WILDSPEAKER 'Spreading Adder'
2017 Prosthetic records - CD digipack
Joie de vivre et bonheur ici: https://youtu.be/4ll-YlUTMg0
Wildspeaker est aussi un jeune groupe intéressant, venant de Dallas où il me semble, à l'écoute de leur album, que la vie là-bas, ce doit être un sacré tas de merde. Ou cette ville est la plus chiante du monde, à cause de son univers impitoyable (ou pitoyable?). Alors pour les amateurs, ce groupe est un groupe à chanteuse. Mais pas du tout à la Nightwish ou je ne sais quoi d'autre. ici, c'est du sérieux. Du bon gros sérieux. Il suffit de voir la pochette, sobre, sombre et d'une rare subtilité.
Wildspeaker offre une musique assez caractéristique, bien éloignée de ce que l'on tendrait à connaitre. Intense, sombre, limite idéal pour un enterrement (genre rapide l'enterrement...), le groupe balance quelque chose que l'on pourrait nommer black sudge hardcore avec relent crust. Rien que ça.
L'aspect black sludge marque directement l'oreille et notre attention. Tour à tour rapide puis lent, très lourd, l'ensemble dépote vraiment, même dans les phases les plus engluées dans le sludge. Pour donner une idée du truc, ce n'est pas possible. Il faut vraiment écouter ce mélange improbable.
L'aspect hardcore de l'objet se retrouve à la fois dans la musique, lors de passages caractéristiques mais aussi dans la voix, sur laquelle je vais revenir plus loin.
Les titres sont indifféremments longs ou courts, ce n'est pas là une importance dans la musique du groupe. Les longs peuvent être à la fois lents et très rapides et les titres courts, intense et furieux mais lourds. Le groupe aime mêler ces aspects à priori contradictoires dans une musique qui s'apparente au fur et à mesure de l'écoute d'une expérience et d'un voyage dans les méandres de ce qu'il y a de plus sombre dans notre société et de régurgiter le constat. Une sorte d'éructation contestataire quoi.
Le groupe utilise pour ce savoir faire tout ce qu'il peut, au travers de larsens, de breaks, de dissonances, de vélocité, de dextérité... Tout en prenant soin de garder l'ambiance délétère sombre créée dès les premières notes de l'album. c'est à la fois un mur qui s'écroule sur nous comme un kidnapping dans un monde sombre (et accessoirement, cet album peut être une bonne bande sonore pour écrire ou dessiner). Il n'en demeure pas moins que l'impact du groupe touche à l'âme et confère dans certains passages au sublime en injectant une mélodie aérienne soudaine.
La voix, elle, est donc celle d'une dame, Natalie. Et elle est très loin des standards en règle dans le genre. Très plaintive, à la fois black et hardcore, tout en ayant cette spécificité vocale lié au sludge, la décrire n'est point aisé pour moi. Mais elle est bien présente, aspect essentiel du groupe. Parfois lente, déclamante, elle n'hésite pas à aller dans la rapidité, se percher dans un mixe black sludge assez détonant. Et participe clairement aux ambiances qui font l'identité d'un album fort riche et que les amateurs d'extrêmes devraient au moins écouter.
Joie de vivre et bonheur ici: https://youtu.be/4ll-YlUTMg0
Wildspeaker est aussi un jeune groupe intéressant, venant de Dallas où il me semble, à l'écoute de leur album, que la vie là-bas, ce doit être un sacré tas de merde. Ou cette ville est la plus chiante du monde, à cause de son univers impitoyable (ou pitoyable?). Alors pour les amateurs, ce groupe est un groupe à chanteuse. Mais pas du tout à la Nightwish ou je ne sais quoi d'autre. ici, c'est du sérieux. Du bon gros sérieux. Il suffit de voir la pochette, sobre, sombre et d'une rare subtilité.
Wildspeaker offre une musique assez caractéristique, bien éloignée de ce que l'on tendrait à connaitre. Intense, sombre, limite idéal pour un enterrement (genre rapide l'enterrement...), le groupe balance quelque chose que l'on pourrait nommer black sudge hardcore avec relent crust. Rien que ça.
L'aspect black sludge marque directement l'oreille et notre attention. Tour à tour rapide puis lent, très lourd, l'ensemble dépote vraiment, même dans les phases les plus engluées dans le sludge. Pour donner une idée du truc, ce n'est pas possible. Il faut vraiment écouter ce mélange improbable.
L'aspect hardcore de l'objet se retrouve à la fois dans la musique, lors de passages caractéristiques mais aussi dans la voix, sur laquelle je vais revenir plus loin.
Les titres sont indifféremments longs ou courts, ce n'est pas là une importance dans la musique du groupe. Les longs peuvent être à la fois lents et très rapides et les titres courts, intense et furieux mais lourds. Le groupe aime mêler ces aspects à priori contradictoires dans une musique qui s'apparente au fur et à mesure de l'écoute d'une expérience et d'un voyage dans les méandres de ce qu'il y a de plus sombre dans notre société et de régurgiter le constat. Une sorte d'éructation contestataire quoi.
Le groupe utilise pour ce savoir faire tout ce qu'il peut, au travers de larsens, de breaks, de dissonances, de vélocité, de dextérité... Tout en prenant soin de garder l'ambiance délétère sombre créée dès les premières notes de l'album. c'est à la fois un mur qui s'écroule sur nous comme un kidnapping dans un monde sombre (et accessoirement, cet album peut être une bonne bande sonore pour écrire ou dessiner). Il n'en demeure pas moins que l'impact du groupe touche à l'âme et confère dans certains passages au sublime en injectant une mélodie aérienne soudaine.
La voix, elle, est donc celle d'une dame, Natalie. Et elle est très loin des standards en règle dans le genre. Très plaintive, à la fois black et hardcore, tout en ayant cette spécificité vocale lié au sludge, la décrire n'est point aisé pour moi. Mais elle est bien présente, aspect essentiel du groupe. Parfois lente, déclamante, elle n'hésite pas à aller dans la rapidité, se percher dans un mixe black sludge assez détonant. Et participe clairement aux ambiances qui font l'identité d'un album fort riche et que les amateurs d'extrêmes devraient au moins écouter.
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