CRIPPLE BASTARDS 'La fine cresce da dentro'
2018 Cripple Bastards - CD
Voici un groupe qui force le respect. Pour ceux qui ne connaîtraient point ce groupe culte, Cripple Bastards s'est formé en 1988 (et à donc 30 ans d'existence quand même...), oscillant entre noisecore (à leur début) puis entre grind et powerviolence.
Et donc, les joyeux italiens sont revenu en fin d'année avec un petit album, un condensé de 29 minutes pour 18 titres de tendresse et d'amour et surtout pour mettre le doigt sur les choses qui ne vont pas du tout mais alors pas du tout...
A l'exception de deux titres dépassant les 4 minutes (j'y reviendrais), les autres sont concis, sans fioritures et vont à l'essentiel. Ça déboîte à fond globalement. Les gars sont toujours aussi énervés et le font sentir. Mais... avec l'âge, le groupe apporte un peu de subtilité à son jeu, avec des passages plus posés mais qui finalement rendent les phases grind bien plus violentes. Bon, en fait, on sent que c'est plus sentencieux que calme, un peu comme le calme avant la tempête (et hop, le trophée de la comparaison la plus nulle...).
Les titres sont faits pour annihiler toute résistance (ou alors... non.) et ne font pas dans la tendresse. C'est brut, brutale et sans concession. L'efficacité et le message sont indissociables des titres, rappelant que Cripple Bastards sont quand même des références.
Deux titres pourtant se détache du lot, de par leur durée incongrue ('chiusura forzata' et ses 5'09'' et ' Crociati del mare interno' et ses 4'41') et aussi que le groupe prend un peu plus de temps pour te dire ce qu'il a à dire, en martelant son propos de façon plus insistante mais aussi en se rapprochant un peu de l'esprit punk hardcore qu'il injecte en petite dose, juste ce qu'il faut pour déboîter bien comme il faut.
Un autre élément qui y ajoute une touche de violence est un aspect assez chaotique qui parsème l'album, renvoyant une forte dose de brutalité.
Quoi qu'il en soit, cet album est là pour dépoter. Point. Et tu dois l'avoir si tu aimes les trucs bourrins.
Et donc, les joyeux italiens sont revenu en fin d'année avec un petit album, un condensé de 29 minutes pour 18 titres de tendresse et d'amour et surtout pour mettre le doigt sur les choses qui ne vont pas du tout mais alors pas du tout...
A l'exception de deux titres dépassant les 4 minutes (j'y reviendrais), les autres sont concis, sans fioritures et vont à l'essentiel. Ça déboîte à fond globalement. Les gars sont toujours aussi énervés et le font sentir. Mais... avec l'âge, le groupe apporte un peu de subtilité à son jeu, avec des passages plus posés mais qui finalement rendent les phases grind bien plus violentes. Bon, en fait, on sent que c'est plus sentencieux que calme, un peu comme le calme avant la tempête (et hop, le trophée de la comparaison la plus nulle...).
Les titres sont faits pour annihiler toute résistance (ou alors... non.) et ne font pas dans la tendresse. C'est brut, brutale et sans concession. L'efficacité et le message sont indissociables des titres, rappelant que Cripple Bastards sont quand même des références.
Deux titres pourtant se détache du lot, de par leur durée incongrue ('chiusura forzata' et ses 5'09'' et ' Crociati del mare interno' et ses 4'41') et aussi que le groupe prend un peu plus de temps pour te dire ce qu'il a à dire, en martelant son propos de façon plus insistante mais aussi en se rapprochant un peu de l'esprit punk hardcore qu'il injecte en petite dose, juste ce qu'il faut pour déboîter bien comme il faut.
Un autre élément qui y ajoute une touche de violence est un aspect assez chaotique qui parsème l'album, renvoyant une forte dose de brutalité.
Quoi qu'il en soit, cet album est là pour dépoter. Point. Et tu dois l'avoir si tu aimes les trucs bourrins.
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