EKPYROSIS 'The taste of shadow'
Ekpyrosis 2016 - CD digipack
Que voilà un bien étrange ovni sous forme d'un premier album des parisiens de Ekpyrosis (alors, recherchez la définition du nom, vous allez apprendre plein de choses, surtout si vous aimez la cosmologie et la théorie des Brames...) dans un registre musical très... heu... vague. Oui c'est très vague mais puissamment associé au métal. Parce que c'est de ça que l'on va parler ici, avec ce disque de fous.
Les 5 troubadours qui constituent le groupe ont eu l'idée un jour de tout mélanger ce qui est bon dans le métal. Je pense que c'est arrivé un matin au petit déjeuner, lors de vacances au camping. Ou lors d'une soirée de cuite. Qu'importe, l'idée en elle-même est bonne. Mais dans les faits?
Ben... passer groove métal à une ligne que ne renierait pas Morbid Angel, je ne sais pas pour vous, mais moi, ça me plait bien!
Le disque s'ouvre sur un 'Show is over' qui commence bien, en puissance, avec alors une voix claire qui arrive et qui te fait dire: 'Ah zut, c'est dommage... c'eut-été bien une voix agressive'. Tu es presque prêt(e) à pleurer de déception lorsqu'arrive la seconde voix, complètement en pétage de cordes vocales.Et ça te colle un grand sourire.
Parce que de suite, on a une certaine dualité en même temps qu'une association entre cette voix claire (le batteur) et le chant hurlé/crié/colère/agression/je vais mettre mamie au four thermostat 9. Et cela permet au groupe d'explorer moultes veines musicales, en touchant aussi aux émotions.
Parce que c'est ainsi: Ekpyrosis explose les émotions au travers d'une musique qui s'affranchit des barrières des styles, passant sans honte d'un coté thrash groovy limite dansant à un truc plus proche du death ou d'une douce mélopée assez virile à une forme de hardcore.
Et chacun des 9 titres renferment des secrets à découvrir, quand il ne s'agit pas de bombes sonores, Leur musique, tout en étant résolument ancré dans le métal n'en est pas moins un condensé protéiforme pour le moins efficace.
Les gars ne sont pas non plus des manchots et je me doute qu'il y a parfois des migraines de doigts, dans la lignée de ce qu'ils nous font écouter. Et cette force de nous balader dans les arcanes du métal sans accepter d'étiquettes donne une densité assez démentielle à ce disque. Ce disque pourrait d'ailleurs très bien collé à des images d'émeutes.
Le coté émotionnel est aussi bien présent par la musique que par les deux chants ou par la capacité du groupe à créer, comme ça, d'un coup, une atmosphère plus sereine, voire, soyons fous, mélancolique. Sans pour autant oublier que derrière, ça peut défourailler sévère.
Les morceaux sont relativement longs. Mais pas longs et chiants. Longs et dense, chargé d'efficacité.
L'exception vient du dernier titre, une version acoustique d'un titre de leur Ep, qui clôture un album pissant allègrement sur les étiquettes sans renier ce qu'il est: une bonne claque!
Que voilà un bien étrange ovni sous forme d'un premier album des parisiens de Ekpyrosis (alors, recherchez la définition du nom, vous allez apprendre plein de choses, surtout si vous aimez la cosmologie et la théorie des Brames...) dans un registre musical très... heu... vague. Oui c'est très vague mais puissamment associé au métal. Parce que c'est de ça que l'on va parler ici, avec ce disque de fous.
Les 5 troubadours qui constituent le groupe ont eu l'idée un jour de tout mélanger ce qui est bon dans le métal. Je pense que c'est arrivé un matin au petit déjeuner, lors de vacances au camping. Ou lors d'une soirée de cuite. Qu'importe, l'idée en elle-même est bonne. Mais dans les faits?
Ben... passer groove métal à une ligne que ne renierait pas Morbid Angel, je ne sais pas pour vous, mais moi, ça me plait bien!
Le disque s'ouvre sur un 'Show is over' qui commence bien, en puissance, avec alors une voix claire qui arrive et qui te fait dire: 'Ah zut, c'est dommage... c'eut-été bien une voix agressive'. Tu es presque prêt(e) à pleurer de déception lorsqu'arrive la seconde voix, complètement en pétage de cordes vocales.Et ça te colle un grand sourire.
Parce que de suite, on a une certaine dualité en même temps qu'une association entre cette voix claire (le batteur) et le chant hurlé/crié/colère/agression/je vais mettre mamie au four thermostat 9. Et cela permet au groupe d'explorer moultes veines musicales, en touchant aussi aux émotions.
Parce que c'est ainsi: Ekpyrosis explose les émotions au travers d'une musique qui s'affranchit des barrières des styles, passant sans honte d'un coté thrash groovy limite dansant à un truc plus proche du death ou d'une douce mélopée assez virile à une forme de hardcore.
Et chacun des 9 titres renferment des secrets à découvrir, quand il ne s'agit pas de bombes sonores, Leur musique, tout en étant résolument ancré dans le métal n'en est pas moins un condensé protéiforme pour le moins efficace.
Les gars ne sont pas non plus des manchots et je me doute qu'il y a parfois des migraines de doigts, dans la lignée de ce qu'ils nous font écouter. Et cette force de nous balader dans les arcanes du métal sans accepter d'étiquettes donne une densité assez démentielle à ce disque. Ce disque pourrait d'ailleurs très bien collé à des images d'émeutes.
Le coté émotionnel est aussi bien présent par la musique que par les deux chants ou par la capacité du groupe à créer, comme ça, d'un coup, une atmosphère plus sereine, voire, soyons fous, mélancolique. Sans pour autant oublier que derrière, ça peut défourailler sévère.
Les morceaux sont relativement longs. Mais pas longs et chiants. Longs et dense, chargé d'efficacité.
L'exception vient du dernier titre, une version acoustique d'un titre de leur Ep, qui clôture un album pissant allègrement sur les étiquettes sans renier ce qu'il est: une bonne claque!
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