AQME - Requiem'
2019 AT(H)OME - CD sortie le 12 avril 2019
AqME... 20 années d'existence et pour les fans, une triste nouvelle: cet album sera le dernier qui sera le lien avec une ultime tournée. Il y a plus triste comme moyen d'annoncer une fin, comme un laconique 'Tsumtsum, c'est fini' (remplacez Tsumtsum par un nom au choix). Donc un groupe qui aura accompagné des personnes durant 20 ans... Ca doit être un peut étrange comme état d'absorber une telle nouvelle.
AqMe... en ce qui me concerne, je n'ai jamais spécialement été touché par la musique du groupe (à l'époque de la Team Nowhere qui me passait largement au-dessus de la tête... et j'étais déjà en descente dans le death et le grind, mes genres de prédilections) avec ce souvenir que c'était plus ou moins assimilé au neo metal, genre qui m'a laissé plus ou moins indifférent, comme d'autres groupes de l'époque. Et du coup, j'arrive en terre inconnue avec cet album.
Alors, la fin du groupe, ça ne me fait rien (hormis que je pense que c'est emmerdant pour les fans...) mais voilà, avec l'envoie du label, cela me permet de jeter une oreille dessus et de voir une évolution par rapport aux morceaux que j'eus pu entendre. Alors me direz-vous? Et bien...
L'album est assurément rock, un bon gros rock efficace. Et offrant pas mal de reliefs qui évitent une linéarité qui serait... ben ce serait chiant un truc plan-plan. Et c'est un peu étrange quand on y pense une carrière qui s'arrête après 9 titres pour presque 40 minutes en guise d'adieu.
'Entre les mains' offre une excellente mise en bouche de l'album, offrant une alternance de passages assez posés opposés à d'autres plus catchy et massifs, avec un sens certain de la mélodie qui nous offre ainsi un titre qui annonce bien la couleur de l'album. Ca va être rock mais avec des subtilités accrocheuses, allant parfois caresser la pop rock (mais avec l'aspect rock marqué et assumé).
Et ce sont ces subtilités qui confèrent à l'album ce coté attachant qui m'a accroché. A l'image de 'Paradis' et le chant qui évoque, étrangement Calogéro, pour partir sur un titre alternant des passages puissants, avec une rythmique béton et ce côté Calogéro, qui s'estompent lors des passages plus puissants.
Et au fur et à mesure de l'album, on prend conscience que ce que le groupe offre, c'est quelque chose à la fois viscérale et mélancolique, tout en contraste, avec un dosage très précis pour offrir des titres qui touchent. Même si c'est du rock, celui-ci n'en est pas moins pointu. Quand celui-ci ne dérape pas vers une colère contenu, offrant un titre massif et assez agressif où même le chant offre une variété collant à l'esprit du titre, clairement le plus énervé de l'album, j'ai nommé 'Un autre signe'.
Requiem nous plonge ainsi dans un maelström complexe, où une sensibilité exacerbée n'est jamais loin d'affleurer (parlons de palettes d'émotions, voulez-vous?), dans un coté certes sombre mais qui ne renie pas non plus un certain coté positif.
Un autre élément qui participe à ce coté accrocheur vient des textes du groupe, qui chante en français (pour ceux qui l'ignorerais complètement) qui ne sont pas là pour meubler mais bien porteurs de messages et qui donnent du sens aux titres développés par AqME.
Et il m'est impossible d'évoquer 'Sans oublier', titre concluant l'album, tout en retenue et en finesse, servant en même temps de révérence du groupe à ses fans, avant de s'effacer, laissant une fin digne et un souvenir qui restera.
Requiem est vraiment un bon album de rock, sans le moindre doute, m'offrant au passage un coup d’œil sur AqMe et un très beau geste d'adieu (et de remerciement?) du groupe à ses fans.
AqME... 20 années d'existence et pour les fans, une triste nouvelle: cet album sera le dernier qui sera le lien avec une ultime tournée. Il y a plus triste comme moyen d'annoncer une fin, comme un laconique 'Tsumtsum, c'est fini' (remplacez Tsumtsum par un nom au choix). Donc un groupe qui aura accompagné des personnes durant 20 ans... Ca doit être un peut étrange comme état d'absorber une telle nouvelle.
AqMe... en ce qui me concerne, je n'ai jamais spécialement été touché par la musique du groupe (à l'époque de la Team Nowhere qui me passait largement au-dessus de la tête... et j'étais déjà en descente dans le death et le grind, mes genres de prédilections) avec ce souvenir que c'était plus ou moins assimilé au neo metal, genre qui m'a laissé plus ou moins indifférent, comme d'autres groupes de l'époque. Et du coup, j'arrive en terre inconnue avec cet album.
Alors, la fin du groupe, ça ne me fait rien (hormis que je pense que c'est emmerdant pour les fans...) mais voilà, avec l'envoie du label, cela me permet de jeter une oreille dessus et de voir une évolution par rapport aux morceaux que j'eus pu entendre. Alors me direz-vous? Et bien...
L'album est assurément rock, un bon gros rock efficace. Et offrant pas mal de reliefs qui évitent une linéarité qui serait... ben ce serait chiant un truc plan-plan. Et c'est un peu étrange quand on y pense une carrière qui s'arrête après 9 titres pour presque 40 minutes en guise d'adieu.
'Entre les mains' offre une excellente mise en bouche de l'album, offrant une alternance de passages assez posés opposés à d'autres plus catchy et massifs, avec un sens certain de la mélodie qui nous offre ainsi un titre qui annonce bien la couleur de l'album. Ca va être rock mais avec des subtilités accrocheuses, allant parfois caresser la pop rock (mais avec l'aspect rock marqué et assumé).
Et ce sont ces subtilités qui confèrent à l'album ce coté attachant qui m'a accroché. A l'image de 'Paradis' et le chant qui évoque, étrangement Calogéro, pour partir sur un titre alternant des passages puissants, avec une rythmique béton et ce côté Calogéro, qui s'estompent lors des passages plus puissants.
Et au fur et à mesure de l'album, on prend conscience que ce que le groupe offre, c'est quelque chose à la fois viscérale et mélancolique, tout en contraste, avec un dosage très précis pour offrir des titres qui touchent. Même si c'est du rock, celui-ci n'en est pas moins pointu. Quand celui-ci ne dérape pas vers une colère contenu, offrant un titre massif et assez agressif où même le chant offre une variété collant à l'esprit du titre, clairement le plus énervé de l'album, j'ai nommé 'Un autre signe'.
Requiem nous plonge ainsi dans un maelström complexe, où une sensibilité exacerbée n'est jamais loin d'affleurer (parlons de palettes d'émotions, voulez-vous?), dans un coté certes sombre mais qui ne renie pas non plus un certain coté positif.
Un autre élément qui participe à ce coté accrocheur vient des textes du groupe, qui chante en français (pour ceux qui l'ignorerais complètement) qui ne sont pas là pour meubler mais bien porteurs de messages et qui donnent du sens aux titres développés par AqME.
Et il m'est impossible d'évoquer 'Sans oublier', titre concluant l'album, tout en retenue et en finesse, servant en même temps de révérence du groupe à ses fans, avant de s'effacer, laissant une fin digne et un souvenir qui restera.
Requiem est vraiment un bon album de rock, sans le moindre doute, m'offrant au passage un coup d’œil sur AqMe et un très beau geste d'adieu (et de remerciement?) du groupe à ses fans.
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