lykh'arts))
1-
Bonjour à vous, ô jeunes ménestrels ! Comment allez-vous ? Bon, on
commence de façon classique : la présentation et l’histoire de
Split Brain. Mettez des rebondissements, deux ou trois twists et un
climax de fou sur la fin et ça devrait être parfait (si vous avez
le temps, faites en une BD) !
Question
classique, réponse classique. Pour pas se planter dans les dates, on
va répéter notre Biographie en résumé :
En 2006, Nico
(guitare) et Aco (batterie) montent un premier groupe de Metal, pour
eux, c’est la meilleure des choses à
faire entre amis. Rémi (chant) et Christophe
(basse) les rejoignent. En 2009, ils
enregistrent le premier EP intitulé «Indécis». Puis
Fred (guitare) complète le line-up
d’origine. En 2012, ils produisent l’EP «Unstatic» et
montent sur plusieurs scènes
locales dont celle du festival Les Zicophonies (60). En
2015, ils sortent l’EP «Orpheline».
Depuis, ils bénéficient du soutien de la Grange À
Musique (smac) et se retrouvent sur scène à
ouvrir pour Dagoba. En 2018, Damien
devient le bassiste du groupe. [...] Fin
2018, Juste Une Trace produit le premier album de Split Brain.
«Discours Idylliques» sort au printemps 2019.
La
réponse est un peu nulle, mais on se rattrapera sur les questions
suivantes !
PS
: Désolé pas de BD ! Aco a fait un essai mais en regardant le
résultat j’ai choppé une conjonctivite alors on a détruit les
preuves.
2-
Split Brain… Voilà un nom bien mystique (ce serait en été,
j’aurais sûrement dit moustique…). Quel est le sens caché
derrière (parce que si on va voir sur le ouaib, c’est un poil
bordélique entre la psychologie et la technologie des cluster) ?
Split
Brain, c’est un terme qu’on a trouvé dans des études qui mêlent
Biologie, Psychologie, Philosophie. C’est la séparation entre les
deux hémisphères du cerveau et toutes les connaissances et axes de
recherches qui vont derrière.
Nous,
on a choisi de couper en deux le cerveau de toute l’humanité, de
nos sociétés, pour regarder à l'intérieur, sortir de cette
bouillie une incohérence ou une problématique, et d’en faire une
chanson. Le plus souvent, en gardant l’idée de dualité entre des
concepts qui vont pas ensemble mais que les Hommes s’efforcent de
vouloir mélanger même si ça marche pas. Ca correspondait aussi
pleinement à notre style alliant mélodies, riffs acérés et
passages calmes.
3- Comment définiriez-vous la musique que vous
jouez et le regard de son évolution depuis vos débuts (ouais, je
sais, question salope)?
On
a commencé comme pas mal de groupes “garage”. C’est des potes
collégiens qui apprennent la musique dans la chambre d’Aco chez
ses parents en faisant un boucan d’enfer. Une fois que ça grandit
et que ça devient adulte, ça donne Split Brain qui atteint sa
majorité avec cet Album.
Donc
je définirais la musique de Split Brain en 2019 comme le passage à
l'âge adulte de notre formation.
En
un mot: adultère
4- Et si on se focalisait un peu sur votre
album, qui est un peu la raison de cette interview ! Alors, quelle
est la jeunesse de cet album justement ? Par quel cheminement a-t-il
finalement vu le jour ?
Pendant
des années on a écumé les bistrots et les petits projets. Lorsque
l’on a commencé à chercher un label, nous avons eu une
opportunité avec le label “Juste une Trace” qui recherchait
justement un groupe chantant en Français. Je pense que nous pouvons
remercier l’association “Rock’n Oise” qui nous a fait une
série de clip en enregistrement live (sur YouTube) qui a été une
bonne vitrine pour le groupe.
