ABSENCE BETRAYAL ' Emotions'
2018 METAL RENAISSANCE RECORDS
Absence Betrayal est un duo russe, venant de Irkutsk, du coté du lac Baïkal. Et forcément, avec la Russie, on a quelque chose de complètement à part, même si on part d'une base connue. Ce disque est le premier du duo, nous offrant un disque de 9 titres pour un voyage de 45 minutes dans un univers poisseux et pas très joyeux.
Le duo nous balance un black death mélodique qui n'interdit pas des passages vraiment fougueux, vraiment inspiré par le death, pour bien se péter la nuque. Mais voilà, il n'y a pas que ça. Et c'est là
que ça devient intéressant car le duo injecte des éléments venant du monde lyric et qui nous brosse ainsi une musique riche pouvant être brutale aussi bien dans ses phases black que death (quand ces deux éléments ne fusionnent tout simplement pas dans une hybridation détonante) qui nous emmène, lors des passages vraiment mélodiques vers des paysages musicaux attrayants bien qu'un coté malsain surnage sur le tout.
Alors dire vraiment les influences du duo, alors là, pfuit, je n'en ai pas la moindre idée. Ce qui est certains, c'est que le duo a été capable de digérer ses influences, pouvant passer ainsi d'un black violent à un doom death triste pour se barrer vers un death assez brutal.
Musicalement, c'est assez complexe et les morceaux de l'album peuvent donner parfois l'impression que l'on a changé de titre alors que l'on est toujours sur le même, confirmation venant à la suite par un maillage sonore (je bloque sur le mot adéquat) nous ramenant à l'espace du titre.
Il y a beaucoup d'atmosphères qui parsèment l'album, ce qui lui donne cette densité, certes pouvant sembler suffocante, mais qui s'avère nécessaire à leur musique, lui donnant une identité. La voix black me rappelle celle de Gloomy Grim (du moins à leur début). Et les atmosphères peuvent parfois être assez étonnantes, comme sur 'Lifeless people' qui nous balance soudainement un rythme martial dans un contexte assez mélodieux mais foutrement sombre.
Il m'a fallut du temps pour pouvoir appréhender la bête, aussi pour cause de la musique, parfois très atypique que pour cette voix black qui m'irrite un peu, alors que l'album n'est pas mauvais et laisse entrevoir un potentiel intéressant.
Pour les amateurs avertis ou ceux qui veulent découvrir un groupe un peu à part avec quelque chose qui lui est propre.
Absence Betrayal est un duo russe, venant de Irkutsk, du coté du lac Baïkal. Et forcément, avec la Russie, on a quelque chose de complètement à part, même si on part d'une base connue. Ce disque est le premier du duo, nous offrant un disque de 9 titres pour un voyage de 45 minutes dans un univers poisseux et pas très joyeux.
Le duo nous balance un black death mélodique qui n'interdit pas des passages vraiment fougueux, vraiment inspiré par le death, pour bien se péter la nuque. Mais voilà, il n'y a pas que ça. Et c'est là
que ça devient intéressant car le duo injecte des éléments venant du monde lyric et qui nous brosse ainsi une musique riche pouvant être brutale aussi bien dans ses phases black que death (quand ces deux éléments ne fusionnent tout simplement pas dans une hybridation détonante) qui nous emmène, lors des passages vraiment mélodiques vers des paysages musicaux attrayants bien qu'un coté malsain surnage sur le tout.
Alors dire vraiment les influences du duo, alors là, pfuit, je n'en ai pas la moindre idée. Ce qui est certains, c'est que le duo a été capable de digérer ses influences, pouvant passer ainsi d'un black violent à un doom death triste pour se barrer vers un death assez brutal.
Musicalement, c'est assez complexe et les morceaux de l'album peuvent donner parfois l'impression que l'on a changé de titre alors que l'on est toujours sur le même, confirmation venant à la suite par un maillage sonore (je bloque sur le mot adéquat) nous ramenant à l'espace du titre.
Il y a beaucoup d'atmosphères qui parsèment l'album, ce qui lui donne cette densité, certes pouvant sembler suffocante, mais qui s'avère nécessaire à leur musique, lui donnant une identité. La voix black me rappelle celle de Gloomy Grim (du moins à leur début). Et les atmosphères peuvent parfois être assez étonnantes, comme sur 'Lifeless people' qui nous balance soudainement un rythme martial dans un contexte assez mélodieux mais foutrement sombre.
Il m'a fallut du temps pour pouvoir appréhender la bête, aussi pour cause de la musique, parfois très atypique que pour cette voix black qui m'irrite un peu, alors que l'album n'est pas mauvais et laisse entrevoir un potentiel intéressant.
Pour les amateurs avertis ou ceux qui veulent découvrir un groupe un peu à part avec quelque chose qui lui est propre.
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