WARKULT 'The Wrong Mood'
2017 WARKULT - Ep 5 titres
Warkult... Groupe dieppois formé en 2002 par le monsieur qui vocalise dans le micro (le chanteur quoi), il nous offre sa quatrième offrande, après avoir eu l'idée de nous contacté via la superbe page facebook du blog. Quand ma femme m'a parlé de normands et de metal extrême, mon sang normand n'a fait qu'un tour. Le groupe, dans sa mansuétude, a donc envoyé un cd à Hervé et moi-même. Voilà donc la fabuleuse histoire de comment ce disque est arrivé entre mes mains.
Cet Ep est intéressant, car avec les évolutions du line-up, les titres présentent une certaine évolution qu'elle est bien et vient placer Dieppe dans le domaine des fiefs où des énervés sévissent - pour notre plus grand bonheur (honnêtement, je n'aurais jamais pensé à Dieppe si on me demandait de nommer des villes où des barbares musicaux sévissent...). Au son d'un registre oscillant entre black, death et thrash. Rien que ça.
5 titres, c'est certes assez peu (surtout par rapport à la densité enfermée dedans) mais suffisamment pour se faire une bonne idée du potentiel barbare des descendants de vikings ( si ils sont tous normands. Au pire, on s'en fout. Ça dépote!). Le groupe exprime sa vision de notre société déliquescente jusque dans les replis de la scène metal, où il est vrai, les poseurs sont casse-couille (sans évoquer le cas des poseurs karaté dance des concerts...). Donc on va faire assez simple: un titre, un blabla.
Punishment of life: c'est un titre qui va direct dans la forme la plus accessible du metal extrême: le thrash. Et ils ne sont pas là pour faire dans la dentelle. Il n'en est pas moins rapide et agressif. Le titre est carré de chez carré et offre un sacré mordant, dont les 3 minutes ne se voient pas défiler (comme pour les autres titres d'ailleurs...). Le chant est très agressif, sortant du champs de registre purement thrash et allant voir vers des plans black/death vraiment pas dégueux.
Border line: Là, on part dans un registre plus violent, nettement plus brutal, lorgnant vers des choses douces et délicates comme le death, avec une rythmique faite pour briser des jambes (à minima). Foutrement agressif, au mur de guitares bien massif, il laisse venir des phases plus lentes, plus violentes de leur pachydermique lourdeurs (ouais, pléonasme!!!). Ici, on oublie le coté musicalité = festivité car on est plus dans brutalité = fisticité. Le titre fait encore plus mal que le premier.
Millions of millions: On reste dans un titre brutal, plus musical mais plus death encore, ce death que les années 90 offraient. Le titre est varié dans les rythmiques, avec des passages presque mélodique (mais pas mélodique tapette hein, cela s'entend). Il y a des phases très intense qui déboitent sévère, idéales pour sedémembrer secouer le corps joyeusement. Les cervicales vont morfler avec lui!
War to gods: Une introduction mélodieuse commence le morceau pendant 20 secondes avant que commencent les hostilités. Ici, il y a des réminiscences black point honteuse, associé à des éléments death très efficace. Ben ouais, on peut parler de black death ici (même si le coté death domine mais les lignes de guitares qui sonnent black défoncent en règle), avec un titre vraiment très structuré qui distille une brutalité de bout en bout, au travers de différents segments offrant une efficacité redoutable. Des fulgurances jaillissent parfois, pures trouvailles pour mettre en lumière la virulence du morceau. Le morceau est le plus long avec ses 5'30'', offrant au groupe la possibilité de se lâcher.
Black jack: Le titre le plus sombre de l'Ep est ici. On oublie les fulgurances et autres accélérations bestiales. Ici, la violence est dans une certaine lenteur (non sans de brefs passages très intenses) assumée, un mid-tempo pas dégueux. Comme je l'ai dit, c'est très sombre, jusque dans les structures mélodiques, offrant ainsi une autre facette de Warkult.
Un des liens de tous les titres que je ne peux pas passer sous silence est le chant. Berdoune envoie du lourd avec un chant qui a un spectre assez large, passant du thrash au death, en faisant un détour par des choses plus alambiqué comme l'indus ou le black, quand il se fâche sévèrement. Il racle large mais racle bien et surtout, efficacement. Il n'est pas là pour faire de la figuration et participe aisément à la charge qu'offre Warkult.