On
s’est donc retrouvé en été 2018 avec la mission d’enregistrer
un album avant 2019. “Discours idylliques” est donc né de 4 mois
intenses de composition. On avait clairement une pression (positive)
sur le coup, mais nous avions hâte d’entrer en studio avec Arnaud
B. Nous avions beaucoup échangé avec lui sur les conditions
d’enregistrement : 5 jours, du live, et de la bande analogique
comme les enregistrements des années 70-80 : tout était réuni pour
retranscrire l'énergie du groupe. On en profite pour remercier
Elodie et M. Paul BESSONE pour nous avoir permis de concrétiser
notre premier album.
5-
Même si la base de ce que vous proposez est du death mélodique bien
fichu, il y a des éléments plus discrets qui sont inclus dans les
morceaux. Et qui offrent du coup une sacrée richesse musicale. Dites
en nous plus, vendez nous du rêve !
Et
bah merci beaucoup ! Content que ça te plaise.
Je
pense qu’il y a deux choses à dire:
-Pour
commencer, dans le groupe, on a des Influences assez différentes. Et
pas que dans le métal, ça dépasse du côté de la variété
française, du rap, de la soul, du jazz et j’en oublie plein. Tu
greffes tout ça avec à un noyau metal déjà bien hétéroclite:
Black, Néo, Death brutal et mélo,
heavy, hard rock, glam, et j’en oublie plein. Donc on rajoute une
règle qui dit “si c’est pas le bon style, mais que ça rend bien
quand même, c’est le bon style et on le garde”. On est capable
de se retrouver avec un riff funky groove au milieu d’une chanson
death mélo, ça s’appelle “Breathing the life” c’est sur
notre EP “Unstatic” sorti en 2012 nulle part !
-Le
deuxième truc c’est le perfectionnisme, alors à notre échelle
hein ! Mais on peut passer des heures sur un groupe de 3 notes avant
de se mettre d’accord sur quelles notes, quel rythme, quelle
intention de jeu. Et c’est rare qu’on supprime des choses, si un
poil de cul dépasse, nous on le brosse, on le coupe pas !
6-
Vous alternez des passages vraiment posés, très calmes, en
opposition à des phases qui dépotent sévère . Est-ce nécessaire
pour vous d’avoir cette sorte d’alternance ?
Nous
sommes des partisans de la nuance. On adore quand ça envoie du pâté
à fond, mais si ça envoie du lourd pendant 20 minutes, ça nous
touche moins. C’est évidemment un point de vue très personnel
qu’on partage dans le groupe. Un passage bien violent après 20
secondes de calme, ça nous réveille bien mieux. L’inverse est
aussi vrai : quand une tempête se calme d’un coup, on profite bien
plus du passage serein.
Ceci
dit c’est juste notre façon à nous de vivre la musique, et bien
des gens ne partagent pas notre point de vue, sans avoir tort ni
raison (débat débile). C’est ça la diversité qui fait que la
musique restera un Art Majeur tant qu’il restera des humains pour
la pratiquer.
La
prochaine fois que vous frapperez quelqu'un, pensez à nous et
essayez de lui faire un bisou avant, juste pour tester de nouvelles
sensations.
7-
Le sens de la mélodie est très marqué sur l’album, omniprésent
même dans les passages nettement plus soutenus. Que représente-t-il
exactement pour vous ? Peut-on le considérer comme une entité
propre qui aurait besoin du reste pour être ?
C’est
clairement un élément majeur de la musique de Split Brain. Lorsque
les morceaux arrivent en répétition, la partie mélodique est déjà
présente. Comme dit précédemment la nuance est importante pour
nous et les lignes mélodiques sont le moyen le plus évident de
procurer des émotions. Nous ne sommes pas à l’abri un jour
d’avoir un morceau dénué de mélodie, mais ce ne sera pas quelque
chose de prévu à l’avance. La mélodie n’est pas une contrainte
mais une richesse supplémentaire aux compositions. On aime créer
des mélodies qui à la première écoute te restent en tête pour la
vie.
8-
Le chant est très intéressant car se détachant des choses
habituelles aussi bien par le choix de la langue que le spectre du
chant lui-même. Alors, question tiroir :
a)
Pourquoi avoir choisi le français ? Par facilité (parce qu’en
anglais oral, on a le même niveau (si dans mon cas on peut parler de
niveau…)) ou c’est plus simple de construire les paroles (et du
coup, l’arc narratif) ?
