PURULENT EXCRETOR 'Purulent Excretor'
2018 PURULENT EXCRETOR - CDr
Purulent excretor... Voilà un groupe au nom parfait et qui vient de souffler ses 20 bougies en 2018 (formation en 1998), proposant un grindcore complètement pété du bulbe, alternant titres badasses, reprises sous acides, le tout parsemé de kazoo, la particularité de Purulent excretor. Le tout avec beaucoup d'humour, quelque soit le type.
Et donc les revoici avec cette oeuvre, évoquant Metallica avec sa magnifique pochette. Avec 26 titres pour 27 minutes, incluant les intros, le groupe ne perd pas de temps et va directement à l'essentiel: la connerie avec du grind.
Et c'est avec plaisir que je retrouve donc ce groupe, qui n'a pas changé, hormis des passages plus posés, offrant une plus grande variation (dont le summum ici est 'Michel Sardoom', qui reprend justement du Michel Sardou en doom... mais pas que...).
Alors oui, avec 3 titres seulement dépassant la minute trente, pas question ici d'ennui. Ce qui domine est un grind assez brut, qui n'a que peu bougé depuis leur début (pourquoi pas, tant que ça le fait et que les gars se font plaisir!), de même qu'au niveau du son, très caractéristique du groupe: un son très grave presque raw mais qui reste néanmoins audible, avec un état d'esprit fidèle au DIY, comme beaucoup d'ailleurs de la scène grind.
Là où quand même PE se démarque, ce sont les passages avec du Kazoo, même quand ça peut vraiment blaster, sans non plus qu'il soit omniprésent (à contrario, il est plus discret). Le chant alterne anglais et français, avec des paroles très profondes (sans déconner, même si c'est totalement taré, il y a un sens derrière... c'est pas une preuve de plus qu'ils sont pétés du casque?
Mais le groupe montre aussi ce qu'est être fidèle à ce que l'on est et aussi, dans un certaine mesure, il montre un culture assez vaste, même si c'est de façon totalement ravagée (ne serait-ce que l'hommage à Johnny Hallyday, qui est un grand moment à lui seul même si court...).
Et c'est ça qui est quand même fort car il faut être sérieux dans sa démarchage (et sûrement fou) pour proposer quelque chose de totalement braque mais cohérent et toujours aussi caractéristique. Quoiqu'il en soit, avec ce disque, Purulent Excretor nous offre un excellent moment de décompression. Chaudement recommandé!
Purulent excretor... Voilà un groupe au nom parfait et qui vient de souffler ses 20 bougies en 2018 (formation en 1998), proposant un grindcore complètement pété du bulbe, alternant titres badasses, reprises sous acides, le tout parsemé de kazoo, la particularité de Purulent excretor. Le tout avec beaucoup d'humour, quelque soit le type.
Et donc les revoici avec cette oeuvre, évoquant Metallica avec sa magnifique pochette. Avec 26 titres pour 27 minutes, incluant les intros, le groupe ne perd pas de temps et va directement à l'essentiel: la connerie avec du grind.
Et c'est avec plaisir que je retrouve donc ce groupe, qui n'a pas changé, hormis des passages plus posés, offrant une plus grande variation (dont le summum ici est 'Michel Sardoom', qui reprend justement du Michel Sardou en doom... mais pas que...).
Alors oui, avec 3 titres seulement dépassant la minute trente, pas question ici d'ennui. Ce qui domine est un grind assez brut, qui n'a que peu bougé depuis leur début (pourquoi pas, tant que ça le fait et que les gars se font plaisir!), de même qu'au niveau du son, très caractéristique du groupe: un son très grave presque raw mais qui reste néanmoins audible, avec un état d'esprit fidèle au DIY, comme beaucoup d'ailleurs de la scène grind.
Là où quand même PE se démarque, ce sont les passages avec du Kazoo, même quand ça peut vraiment blaster, sans non plus qu'il soit omniprésent (à contrario, il est plus discret). Le chant alterne anglais et français, avec des paroles très profondes (sans déconner, même si c'est totalement taré, il y a un sens derrière... c'est pas une preuve de plus qu'ils sont pétés du casque?
Mais le groupe montre aussi ce qu'est être fidèle à ce que l'on est et aussi, dans un certaine mesure, il montre un culture assez vaste, même si c'est de façon totalement ravagée (ne serait-ce que l'hommage à Johnny Hallyday, qui est un grand moment à lui seul même si court...).
Et c'est ça qui est quand même fort car il faut être sérieux dans sa démarchage (et sûrement fou) pour proposer quelque chose de totalement braque mais cohérent et toujours aussi caractéristique. Quoiqu'il en soit, avec ce disque, Purulent Excretor nous offre un excellent moment de décompression. Chaudement recommandé!
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