FERAL, RESTOS HUMANOS et HAEMOPHAGUS

Le 8 janvier 2017, au Kjbi, Le Crès.

Pour démarrer la nouvelle année de bonne humeur, le Kjbi a mis le paquet ce dimanche soir. Une soirée grind/grind death des plus efficaces. Alors, je n'ai point de photos, hélas (faudra vraiment que j'en prenne la prochaine fois, car la salle rend l'ambiance conviviale...). Alors, pour une fois, je ne vais pas faire dans l'ordre chronologique mais plutôt dans l'ordre du déchaînement de violence.
Donc, ce soir là, il y avait trois groupes. Tout cela à attirer une petite vingtaines de furieux, hors groupes et accompagnants de groupes. Commençons par FERAL, groupe local œuvrant dans un grind teinté de crust de bonne facture.
Ouvrant les hostilités, le groupe a lâche sans prévenir une colère et son chanteur, adepte, comme Barney de Napalm Death, du marathon sur scène. Les titres envoient clairement la sauce et la saucière, l'aspect crust se retrouvant surtout dans le chant (avec des textes surement engagés) et quelques breaks, où surnage une ombre de hardcore parfois. Le souci, c'est malheureusement la voix qui se retrouve sous mixé par rapport aux instruments. Néanmoins, le set est carré, énergique. Le bassiste se démène comme un furieux, faisant lui aussi du sport avec ses cervicales. J'ai trouvé ça très sympathique. Les titres sont relativement concis, allant assez à l'essentiel. le chanteur Rodolphe se démène comme un beau diable, donnant une dynamique à la salle et aux groupe. Mais je déplore l'absence d'échange avec ceux qui se sont déplacés, le chanteur lançant un 'On ne parle pas' au bassite qui a juste le malheur de dire 'C'est le dernier titre'. Heureusement que Max du Kjbi a présenté le groupe avant...
Le second en terme de violence est le groupe qui était la tête d'affiche, à savoir HAEMOPHAGUS. Possédant la première démo du combo, celle de 2005, je connaissais un peu, en plus d'avoir pu entendre des titres ici et là sur des compilations ou autre. Les italiens ne font pas dans le détail et balance un gros death aux accélérations grind assez dévastatrices. Le chant est très guttural et ne fait pas dans le détail. Le groupe fait vraiment réagir la salle, même si leur passage après RESTOS HUMANOS parait plus calme. Qu'importe, ils sont nettement remontés mais avec une bonne ambiance sur scène. On sent les gars content d'être là et fiers de présenter leur musique. La violence et la folie ne sont pas loin sur scène et ce n'est pas un souci d'ampli qui a rendu l'âme au début du set qui a entamé leur hargne. Très sympathique. Tous assurent sévère!
Mais la palme de la violence revient sans conteste au second groupe RESTOS HUMANOS. Le trio, oscillant entre Italie et Colombie, n'a pas fait de quartier. A peine commencé et c'est le bordel devant la scène. Le groupe évolue clairement dans un registre brutal death grind, lorgnant surtout vers le grind. La plupart des titres sont concis, ne dépassant pas 3 minutes. C'est très intense, très extrême et l'énergie que le groupe déverse dans la salle provoque une hystérie assez globale. Bien que le groupe soit assez jeune (formation en 2013), ils assurent sévère avec un set vraiment intense. Aucune idée de la durée du set, car celui-ci est fulgurant, sans laisser la place à un quelque risque d'ennui. le chanteur échange beaucoup, du moins communique beaucoup (vu que je ne pipe pas un traître mot d'italien...) et tout ça mis bout à bout fait très mal. Le groupe tient la salle et la met à genoux. Grosse découverte pour moi et clairement ma préférence de la soirée!
Et tout ça m'a fait une bonne soirée bien cool!

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