Le
choix du Français intégral est arrivé assez naturellement. Dès le
début du groupe, le français était présent même si pas
systématique. Après avoir reçu des retours pas toujours positifs
sur l’accent Picardo-Franchouillard de l’anglais, le choix du
français intégral est devenu évident. De plus le Français permet
de toucher et de se faire comprendre plus facilement et à la
première écoute d’un morceau. On se rend vraiment compte que les
paroles sont comprises et écouter et non plus seulement entendues.
Par contre je ne suis pas tellement d’accord que d’écrire en
français soit plus simple : tu peux dire une banalité en anglais et
faire chanter tout le monde, alors que trouver les mots justes en
français est plus délicat. Au final il est aussi plus satisfaisant
de faire sonner la langue française dans le metal.
b)
Quel a été l’élément qui a dirigé le chant vers ses
différentes facettes ? Est-il intrinsèquement lié à l’âme du
groupe ?
Comme
la musique nous avons tous une volonté de variété dans les
morceaux, il était donc normal que le chant ne soit pas seulement
composé d’une seule facette. De plus on essaye toujours de se
surpasser techniquement à chaque nouvelle composition, et au chant
ça se traduit généralement par un éventail de plus en plus varié.
c)
Il y a des moments où le chant me fait penser à Misanthrope.
Hasard, coïncidence ou influence assumée ?
Heureuse
coïncidence. Je ne connaissais pas Misanthrope (Nico et Fred
connaissent) avant que l’on m’y fasse référence (honte à moi
!) J’ai donc été écouté et je peux comprendre que l’on y
trouve des similitudes par rapport à la langue et au style pratiqué.
Par ailleurs merci pour la découverte !
9-
Haaaa, les paroles, ce qui est aussi un truc important dans les
titres…
a)
Quels sont les thèmes abordés dans les titres ?
Les
textes se basent sur notre monde actuel. Beaucoup de choses autour de
nous ne tournent pas ronds, et les paroles sont un plaidoyer, une
tribune pour les évoquer. L'objectif n’étant pas de faire la
morale ou de donner des solutions mais si les paroles permettent de
faire réfléchir, c’est un premier pas pour améliorer les choses.
Il ne faut pas croire que Discours idylliques est un recueil de
compliments envers notre société actuelle.
b)
N’y aurait-il pas un petit fil rouge courant le long de l’album
(et voir lié au groupe) ?
Je
crois qu’en essayant de construire une œuvre globale cohérente,
on voit un chemin se dessiner. Les thèmes des paroles étant
rapprochés ( et ce depuis le début de Split Brain) il est évident
que l’on retrouve des liens entre les chansons sans être une
volonté à la base.
c)
Ne seraient-elles pas au final un besoin d’exutoire de Rémi ?
Nous
sommes tous dans le groupe des gens optimistes, pourtant au quotidien
il n’est pas toujours facile de cautionner l’actualité. Les
paroles permettent de remettre un peu d’ordre dans les idées, de
faire la part des choses. Le fait de chanter, crier tout ça permet
de les laisser de côté.
10-
J’écoute toujours plusieurs fois ce que je chronique, à distance
et en décalage pour y écouter d’autres choses, mais à chaque
fois, je suis revenu avec cette impression que l’ombre d’Anata
plane sur l’album. Alors, brisons le mythe ou confirmons le :
est-ce une influence ou parfait hasard ? D’ailleurs, puisque l’on
en parle, quelles sont elles ces influences ?
Alors
c’est vraiment flatteur pour Nico : Anata est le groupe qui a
changé sa vision du metal, et qui lui a donné envie de composer.
