Interview PRUNGK
PRUNGK
Ils sont quatre (c'est plus simple que 75 sur scène), jeunes (de toutes façons, moins de 80 ans = jeune), beaux (au travers des yeux de tierce personnes) et n'en n'ont strictement rien à foutre des schémas musicaux habituels (trop chiants, redondants...). Et donc ils se livrent après que j'ai décortiqué leur premier album ( A new beginning) et livrent de fascinants secrets (en même temps que l'une des interviews les plus fun qui soit) sur tout et peut-être même le Secret (ou pas) voire des trucs occultes !
1-
Salutation à vous, ô nobles ménestrels qui envoyez la sauce avec
la boîte ! Comment allez-vous ? Pouvez-vous présenter Prungk aux
gens qui lisent Margoth PDF, avec moult détails techniques inutiles
?
PK
: Salut Benoît, ça va bien merci. Prungk comme tu le dis envoie la
sauce avec la boîte, mais en ayant pris soin d'enlever l'étiquette.
Nous sommes un objet sonore partiellement identifié, grâce à notre
base punk, mais nous puisons dans tout ce qui est bon et contre
nature pour un plaisir auditif sans limites. Quand je dis nous, je
suis en grande partie coupable de ce méfait puisque responsable des
compositions, des textes et du chant. Cependant, rien n'aurait été
possible si je n'avais pas trouvé d'autres âmes folles pour
participer à ce délire collectif. Je les laisse se présenter.
AL
: Salut Benoît, moi je suis à la gratte ! Tu veux du détail qui
sert à rien ? Ben voilà, j'ai eu mon premier Big Jim à 7 ans,
depuis ma croissance s'est arrêtée (trop de bonheur !). Sinon je
joue sur une Jackson flying V, avec des micros Seymour Duncan, une
tête Bugera 100W à lampe (Infinium-6262) et mon médiator fétiche,
c'est le jazz III.
BAEL
: Je suis batteur du groupe, m’occupe du graphisme et j’adore les
cymbales Zildjian.
PK : Et à la basse, nous avons Vonvon, mais bon il n’a pas grand chose à dire, c’est un bassiste… un bon bassiste, mais un bassiste quand même. Et je sais de quoi je parle!
PK : Et à la basse, nous avons Vonvon, mais bon il n’a pas grand chose à dire, c’est un bassiste… un bon bassiste, mais un bassiste quand même. Et je sais de quoi je parle!
2-
Que concentre donc ce nom de Prungk ? Quel mystère, peut être
occulte, cache-t-il ? Au scrabble, ça rapporte combien de points au
maximum ?
PK
: Le nom Prungk est un mélange des mots "punk", "rock",
"prog"... Et le côté occulte peut être rajouté par nos
auditeurs qui peuvent projeter dans notre nom et notre sonorité,
tout ce que cela leur inspire, que ce soit positif ou négatif
d'ailleurs. Prungk n'a pas encore été homologué par la ligue
officielle de scrabble, mais sachez que si mes calculs sont exacts,
il pourra rapporter jusqu'à 54 points si bien placé sur le plateau
! Attention cependant, jouer au scrabble en écoutant Prungk favorise
le développement de maladies mentales, mais comme nous vivons une
époque formidable où les gens aiment se détruire, cet aspect
tourne à notre avantage et les éditeurs du scrabble auraient
d'ailleurs tout à gagner à sortir un bundle incluant notre premier
album "A new beginning".
AL
: La légende raconte que Michaël Youn s'est inspiré de nous pour
inventer un style musical kesapeloriokesak. Mais chut...
3-
Bon, on va attaquer le gros du sujet : la musique
a)-
Votre conception de la musique est assez atypique car au final simple
et logique : des choses qui vous plaisent. Mais en mêlant des genres
pas nécessairement miscibles entre eux. Et pourtant, diantre, vous
le faites !! Comment en êtes-vous arrivés à cette
idée/conception/philosophie de vie ?
b)-
Cela pourrait paraître simple pour un bonhomme lambda (ou une bonne
femme lambda) de faire mais vous et moi savons que ce n’est pas le
cas. Quel travail demande donc cette façon de concevoir la musique
et devez-vous luttez contre vous-même face à des acquis pas
nécessairement naturels au fond ?
c)-
Même en étant ouvert à tout, est-ce si simple de composer des
morceaux passant du punk rock au reggae en passant par le rock’n’roll
teinté de death avec un peu de soul ? Vous arrachez-vous les
neurones à pleines mains lors des composition de morceaux ?
