GRUESOME 'Dimensions of horror"

2016 Relapse records - CD

                      

Voici pour vous, en exclusivité du blog (parce que c'est certains que tu trouveras ailleurs...)  la bande son idéale pour égayer ta soirée Halloween merguez (ouais, je sais, c'est très conceptuel).
Jeune groupe mi-floridien (je te nique correcteur orthographique!) mi-californien, formé en 2014, il nous offre en 2 ans sa quatrième offrande sonore (deux démos et un album avant).
ici on a affaire à un Ep tout ce qu'il y a de plus Ep: 6 titres pour 20 minutes de mélopées qui ira chatouiller vos délicats tympans (et non tampax, sinon expliquez moi ça en commentaire...).
Ce disque est une véritable merveille de pop acidulé, rappelant Mika qui se fait emboîter par son orchestre, au milieu d'une gay pride nauséeuse. Et en fait, je dois éviter que mes doigts ne partent en roue libre, sinon ils écrivent que des conneries.
Admirez le logo, si vous ne connaissez pas le groupe. Parce que, hahahaha, petits cons de doigts, ici point de pop, mais un death dans la tradition, assez rapide. Les 6 titres ne font pas dans la dentelle, parlant de mort, d'amputation ou encore, de malédiction. Ici, c'est un univers qui rappelle le bon cinéma qu'il est bien, le craspec et le délirant. Mais cet Ep cultive aussi un petit coté nostalgique (les coquins!!), puisque le son, en plus des thématiques, aura tendance à rappeler les premiers groupes de death, avec ce coté sale et limite malsain.
Matt a une voix qui rappelle un peu celle de Chuch Schuldiner, du moins dans les intonations, ajouté aux lignes de guitares qui ponctuent les titres et évoquent fièrement justement Death ('Dimensions of horror' est un bon exemple de ce que je veux dire, si tu ne saisis point le sens profond de mon message...).
Et ça sent bien le rance dans les lyrics, la crasse dégueulasse. Point de fioriture, ici les titres vont directement là où ils doivent aller et te matraquer le crâne. Ils ne se la pètent pas, le font très bien et le tout laisse quand même sourdre un certain plaisir à le faire. Alors, oui, ça ne révolutionne pas le genre, mais qu'importe, l'important étant le plaisir de cette nostalgie palpable, qui pourrait bien être un hommage à une période que le(la) jeune que tu es (20/22 max) n'a pu connaitre et que par ce biais, tu peux te dire que c'est presque comme si tu y étais.
Je parlais du son de la galette et celle-ci colle bien à cette esprit début du death métal, en moins dégueulasse (technologie plus pertinente) mais en ayant toujours cette vision d'un son moins clean, qui collerait nettement moins à cette offrande.
Un Ep cool, qui fait bien plaisir.

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