Alors lui dire que sa musique fait penser à sa première référence
est un sacré compliment. Donc ce n’est pas un hasard, même si au
delà d’Anata tous les membres du groupe ont des influences variées
qui donnent cette sonorité à l’album. Les influences de Fred sont
Megadeth, In Flames, SUP/Supuration, Dimmu Borgir, Pain, Hypocrisy,
Arch Enemy, Metronomy…
11-
L’artwork est sublime, y’a pas à chier ! Comment s’est fait
justement la chimie entre la musique et l’artwork ? L’identité
graphique est assez caractéristique, se détachant des pochettes
habituelles. Est-ce que vous la considérer comme un élément
essentiel au groupe ?
Aux
commandes du visuel : Batt’Art
Collaborateur
et ami, il est également batteur dans Monolyth
ET réceptif à notre musique. Assez réceptif, assez ami et assez
doué pour qu’on lui donne le thème du projet, les chansons et une
carte blanche pour l’artwork. Il sait mettre en image notre musique
mieux qu’on arrive nous même à l’imaginer. L’identité
graphique prend beaucoup plus de place et devient vraiment
essentielle, oui.
12-
Dans les concerts, avez-vous fait le choix de la musique seule ou le
côté graphique en est une partie intégrale ? Et est-ce si simple
de passer du studio au live, en parlant de l’aspect musical assez
dense ?
La
part graphique du projet Split Brain prend de plus en plus de place.
Mais
nous ne travaillons pas de mise en scène particulière, il y aura de
plus en plus d'éléments de décor (proportionnellement au fric
qu’on a en fait …) mais un concert de Split Brain ne sera jamais
une comédie musicale.
Passer
du studio au live : Notre exercice de prédilection étant le live,
je ne pense pas qu’on ait de grosses difficultés à revenir sur
une scène pour déchaîner une nuée de metalheads. On va prendre un
plaisir monstre à vous préparer un set à ne pas piquer des
hannetons, vous m’en direz des nouvelles !
Mais
passer du live au studio fût une épreuve pour nous. On n’avait
jamais eu à travailler sous ultimatum pour un projet si gros. Quatre
mois pour composer 7 titres originaux et retaper 2 titres déjà
existants, et préparer tout ça pour un enregistrement en 5 jours.
C’est peut-être un détail pour
vous mais pour nous ça
veut dire beaucoup plus de travail
qu’à notre habitude !
Un
grand merci à Arnaud Bascuñana du “studio 180” qui nous a
permis de réussir notre première expérience d’enregistrement en
studio professionnel. Que ce soit son travail, son talent ou sa
personne, on n’aurait pas pu espérer meilleur guide pour ce
périple !
NdB: Petite douceur animée ici: https://youtu.be/b0SrcixnuJA (copiez et collez, ça vaut le coup ce petit travail!)
NdB: Petite douceur animée ici: https://youtu.be/b0SrcixnuJA (copiez et collez, ça vaut le coup ce petit travail!)
13-
Et sinon, à coté du groupe, avez-vous d’autres passions (bien que
je sache qu’à la base, un groupe est chronophage) ? Des choses
curieuses ou des métiers fascinants (ou pas, un peu comme tout le
monde) ?
A
côté du groupe je pense que nous avons tous des activités assez
classiques : du jeux-vidéo, au cinéma en passant par le sport rien
de bien croustillants… Ou alors nous ne sommes pas tous au courant
au sein du groupe !
Aco
: J’aime jouer, jeux vidéos, jeux de société. Sinon comme tout
le monde, séries et film à l'occasion. Passion cachée : Dwayne
Johnson
Fred
: Ma femme (bah quoi) et mes 2 filles, aller à des concerts,
bricoler, jardiner, la moto, tendre vers le zéro déchets, cuisiner,
les séries, les films. Passion cachée : customisation guitare.
Nico
: Passer du temps en famille, la musique évidemment, quelques séries
à l'occaz.
Passion
cachée : contredire Aco
Damien
: Jeux vidéo, ciné/série, pas mal de sport et un peu de lecture.
14-
Quels sont vos goûts personnels en musiques, ciné et littérature
(hors catalogue la redoute ou Ikea (même si là, ça peut faire
geek…) ? Et comment vos proches vivent-ils votre musique ?