PK
: J'en suis arrivé là par la lassitude... les schémas couplet /
refrain / couplet / refrain / pont / refrain qu'on trouve dans la
Pop, le Rock, le Blues me font chier. La plupart des groupes de Death
ou de Black n'ont plus rien de neuf à offrir, on tourne en rond et
désolé si je suis un vieux con, mais qui a connu la scène extrême
des années 90 réalise assez vite que les groupes actuels offrent
juste la même chose avec un son plus moderne. Cela vaut pour pas mal
de styles musicaux d'ailleurs. Un autre aspect qui m'a fait en
arriver là est mon propre développement musical et le fait d'en
avoir marre que tout soit rangé dans une petite case avec une petite
étiquette. Je trouve ça triste de réduire un individu à la
musique qu'il écoute, et par extension de réduire un style musical
à son auditoire. Personnellement, j'écoute énormément de Métal
et de Rock, mais selon l'humeur et l'envie je peux écouter du
Hip-hop, de la Pop, du Funk, du Disco, de l'Electro, du silence même
! Du coup comment exprimer tout ceci ? La meilleure façon c'est de
la transcrire avec toutes les palettes musicales possibles pour
décrire autant d'humeurs et d'états d'âmes en explosant toutes les
barrières et les différences.
Excuse
moi de te corriger, mais on dit un homme lambda et une femme
lambada... Tout cela pour dire que cette façon de concevoir la
musique ne me demande aucun efforts particuliers. En revanche, je
fais l'effort de foutre un refrain par moment ou bien d'écrire
quelques morceaux plus simples et accrocheurs pour reposer
l'auditeur... et les musiciens. Je préfère leur laisser la parole
pour ce qui est de l'arrachage de neurones... Car peut-être qu'eux
le vivent comme ça quand je leur présente une nouvelle compo
(rires).
AL
: Je confirme, arrachage de doigts à chaque nouvelle compo. Je ne
sais pas comment PK fait pour construire ses morceaux, mais
j'aimerais pas être dans sa tête, hé hé hé. En tout cas, c'est
ce qui me plait le plus dans Prungk : un bon gros son qui te rappelle
quelque chose mais que t'as jamais entendu en fait.
4-
Avec cet aspect évoqué, on peut abordez votre définition de style
: progressive punk rock. Bon, pouvez-vous avouez que c’est par
fainéantise ce terme car en fait, c’est beaucoup plus compliqué ?
PK
: J'avoue c'est par fainéantise, mais pas la nôtre. C'est pour
répondre à celle de pas mal de professionnels du monde de la
musique qui, on les comprend, sont submergés par les demandes et ont
besoin d'une étiquette, d'un raccourci pour savoir s'ils peuvent
envisager de te programmer, chroniquer, signer, voir même de
simplement t'écouter. Nous n'avons pas besoin nous même, de cette
étiquette, ni d'aucune autre. Les personnes qui nous suivent et nous
comprennent, non plus. D'ailleurs, sur les affiches, pour le genre,
nous mettons soit "Prungk", soit une connerie qui fera
sourire les gens. On veut que ce soit la différence et le goût de
la découverte qui les amènent à venir à nos concerts ou à nous
écouter. On veut aider les gens à sortir des petites cases dans
laquelle ils se sont enfermés où pire encore, ils ont été
enfermés par d'autres...
AL
: Discussion trop technique là... on est en La mineur, non ?
5-
Cela fait à peine deux ans que Prungk est formé. Quelles sont les
différences entre les débuts et ce que vous proposez maintenant ?
PK
: Les différences entre le début et maintenant, c'est qu'on se
connaît tous de mieux en mieux en tant que musiciens et en tant que
personnes. Ça nous permet d'avancer et d'aller de plus en plus loin.
Je connais les limites de chacun et ça me permet quand je compose de
les repousser chaque fois un peu plus à chaque nouveau morceau. A
titre personnel, j'ai appris à mieux gérer et poser ma voix et j'ai
encore une bonne marge de progression possible.
AL
: Bah j’arrive enfin à rentrer des noires à 80bpm ! Et c’était
pas gagné ! Plus sérieusement, je partais de loin : formation en
guitare classique, très peu touché à ma Strat mexicaine achetée 2
ans auparavant et jamais joué dans un groupe ! Mais comme le dit PK,
la mayonnaise a bien pris entre les hommes et la musique a suivi
naturellement. Beaucoup de travail perso me concernant. J’ai plus
progressé ces 24 derniers mois que les 24 précédentes années !
