SEBUM EXCESS PRODUCTION / KYST / TUMBERO
2018 Inhuman Homicide Records - CD
Ami(e)s de la poésie, voici votre moment de détente et de débauche, avec ce splendide split avec 3 groupes faisant dans la douceur et la mélancolie. Ou pas. Pour 27 poésies pour 31 minutes de fête.
On commence avec Sebum Excess Production, qui nous vient de la riante contrée qu'est le Brésil. produit de la folie de Glésio Torres, aidé par Davi Ambrosio à la guitare. Et on découvre ainsi la vision en 9 titres que le duo propose, au travers d'un goregrind teinté noise, bien dégueux, aux titres conceptuels (on y retrouve systématiquement une histoire de Cyst). Les titres sont globalement courts, très rapide et envoient le steak frais, avec le reste de la carcasse. Ça va vite, c'est complètement fou et c'est vachement bon, aidé aussi par une production très correcte. Pas de paroles mais qu'importe car les compos font mouches, tout en étant différentes les unes des autres, ouvertes parfois par un sample de film. C'est festif, brutal et fun!
Enchaîne ensuite Kyst. On man band ayant déjà des chros dans ce blog et dans le passé du blog, on est en terrain connu. Kyst vient de Normandie et est la folie d'un homme, le dénommé Groubeurk, homme aux multiples projets, dont je ne révélerais pas l'identité secrète (Tu peux compter sur moi Manu!). Ici, on a droit à 7 titres de pur Kyst, dans sa plus grande gloire et sa vision avec un son plus gras (raw diront certains) que SEP mais dont les vocaux sont plus vers le brutal death teinté de gore, avec un mur de guitare qui est là pour tout pulvériser. Les titres sont plus longs, plus étoffés et aussi, avec un certain humour (notamment dans les samples). Ici, le goregrind prend parfois une voix plus mid-tempo, offrant une plus grande amplitude de rythmes (parce que qu'en ça part dans le rapide, c'est rapide!). Les titres ne demeurent pas moins brutaux car Kyst n'est pas là pour faire de la figuration. Faut pas déconner de trop non plus!
Tumbero conclut ce split avec les 11 derniers titres. C'est là encore un one man band énervé venant lui de l'Argentine. Lui aussi propose des titres fort concis en général. Là aussi, on a un goregrind avec des relents brutal death, s'avérant foutrement efficace, avec des pointes de folies fulgurantes. Le son est lui aussi proche du raw sans être non plus dégueulasse car il est très audible, renvoyant un au son d'il y a quelques années, que les jeunes de moins de 20 ans ne connaissent pas, dixit Charles Aznavour. On préférera le terme chaleureux tiens. Le chant est vraiment guttural, partagé avec un autre plus hystérique. Les titres, bien que courts ne sont pas nécessairement ultra rapides, Tumbero jouant la carte de la subtilité pour mieux niquer notre cerveau. Et ça fait un sacré carton ce carnage!
Encore un split de choix par Inhuman Homicide Records!
Ami(e)s de la poésie, voici votre moment de détente et de débauche, avec ce splendide split avec 3 groupes faisant dans la douceur et la mélancolie. Ou pas. Pour 27 poésies pour 31 minutes de fête.
On commence avec Sebum Excess Production, qui nous vient de la riante contrée qu'est le Brésil. produit de la folie de Glésio Torres, aidé par Davi Ambrosio à la guitare. Et on découvre ainsi la vision en 9 titres que le duo propose, au travers d'un goregrind teinté noise, bien dégueux, aux titres conceptuels (on y retrouve systématiquement une histoire de Cyst). Les titres sont globalement courts, très rapide et envoient le steak frais, avec le reste de la carcasse. Ça va vite, c'est complètement fou et c'est vachement bon, aidé aussi par une production très correcte. Pas de paroles mais qu'importe car les compos font mouches, tout en étant différentes les unes des autres, ouvertes parfois par un sample de film. C'est festif, brutal et fun!
Enchaîne ensuite Kyst. On man band ayant déjà des chros dans ce blog et dans le passé du blog, on est en terrain connu. Kyst vient de Normandie et est la folie d'un homme, le dénommé Groubeurk, homme aux multiples projets, dont je ne révélerais pas l'identité secrète (Tu peux compter sur moi Manu!). Ici, on a droit à 7 titres de pur Kyst, dans sa plus grande gloire et sa vision avec un son plus gras (raw diront certains) que SEP mais dont les vocaux sont plus vers le brutal death teinté de gore, avec un mur de guitare qui est là pour tout pulvériser. Les titres sont plus longs, plus étoffés et aussi, avec un certain humour (notamment dans les samples). Ici, le goregrind prend parfois une voix plus mid-tempo, offrant une plus grande amplitude de rythmes (parce que qu'en ça part dans le rapide, c'est rapide!). Les titres ne demeurent pas moins brutaux car Kyst n'est pas là pour faire de la figuration. Faut pas déconner de trop non plus!
Tumbero conclut ce split avec les 11 derniers titres. C'est là encore un one man band énervé venant lui de l'Argentine. Lui aussi propose des titres fort concis en général. Là aussi, on a un goregrind avec des relents brutal death, s'avérant foutrement efficace, avec des pointes de folies fulgurantes. Le son est lui aussi proche du raw sans être non plus dégueulasse car il est très audible, renvoyant un au son d'il y a quelques années, que les jeunes de moins de 20 ans ne connaissent pas, dixit Charles Aznavour. On préférera le terme chaleureux tiens. Le chant est vraiment guttural, partagé avec un autre plus hystérique. Les titres, bien que courts ne sont pas nécessairement ultra rapides, Tumbero jouant la carte de la subtilité pour mieux niquer notre cerveau. Et ça fait un sacré carton ce carnage!
Encore un split de choix par Inhuman Homicide Records!
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