Aco
: Kaamelott, South Park, Doctor Who, Walker texas ranger, La soupe
aux Choux
Niveau musique, ça change au grés du vent !
Mes proches sont géniaux et aiment bien mon projet avec Split Brain,
enfin je crois… les autres ne sont plus mes proches !
Rémi
: Grand passionné de jeux-vidéo, cinéma, comics et… de musique !
De KoRn à The Police en passant par Pantera après un virage par
Daft Punk.
Sinon
mon entourage reste surpris de mon activité musicale aussi
“extrême”, ça devient amusant et j’aime en jouer maintenant !
Damien
:le thrash metal est le genre qui m’a fait adhérer totalement au
metal ; Kreator, Exodus, Testament… et j’en passe. Mais goût se
sont élargies par la suite allant de Karnivool à The dillinger
escape plan. Au niveau de mes proches, ils sont très content de tout
ce qui passe avec le groupe ces derniers temps mais ça les empêchent
pas de me dire de baisser le son à force d’entendre du metal
24h/24.
Fred
: Au niveau musique je vais me répéter : Megadeth, In Flames,
SUP/Supuration, Dimmu Borgir, Pain, Hypocrisy, Arch Enemy,
Metronomy….et je vais en ajouter et pas d’ordre de préférence:
Deathstars, Dop Star Inc, Angra, Arcturus, The Kovenant, Engel,
Deluxe, Gojira, Ultra Vomit, Stormlord, Children Of Bodom….
Mes
proches me soutiennent quant à Split Brain.
Nico:
En matière de musique, c'est varié, ça va du metal au blues en
passant par un peu de rap, de rock…
En
littérature : Les catalogues La Redoute et Ikea
Mes
proches m'ont toujours soutenu (pour Split Brain hein, pas par
rapport à mon addiction à La Redoute)
15-
Quels sont les projets à venir pour Split Brain ? Allez-vous creuser
des sillons abordés dans l’album (ou même avant) ?
Pour
le court terme, faire honneur en live à notre bébé.
Nous
défendrons “Discours Idylliques” sur scène le 18 Mai 2019 à
Clermont de l’Oise (60) lors du festival des Zicophonies grâce à
l’association CLAJ.
On
organise, les 24 et 25 mai, les 10 ans du festival amateur le “Black
Pearl Metal Fest”.
Ca
se passe dans un bar de Laigneville (toujours l’Oise, dingue non?),
le Black Pearl.
Nous
ferons l’éloge du métal, de la picardie et de la bière le 31 Mai
2019, à Nogent sur Oise, à l'occasion du “Nogent Beer Festival”
qui est un évènement qui porte bien son nom.
Split
Brain s’est lancé dans l’aventure “The Voice Of Hell” 2019 !
alors si vous ne voulez vraiment pas de nous sur la mainstage cette
année, on vous invite à voter pour d’autres groupes !
16-
Quel est votre regard sur la scène actuelle et les difficultés que
peuvent rencontrer les groupes (comme se truc complètement fou où
des groupes doivent payer pour jouer ou jouer gratos… aberrant
non?) ? Avez-vous vécus des changements vraiment inquiétants ou des
améliorations de la situation ?
Le
constat est un peu triste, dans notre société tout fonctionne à
l’argent. La culture possède des moyens financiers conséquents
mais pas suffisants pour toute la richesse à promouvoir. la musique
a des fonds distribués de façon extrêmement inégale et précaire.
Le
metal est un genre musical oublié de ce système et sans un sous.
Les artistes qui veulent faire de l’art doivent TOUT payer de leur
poche, maintenant jusqu'aux salles dans lesquelles ils veulent
jouer.
On
remarque quand même que de plus en plus de monde cherche à remonter
le niveau d’importance de la culture dans nos quotidiens !
17-
Merci à vous d’avoir pris le temps de répondre à mes questions
(sages). Je vous laisse conclure, comme vous le voulez !
Merci
à vous de nous avoir supporté durant cette interview. Restez
curieux et déplacez vous pour soutenir la scène (locale) metal !
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