Un très bon Ep pour découvrir un groupe au gros potentiel qui doit vraiment buter en live!
Warkult... Groupe dieppois formé en 2002 par le monsieur qui vocalise dans le micro (le chanteur quoi), il nous offre sa quatrième offrande, après avoir eu l'idée de nous contacté via la superbe page facebook du blog. Quand ma femme m'a parlé de normands et de metal extrême, mon sang normand n'a fait qu'un tour. Le groupe, dans sa mansuétude, a donc envoyé un cd à Hervé et moi-même. Voilà donc la fabuleuse histoire de comment ce disque est arrivé entre mes mains.
Cet Ep est intéressant, car avec les évolutions du line-up, les titres présentent une certaine évolution qu'elle est bien et vient placer Dieppe dans le domaine des fiefs où des énervés sévissent - pour notre plus grand bonheur (honnêtement, je n'aurais jamais pensé à Dieppe si on me demandait de nommer des villes où des barbares musicaux sévissent...). Au son d'un registre oscillant entre black, death et thrash. Rien que ça.
5 titres, c'est certes assez peu (surtout par rapport à la densité enfermée dedans) mais suffisamment pour se faire une bonne idée du potentiel barbare des descendants de vikings ( si ils sont tous normands. Au pire, on s'en fout. Ça dépote!). Le groupe exprime sa vision de notre société déliquescente jusque dans les replis de la scène metal, où il est vrai, les poseurs sont casse-couille (sans évoquer le cas des poseurs karaté dance des concerts...). Donc on va faire assez simple: un titre, un blabla.
Punishment of life: c'est un titre qui va direct dans la forme la plus accessible du metal extrême: le thrash. Et ils ne sont pas là pour faire dans la dentelle. Il n'en est pas moins rapide et agressif. Le titre est carré de chez carré et offre un sacré mordant, dont les 3 minutes ne se voient pas défiler (comme pour les autres titres d'ailleurs...). Le chant est très agressif, sortant du champs de registre purement thrash et allant voir vers des plans black/death vraiment pas dégueux.
Border line: Là, on part dans un registre plus violent, nettement plus brutal, lorgnant vers des choses douces et délicates comme le death, avec une rythmique faite pour briser des jambes (à minima). Foutrement agressif, au mur de guitares bien massif, il laisse venir des phases plus lentes, plus violentes de leur pachydermique lourdeurs (ouais, pléonasme!!!). Ici, on oublie le coté musicalité = festivité car on est plus dans brutalité = fisticité. Le titre fait encore plus mal que le premier.
Millions of millions: On reste dans un titre brutal, plus musical mais plus death encore, ce death que les années 90 offraient. Le titre est varié dans les rythmiques, avec des passages presque mélodique (mais pas mélodique tapette hein, cela s'entend). Il y a des phases très intense qui déboitent sévère, idéales pour se
War to gods: Une introduction mélodieuse commence le morceau pendant 20 secondes avant que commencent les hostilités. Ici, il y a des réminiscences black point honteuse, associé à des éléments death très efficace. Ben ouais, on peut parler de black death ici (même si le coté death domine mais les lignes de guitares qui sonnent black défoncent en règle), avec un titre vraiment très structuré qui distille une brutalité de bout en bout, au travers de différents segments offrant une efficacité redoutable. Des fulgurances jaillissent parfois, pures trouvailles pour mettre en lumière la virulence du morceau. Le morceau est le plus long avec ses 5'30'', offrant au groupe la possibilité de se lâcher.
Black jack: Le titre le plus sombre de l'Ep est ici. On oublie les fulgurances et autres accélérations bestiales. Ici, la violence est dans une certaine lenteur (non sans de brefs passages très intenses) assumée, un mid-tempo pas dégueux. Comme je l'ai dit, c'est très sombre, jusque dans les structures mélodiques, offrant ainsi une autre facette de Warkult.
Un des liens de tous les titres que je ne peux pas passer sous silence est le chant. Berdoune envoie du lourd avec un chant qui a un spectre assez large, passant du thrash au death, en faisant un détour par des choses plus alambiqué comme l'indus ou le black, quand il se fâche sévèrement. Il racle large mais racle bien et surtout, efficacement. Il n'est pas là pour faire de la figuration et participe aisément à la charge qu'offre Warkult.
Un très bon Ep pour découvrir un groupe au gros potentiel qui doit vraiment buter en live!
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