6-
Vous venez d’horizons musicaux divers, aux confins de styles qui
n’ont pas grand-chose en commun nécessairement.
a)-
Quels sont, pour vous, les éléments qui, au fond, sont récurrents
dans les styles (interdiction de répondre les notes de musiques, on
est pas chez Disney…) ?
b)-
Peut-on parler franchement d’une explosion des barrière musicales
?
PK
: Ce qui est récurrent dans tous les styles, c'est comme je
l'abordais déjà plus haut les structures des compositions. Il y a
des schémas assez précis qui se répètent. Il n'y guère que dans
le Prog et le Jazz que cette affirmation est erronée et
paradoxalement je trouve à de rares exceptions que ces 2 genres
musicaux sont ennuyeux... A y réfléchir, c'est peut-être ce qui
m'a poussé naturellement à partir vers une base musicale punk,
parce que même si tu chamboules les plans structurels de ce genre,
si tu en gardes l'énergie, il ne sera jamais ennuyeux.
Si
tu l'évoques et que c'est ce qui te vient, oui on peut parler
d'explosion des barrières musicales.
AL
: Idem, vous êtes trop techniques les gars… on est bien en
ternaire là ?
7-
Fred et Bael, avez-vous conscience que, bordel, musicalement, vous
êtes au-delà du grand écart musical. On peut parler d’écartèlement
musical.
a)-
Ne serait-ce pas en fait une force pour Prungk (en tenant compte que
pour tous, c’est un râteau musical que vous offrez ?
b)-
Passez d’un groupe comme Charnier à Prungk ne serait-ce pas un
besoin de liberté et de pouvoir se lâcher (ça marche aussi avec
chacun des autres membres) ?
PK
: Mon parcours musical est clairement une force pour Prungk, je
pense qu'il en est même l'essence. D'une part, j'ai beaucoup appris
de toutes les formations dans lesquelles je suis passé et d'autre
part, je me libère enfin de la position de bassiste exécutant à
laquelle j'ai souvent été cantonné. Sans ce mélange de
frustrations et d'expérience, je ne suis pas sûr que j'arriverais à
pondre les compositions de Prungk de manière aussi naturelle et
spontanée.
Je
ne suis pas exactement passé de Charnier à Prungk, j'ai entre autre
joué quelques mois avec les ART 238 en 2008 qui en matière de
mélanges originaux et d'ouverture d'esprit m'ont montré que la
musique ne se limitait pas aux chemins déjà tracés. Puis, il y a
eu Mauser Fuckers où j'ai appris à connaître Bael et avec qui nous
avons rapidement développé une complicité musicale et humaine.
AL
: Moi si j’étais PK ou Bael et qu’on m’invitait à répondre à
cette question, je crois qu’assez naturellement je dirais que tout
mon passé musical avant Prungk est tombé aux oubliettes le jour où
j’ai entendu le premier solo d’AL (rires).
BAEL
: J’ai pas l’impression que l’écart soit si grand au final.
Même si la différence entre mon groupe de black metal Karne et
Prungk est évidente, il y a une énergie qui peut-être commune.
Styles différents, mais ça tape des deux côtés, avec certaines
nuances dans Prungk. Je reste un batteur de metal extrême et ça se
ressent, peu importe le groupe dans lequel j’officie !
8-
Vous alternez des thématiques très sérieuses et d’autres plus
légères. Quels sont les thèmes que vous abordez et ceux qui vous
paraissent importants ? L’alternance du léger avec du sérieux
est-il un moyen de relâcher une certaine pression ou non, raté,
j’ai tout faux ?
PK
: Ton analyse est très bonne, je n'ai pas envie qu'on soit juste un
groupe parmi tant d'autres qui parle de fête, de filles ou de troll
de vagin. Je n'ai pas envie de gonfler tout le monde non plus en
étant uniquement dans des textes super engagés et je pense
d'ailleurs que ce genre de groupes sont parfois contre productifs,
puisqu'ils ne deviennent plus que le produit à consommer des
personnes qui pensent déjà comme eux. En alternant entre thèmes
légers et thèmes engagés, j'ai davantage l'impression qu'on invite
les gens à partager quelque chose avec nous et à échanger. Pour en
revenir à ta question, les thèmes qu'on aborde sur le premier album
sont en vrac, l'amitié, l'écologie, l'addiction à la caféine, le
racisme, les insomnies, la soumission de l'homme face à la
technologie, la religion, les films d'horreur,... tantôt avec humour
et dérision, tantôt avec esprit critique, voir auto-critique.
