SUBLIME CADAVERIC DECOMPOSITION 'Raping Angels in Hell'
2017 ANIMATE RECORDS - CD Digipack Sortie en septembre 2017
Le nouvel album des parisiens de SCD, formé en 1996 (putain, 21 ans déjà!!!) est arrivé! Et il faut bien l'avouer, celui-ci fait très, mais alors, très mal! Un véritable album de malades pour des malades! Un thérapie par la violence! Le groupe, dans le cadre du Mosh fest 3 en mai dernier, nous avait fait la surprise de jouer, dans la moitié du set, la moitié du nouvel album. En live, c'est clair que cela a été furieux!! (https://youtu.be/pb797kRby5I , pour vous faire une idée de la furie!)
Et là, ô joie immense, voici l'objet de bien des envies (surtout en ce qui me concerne, lorsque le groupe était passé en 2013, avec l'info que le groupe bossait sur ce nouvel album, avec un retour à l'esprit gore, après leur précédent opus de 2011, lui aussi excellent. Alors me direz-vous (ou pas, c'est selon en fait...)?
Et bien, la réponse se fait en 43 minutes et 12 arguments clairement imparables! Je ne parlerais pas de la production ou du son, qui sont juste irréprochables et bien puissant, dégageant brutalement l'énergie (nucléaire?) enfermée (magiquement?) sur cette rondelle de plastique qui transpire la brutalité! Bon, si un peu quand même: celle-ci est nickelle et vraiment puissante, sans non plus noyer un éléments au milieu des autres. Un juste milieu qui permet de profiter de toutes les subtilités que le groupe à glisser dans cet album. Je vous ai dit que c'est un album de malades?
Dès le premier titre, Sabbth nights (The impure reptile) donne le ton: violence, technicité et surtout, le groupe se fait plaisir! Le chant entame directement le morceau, qui passe sans la moindre fioriture! C'est très intense, très direct! Le groupe, dans une base death grind, injecte d'autres éléments, se faisant clairement plaisir. Et on retrouve du coup cet esprit sur tous les titres.
Et le mélange se veut juste une tuerie: on retrouve des éléments aussi divers que des lignes black metal ou presque deathcore, mais toujours en touches subtiles, sans que ce soit trop. car là est le secret: le dosage millimétré pour bien te détruire le crane lorsque ta tête se déboîtera de ton coup pour s'éclater contre un mur (car tu te seras un poil trop agité... Tssss, petit maladroit!). Ce mélange de style, dans la structure, me direz-vous, d'autres l'on fait avant. Et le font. Certes, c'est vrai. Mais là, le groupe attaque la chose par un angle différents, réussissant à créer une sorte d'alliage musicale qui n'offre pas de rugosités sur lesquelles on pourrait tiquer (tac).
Certains titres prennent le temps d'explorer un peu le temps et leur univers musical, toujours en restant dans la brutalité efficace. Mais il y a aussi deux titres nettement plus concis, comme Spark of Being, dans un esprit gore grind.
Et oui, car c'est aussi ça que signe cet album: un retour du porno gore, au travers des vocaux. Car Seb aussi se fait plaisir, avec une variété de vocaux, lui permettant tout simplement de s'éclater! Il n'hésite pas le moins du monde à basculer dans différents registres, sans prévenir, apportant un impact plus important encore aux morceaux. L'intensité des morceaux vient donc de cette combinaison alchimique entre techniques musicales et vocaux chirurgicaux. Et cela créer des ambiances de titres, auxquelles des breaks très intenses donnent une dimension particulière. Comme le prouve Ruddy Sleep (the remains), avec sa rythmique presque industrielle, toujours dans cet esprit death/gore grind, permettant au groupe de viré dans des passages rapides en subtilités.
Dans cet album, tout va vite, même dans des passages plus 'relaxes', qui ne sont qu'un leurre subtile pour mieux dépoter derrière! Et putain, ça le fait vraiment! L'auditeur est pris dès le début dans la toile musicale tendue par le groupe. Et il n'y a rien auquel on peut résister. Et le coup de grâce est asséné avec le magistrale titre éponyme Raping angels in hell, qui est un véritable condensé d'intensité et de ce que l'on retrouve dans l'album. Le titre est encore plus dense que les autres, retrouvant des lignes black metal par petites touches, offrant une autre dimension à la brutalité du groupe, surtout en arrivant à le fusionner avec leur vision du gore grind. Des breaks sont là pour bien marquer le coup, créer de véritables parties indissociables des autres. Et la ligne mélodique qui domine dans ce titre est un véritable piège, gravant le titre complet dans ta tête, pour ton karaoké mental personnel.
Et c'est aussi une des force de cet album, en plus de ce qui est déjà cité. C'est même une force du groupe de faire des titres qui se grave dans ton esprit (une preuve? Duty, le premier titre de l'album Sheep'n'Guns. Te restera en tête!)
Et cet album n'a strictement rien à jeter dedans ou à dire 'Ha oui mais là, c'est bof...'. Clairement pas. Et comme toujours, Seb signe aussi l'artwork de l'objet qui est superbe et très soigné, offrant au son une imagerie qui lui colle parfaitement, dans la continuité de ce retour à l'esprit porno gore mixé à ce death grind de malade. C'est clairement un album incontournable que tout fan d'extrême se doit de posséder et qui entre dans le panthéon du genre. Six ans entre Sheep'n'guns et ce brûlot qu'est Raping Angels in hell, signant un retour de l'esprit porno gore au service de SCD et putain, ça valait vraiment le coup d'attendre. Car on a là leur album le plus abouti, alors que le groupe s'est lâché! Juste parfait.
