SEPTICFLESH 'Codex omega'
2017 Season of myst - Double CD digipack qui claque sa mère
Pour ceux qui ne sauraient point ce qu'est ce groupe, un petit extrait: https://youtu.be/gSE0UPuiVnM
Ça y est, il est là! Le dernier Septicflesh, avec le nouveau batteur (qui avait un véritable challenge avec le niveau du précèdent batteur). Du coup, certains ou certaines auraient pu douter et craindre un virage étrange (hip hop jazz, rap à la Jul...). Alors pour ces personnes, allez vite consulter un super spécialiste, parce que vous m'inquiétez beaucoup.
Bon, commençons. Cet album comprend deux CD, offrant les deux facettes du groupe. Ce qui est cool d'ailleurs, la seconde facette n'étant pas la moindre non plus en intérêt. Le premier disque offre donc l'album dans sa forme pure et dure, à savoir 10 titres très travaillés et ciselés pour 47 minutes d'intensité. Fidèle à lui-même, le combo explore cette voie qui lui sied, celle d'un death symphonique ne reniant pas la brutalité.
Et dès le début, ça fait très mal et ça rassure le fan qui aurait pu craindre je ne sais trop quoi, comme le prouve 'Dante's Inferno'. Et celui-ci n'est qu'une ouverture sur un univers très riche, repoussant les limites de l'univers musical que créer ces grecs. Et on comprend aussi très vite qu'ils ne sont pas là pour faire de la décoration ou être de simples figurants. Alors oui, il y a des passages clairement symphoniques, dans le sens strict du terme, offrant des plages d'ambiances juste hallucinantes, permettant de faire sentir par un certain contraste la violence que maîtrise le groupe, au travers des morceaux parfois très alambiqués.
L'utilisation de l'orchestre philharmonique de Prague ainsi que d'instruments traditionnels offre aussi une part importante de cette dimension particulière de la musique de Septicflesh.
La violence n'est pas non-stop, c'est aussi un point fort du groupe. Il sait mener des sections entières dans des sphères plus 'calmes', mais sans non plus tomber dans la niaiserie ou une voie type metal tapette (oui, c'est un concept à saisir).
Les rythmiques peuvent allègrement passer d'un tempo régulier assez martial à une déferlante de violence avant un passage symphonique où la lourdeur de la base death offre des relents de doom.
Les titres sont vraiment travaillés, offrant une très grande variété entre eux, tout en conservant cette voie de base du groupe. Bon alors oui, je dois bien l'avouer, étant un mordu du groupe, je ne peux pas dire vraiment du mal (de toute façon, rien à dire de mauvais...).
Certains titres dégagent vraiment une très grande intensité, très marquante. Je pense notamment à 'Faceless Queen' ou 'Dark art', avec sa rythmique parfois rouleau compresseur.
Autre point essentiel de la musique du groupe, ce sont les vocaux et notamment les apports de ténors, bassons, altos et sopranos, dans les choeurs ou bien en retrouvant cette voix si caractéristique qui les accompagne depuis au moins Revolution DNA ('Faceless Queen' vous donnera exactement ce que je veux dire, en plus de son apparition sur d'autres titres). Et putain, ça fait du bien, cette voix un peu nasillarde, dérangeante mais au chant juste sublime. En parfait contraste/mariage du chant guttural qui déboîte toujours autant.
Le second disque offre 24 minutes et 3 titres directement dans la musique classique contemporaine, offrant une vision du travail effectué par Christos sur les parties symphonique et de sa façon de concevoir l’univers musical, que l'on retrouve dans Chaostar, en plus sombre. Et cela permet de pendre la mesure de cette facette, d'où son intérêt important, nous ouvrant une porte sur un univers musical que l'on ne connait pas trop nécessairement.
Un putain d'album à avoir, une autre pièce majeure des grecs incontournables.
Pour ceux qui ne sauraient point ce qu'est ce groupe, un petit extrait: https://youtu.be/gSE0UPuiVnM
Ça y est, il est là! Le dernier Septicflesh, avec le nouveau batteur (qui avait un véritable challenge avec le niveau du précèdent batteur). Du coup, certains ou certaines auraient pu douter et craindre un virage étrange (hip hop jazz, rap à la Jul...). Alors pour ces personnes, allez vite consulter un super spécialiste, parce que vous m'inquiétez beaucoup.
Bon, commençons. Cet album comprend deux CD, offrant les deux facettes du groupe. Ce qui est cool d'ailleurs, la seconde facette n'étant pas la moindre non plus en intérêt. Le premier disque offre donc l'album dans sa forme pure et dure, à savoir 10 titres très travaillés et ciselés pour 47 minutes d'intensité. Fidèle à lui-même, le combo explore cette voie qui lui sied, celle d'un death symphonique ne reniant pas la brutalité.
Et dès le début, ça fait très mal et ça rassure le fan qui aurait pu craindre je ne sais trop quoi, comme le prouve 'Dante's Inferno'. Et celui-ci n'est qu'une ouverture sur un univers très riche, repoussant les limites de l'univers musical que créer ces grecs. Et on comprend aussi très vite qu'ils ne sont pas là pour faire de la décoration ou être de simples figurants. Alors oui, il y a des passages clairement symphoniques, dans le sens strict du terme, offrant des plages d'ambiances juste hallucinantes, permettant de faire sentir par un certain contraste la violence que maîtrise le groupe, au travers des morceaux parfois très alambiqués.
L'utilisation de l'orchestre philharmonique de Prague ainsi que d'instruments traditionnels offre aussi une part importante de cette dimension particulière de la musique de Septicflesh.
La violence n'est pas non-stop, c'est aussi un point fort du groupe. Il sait mener des sections entières dans des sphères plus 'calmes', mais sans non plus tomber dans la niaiserie ou une voie type metal tapette (oui, c'est un concept à saisir).
Les rythmiques peuvent allègrement passer d'un tempo régulier assez martial à une déferlante de violence avant un passage symphonique où la lourdeur de la base death offre des relents de doom.
Les titres sont vraiment travaillés, offrant une très grande variété entre eux, tout en conservant cette voie de base du groupe. Bon alors oui, je dois bien l'avouer, étant un mordu du groupe, je ne peux pas dire vraiment du mal (de toute façon, rien à dire de mauvais...).
Certains titres dégagent vraiment une très grande intensité, très marquante. Je pense notamment à 'Faceless Queen' ou 'Dark art', avec sa rythmique parfois rouleau compresseur.
Autre point essentiel de la musique du groupe, ce sont les vocaux et notamment les apports de ténors, bassons, altos et sopranos, dans les choeurs ou bien en retrouvant cette voix si caractéristique qui les accompagne depuis au moins Revolution DNA ('Faceless Queen' vous donnera exactement ce que je veux dire, en plus de son apparition sur d'autres titres). Et putain, ça fait du bien, cette voix un peu nasillarde, dérangeante mais au chant juste sublime. En parfait contraste/mariage du chant guttural qui déboîte toujours autant.
Le second disque offre 24 minutes et 3 titres directement dans la musique classique contemporaine, offrant une vision du travail effectué par Christos sur les parties symphonique et de sa façon de concevoir l’univers musical, que l'on retrouve dans Chaostar, en plus sombre. Et cela permet de pendre la mesure de cette facette, d'où son intérêt important, nous ouvrant une porte sur un univers musical que l'on ne connait pas trop nécessairement.
Un putain d'album à avoir, une autre pièce majeure des grecs incontournables.
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