AL
: Voilà l’autre point fort de Prungk selon moi : savoir être
sérieux, sans se prendre au sérieux. C’est aussi une des raisons
pour lequel l’aventure humaine fonctionne. Ni Vonvon, ni moi, ne
connaissais PK et Bael avant notre première répète. Ca a accroché
musicalement, mais aussi parce que nous avons une vision assez proche
de la société dans laquelle on vit. On milite même parfois
ensemble. Ca joue dans le plaisir qu’on a à se retrouver et à
jouer. Et puis, on aime tous aussi s’amuser, déconner, se
chambrer… Bref, un peu comme dans tous les groupes j’imagine…
Mais en mieux (rires) !
9-
Êtes vous plus à l’aise au chant en français ou en anglais ? Et
quels sont, pour vous, les aspects que chacune des deux langues
permet de mettre en avant ?
PK
: Étant Français, la réponse est évidente. Il est nettement plus
facile d'écrire dans la langue dans laquelle tu penses et quand
j'écris en Anglais, je me force d'ailleurs à penser en Anglais. La
pire chose à faire étant d'écrire dans une langue pour ensuite
traduire dans une autre. L'avantage avec l'Anglais est que c'est une
langue chantante, il est facile de faire de la sonner, en tout cas
devant un auditoire Français... Ce qui est dommage c'est qu'on est
pas des champions dans la langue de Shakespeare et c'est donc là que
le Français prend toute son importance, quand tu veux essayer de
faire passer un message. Notre langue est riche et complexe, ce qui a
ses avantages et ses inconvénients. Un des problèmes avec le
Français, c'est que dans la culture musicale de notre pays (en tout
cas celle que diffuse les gros médias télévisuels et
radiophoniques),on ne l'entends quasiment que dans la Pop et le Rap,
et c'est bien dommage. L'avantage c'est qu'avec Prungk, on s'en
tamponne de mélanger les styles, du coup si le chant en Français
fait penser à de la variété, et bien quelque part tant mieux
(rires) !
AL
: Un jour je proposerai des paroles en mandarin, juste pour me venger
des doubles croches à 120bpm.
PK : Même pas peur !
PK : Même pas peur !
10-
Si on se pose, que l’on prend son menton dans sa main et que l’on
réfléchit bien, un peu comme le penseur de Rodin mais en plus
efficace, ne pensez-vous pas que vous êtes dans une voie qui
s’ouvre, à l’émergence de la naissance d’autres genres, qui
bouscule les codes établis et qui pourrait expliquer l’existence
de groupes inclassables (sauf que vous poussez peut-être plus loin
le concept) ?
PK
: Peut-être, l'avenir le dira ou pas. En tout cas j'espère qu'on
permettra à des musiciens de se dire qu'ils ont le droit de sortir
des sentiers battus. Personnellement j'adore les groupes inclassables
comme Carnival in Coal, Igorrr, Mindless Self Indulgence, les groupes
de Mike Patton, The Mad Capsule Markets, Dir en Grey,... Ces groupes
m'ont montré qu'il était encore possible d'avoir une identité
propre et qu'être une pâle copie de la copie de groupes ultra
connus était l'option la moins excitante.
AL
: Encore trop techniques les gars, on est bien dans une interview
musicale là ?
11-
Et justement, quels sont les retours que vous avez de votre musique ?
Comment est-elle perçue par les personnes qui l’entendent ?
PK
: On a peu de retours du niveau des professionnels, la plupart n'ont
pas la patience ou le temps de se plonger dans notre musique. Ça
fait partie des risques du jeu quand tu offres quelque chose qui ne
correspond à aucune norme. Niveau public, en revanche, c'est
l'inverse, les gens sont enthousiastes, fidèles à nos concerts et
le retour général est que notre musique offre toute sa force
d'expression en live. D'ailleurs l'album se vend très bien malgré
le peu de moyens de communication dont nous disposons... Quand tu
n'es pas labellisé, peu de webzines ou magazines t'ouvrent leurs
pages comme tu l'as fait.