Le nouvel album des parisiens de SCD, formé en 1996 (putain, 21 ans déjà!!!) est arrivé! Et il faut bien l'avouer, celui-ci fait très, mais alors, très mal! Un véritable album de malades pour des malades! Un thérapie par la violence! Le groupe, dans le cadre du Mosh fest 3 en mai dernier, nous avait fait la surprise de jouer, dans la moitié du set, la moitié du nouvel album. En live, c'est clair que cela a été furieux!! (https://youtu.be/pb797kRby5I , pour vous faire une idée de la furie!)
Et là, ô joie immense, voici l'objet de bien des envies (surtout en ce qui me concerne, lorsque le groupe était passé en 2013, avec l'info que le groupe bossait sur ce nouvel album, avec un retour à l'esprit gore, après leur précédent opus de 2011, lui aussi excellent. Alors me direz-vous (ou pas, c'est selon en fait...)?
Et bien, la réponse se fait en 43 minutes et 12 arguments clairement imparables! Je ne parlerais pas de la production ou du son, qui sont juste irréprochables et bien puissant, dégageant brutalement l'énergie (nucléaire?) enfermée (magiquement?) sur cette rondelle de plastique qui transpire la brutalité! Bon, si un peu quand même: celle-ci est nickelle et vraiment puissante, sans non plus noyer un éléments au milieu des autres. Un juste milieu qui permet de profiter de toutes les subtilités que le groupe à glisser dans cet album. Je vous ai dit que c'est un album de malades?
Dès le premier titre, Sabbth nights (The impure reptile) donne le ton: violence, technicité et surtout, le groupe se fait plaisir! Le chant entame directement le morceau, qui passe sans la moindre fioriture! C'est très intense, très direct! Le groupe, dans une base death grind, injecte d'autres éléments, se faisant clairement plaisir. Et on retrouve du coup cet esprit sur tous les titres.
Et le mélange se veut juste une tuerie: on retrouve des éléments aussi divers que des lignes black metal ou presque deathcore, mais toujours en touches subtiles, sans que ce soit trop. car là est le secret: le dosage millimétré pour bien te détruire le crane lorsque ta tête se déboîtera de ton coup pour s'éclater contre un mur (car tu te seras un poil trop agité... Tssss, petit maladroit!). Ce mélange de style, dans la structure, me direz-vous, d'autres l'on fait avant. Et le font. Certes, c'est vrai. Mais là, le groupe attaque la chose par un angle différents, réussissant à créer une sorte d'alliage musicale qui n'offre pas de rugosités sur lesquelles on pourrait tiquer (tac).
Certains titres prennent le temps d'explorer un peu le temps et leur univers musical, toujours en restant dans la brutalité efficace. Mais il y a aussi deux titres nettement plus concis, comme Spark of Being, dans un esprit gore grind.
Et oui, car c'est aussi ça que signe cet album: un retour du porno gore, au travers des vocaux. Car Seb aussi se fait plaisir, avec une variété de vocaux, lui permettant tout simplement de s'éclater! Il n'hésite pas le moins du monde à basculer dans différents registres, sans prévenir, apportant un impact plus important encore aux morceaux. L'intensité des morceaux vient donc de cette combinaison alchimique entre techniques musicales et vocaux chirurgicaux. Et cela créer des ambiances de titres, auxquelles des breaks très intenses donnent une dimension particulière. Comme le prouve Ruddy Sleep (the remains), avec sa rythmique presque industrielle, toujours dans cet esprit death/gore grind, permettant au groupe de viré dans des passages rapides en subtilités.
Dans cet album, tout va vite, même dans des passages plus 'relaxes', qui ne sont qu'un leurre subtile pour mieux dépoter derrière! Et putain, ça le fait vraiment! L'auditeur est pris dès le début dans la toile musicale tendue par le groupe. Et il n'y a rien auquel on peut résister. Et le coup de grâce est asséné avec le magistrale titre éponyme Raping angels in hell, qui est un véritable condensé d'intensité et de ce que l'on retrouve dans l'album. Le titre est encore plus dense que les autres, retrouvant des lignes black metal par petites touches, offrant une autre dimension à la brutalité du groupe, surtout en arrivant à le fusionner avec leur vision du gore grind. Des breaks sont là pour bien marquer le coup, créer de véritables parties indissociables des autres. Et la ligne mélodique qui domine dans ce titre est un véritable piège, gravant le titre complet dans ta tête, pour ton karaoké mental personnel.
Et c'est aussi une des force de cet album, en plus de ce qui est déjà cité. C'est même une force du groupe de faire des titres qui se grave dans ton esprit (une preuve? Duty, le premier titre de l'album Sheep'n'Guns. Te restera en tête!)
Et cet album n'a strictement rien à jeter dedans ou à dire 'Ha oui mais là, c'est bof...'. Clairement pas. Et comme toujours, Seb signe aussi l'artwork de l'objet qui est superbe et très soigné, offrant au son une imagerie qui lui colle parfaitement, dans la continuité de ce retour à l'esprit porno gore mixé à ce death grind de malade. C'est clairement un album incontournable que tout fan d'extrême se doit de posséder et qui entre dans le panthéon du genre. Six ans entre Sheep'n'guns et ce brûlot qu'est Raping Angels in hell, signant un retour de l'esprit porno gore au service de SCD et putain, ça valait vraiment le coup d'attendre. Car on a là leur album le plus abouti, alors que le groupe s'est lâché! Juste parfait.
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