MERCREDI / FUKUSHIMA / DARJEELING OPIUM / MORBID SCUM

Vendredi 15 mars 2019, au KJBI, Le Crès.

Un petit report, ça faisait longtemps. Alors oui, il serait bien que je reprenne mon appareil photo, ça permettra d'illustrer ce genre d'article et même d'y mettre un extrait de concert... Bref, fin de la courte digression.
Ce concert rentre dans le cadre de l'anniversaire du Subsonic (une salle de concerts) de Montpellier, qui fête ses 18 ans. Dans la salle, une grosse partie de jeunesse (environ 20 ans) me donnant l'impression de voir tous mes enfants illégitimes en une fois, en plus de quelques têtes habituelles.

MERCREDI ouvre les hostilités et est une découverte pour moi. Le trio montpelliérain nous offre un punk rock formé en 2015 qui fait le taf: c'est entraînant, efficace et transpire une bonne humeur. Le chant est en français, permettant de capter le message derrière les titres assez catchy, m'évoquant un peu The offspring. Le trio a joué carré et en bonne humeur qu'il a transmit rapidement à la salle. Le son était bon (bordel, j'aime quand on entend vraiment la basse comme ça!), ce qui est habituel au Kjbi.

Après un changement de personnes et de matos, FUKUSHIMA monte sur scène. Et là, c'est assez à part ce que propose le duo, formé en 2016 et lui aussi de Montpellier: un truc assez improbable: du cyber punk auquel s'injecte d'autres éléments proche du death.
Un ordinateur pour les parties cyber / techno (plus vers la gaber...) et une guitare ultra saturé en basse, offrant un son agressive et quand même chaleureux (qui plus est, le guitariste envoie le steak). Et moi, ça m'a de suite bien accroché. En plus d'avoir une approche assez radicale mais de putain de sa mère foutrement efficace, le duo transmet aussi sa bonne humeur, ce qui permet à l'univers assez sombre qu'il véhicule de bien passer. Pas de droit à l'erreur avec ce genre de système où c'est un pc qui donne le rythme et du coup, un enchaînement de titres sans temps mort tout en laissant le chanteur pouvoir échanger avec le public (carré de chez carré je vous dis!). Cerise sur le parpaing cybernétique: une reprise excellente et originale de 'Demanufacture' de Fear Factory qui fait passer le titre d'origine pour un titre grand public. Juste jouissif!

Hop, on change à nouveau de matériel et de personnes et c'est le quatuor DARJEELING OPIUM qui prend la suite. Ce groupe de Montpellier (hop, spoiler: ce sera la même chose pour Morbid Scum), que j'avais eut l'occasion de voir il y a quelques temps, vers leur début (mixant hardcore et reggae alors, trop dispatché à mon goût) a ainsi évolué. Même si il y a encore des éléments reggae cette fois complètement imbriqués dans leur musique, le groupe est partie vers un mélange plus accrocheur de hardcore (qui m'évoque clairement Black bomb A) et d'un rock assez couillu (il y a même des poils!!) qui le fait foutrement bien. Même si le groupe ne s'est pas trouvé carré ce soir, qu'importe, eux aussi avaient de la bonne humeur à transmettre. Le tout avec le son adéquate.

MORBID SCUM prendra la place pour clôturer la soirée. Et là, en suivant la montée en puissance de la soirée, c'est terminé la rigolade. L'essentiel du public semble s'être hélas évaporé (la grosse partie de mes enfants illégitimes du début... maintenant ça va chier. Le trio nous balance sans frémir un instant un gros crust agressif qui se mêle d'autres éléments tous aussi brutaux. Le chant se partage entre Zaza la batteur et Thomas à la guitare, donnant un coté plus massif et contestataire, un peu comme si Driller Killer avait prit des acides. Comme les autres fois où je les ai vu, c'est carré, super efficace et pas fait pour faire dans la délicatesse.

Un soirée au top, toujours dans l'ambiance à la cool du Kjbi!

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