AL
: Peu de retour objectifs je dirais. Les premiers cercles de
diffusions, c’est la famille, les amis, les collègues. Du coup,
les retours sont biaisés. Après, ça fait quand même du bien quand
ta maman te fait croire que ton son ressemble à du Jimmy (rires).
Pour les retours “non biaisés” que j’ai pu avoir, je retiens
que c’est différent de tout ce que les gens connaissent, que
certains titres sont facilement “accessibles” à un public
lambda, genre “My coffee”, et que d’autres le sont moins.
Dernier élément qui me revient aux oreilles, c’est le fait que
les gens perçoivent un vrai travail dans la construction des
morceaux.
12-
Avez-vous l’envie d’aller encore plus loin dans la fusion des
genres ou non, faut pas déconner, un peu de retenue quand même ?
PK
: Retenue ? Jamais entendu parler de ce concept ! Nous avons commencé
à bosser sur le deuxième album et je peux te dire que ça tape déjà
un cran au dessus de ce que tu as pu écouter sur "A new
beginning" ! Après il y aura sûrement 2 ou 3 morceaux plus
accessibles pour reposer les neurones de tout le monde, puis il faut
toujours laisser une porte d'entrée pour les gens qui veulent nous
rejoindre.
AL
: Je ne participe pas - encore - au processus de création mais je ne
pense pas qu’on se mettra de limite. Le but du jeu, c’est avant
tout de se faire plaisir et de produire quelque chose de différent.
BAEL
: On peut toujours faire pire/mieux, tout dépend comment on
l’entend. Je crois aussi que Prungk progressera naturellement vers
quelque chose de plus tiré par les cheveux. C’est qu’à force
d’enchainer du punk avec du reggae, on finit presque par s’habituer
!
13-
Comment vos proches perçoivent Prungk ? Sont-ils à fond,
circonspects, tout en retenu ou alors ça leur passe loin au-dessus
de la tête ?
PK
: Je ne sais pas trop, mes amis les plus proches sont membres de
Prungk donc pas sûrs qu'ils soient très objectifs! (Rires) Quand à
la famille, ça fait trop longtemps que je fais de la musique pour
savoir qu'ils ne seront pas objectifs. Mon fils est fier mais préfère
le Disco et ma compagne supporte le groupe dans tous les sens du
termes!
AL
: Idem sauf que ma chérie est vraiment fan de mes solos ! Mais si,
sérieux !! Nan mé, c’est vrai !!! Ok elle aussi, elle est en mode
supportrice de tous les instants, merci bébé ! Pour le reste, j’ai
des potes à fond, et d’autres qui ne sont plus mes potes (rires) !
Notre musique peut laisser des gens indifférents, et ça n’est pas
un problème. Par contre, pour ce qui est de l’aventure humaine, de
l’accomplissement que représente la sortie d’un album, mon
entourage est unanimement enthousiaste pour moi, et ça, ça fait
plaisir.
14-
Y-a-t-il des aspects de vos vies qui ont fusionné avec Prungk ?
Prungk ne serait-ce pas finalement simplement vous-même, sans tabou
?
PK
: Choix numéro 2 !
AL
: Hey moi je fusionne pas avec Bael, trop dangereux ! Prungk, pour
moi, c’est trois amis avant tout…et une guitare dans chaque pièce
de ma baraque. Prungk, ça fait partie de la famille maintenant.
BAEL
: L’aspect amical passe avant tout. C’est souvent ce à quoi
j’arrive lorsque je pense à mes groupes passés et présents :
Marthyr, Karne, Prungk. Les amitiés qui en naissent sont leur
fondement et rien ne durerait sans ça.
15-
Je vous remercie du temps pris à répondre aux questions. C’est à
vous de conclure, comme vous le souhaitez !
PK
: Merci à toi pour le temps que tu nous as consacré, j'espère que
de nouvelles personnes auront envie de nous écouter, voir d'acheter
notre album, dont les recettes serviront à financer le prochain.
Vous pouvez nous retrouver sur prungk.bandcamp.com
ou sur Facebook, mais n'oubliez pas que c'est le bouche à oreille
qui reste le plus important, donc si vous aimez Prungk, parlez en
autour de vous !
AL
: Oui, un immense merci à toi pour ton travail sur notre album.
C’est très plaisant de savoir qu’on a été écouté avec
attention. Moi j’invite la terre entière à faire de la musique,
y’a pas grand chose de plus kiffant ! Et pourquoi pas venir
partager un moment avec nous lors d’un de nos concerts ?!
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