MORBID CRUCIFIXION 'Decaying human flesh'

2014 Morbid generation records - CD

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Amateur d'exotisme, voici une petite pépite rien que pour vous. Nous venant de la ville de Haifa en Israël, ce one man band (Rot que le gars se nomme) balance sans prévenir (enfin si, on se doute un peu, entre le logo et la pochette), un brutal death à voix très gore mais qui aborde des thématiques axées blasphèmes, satanisme et du cul.
Le son n'est pas mauvais du tout, compte tenu que tout est fait et géré par le gars. Son death est efficace, bien qu'il lorgne plus vers le slam death, plus lent et paradoxalement, cela s'avère plus percutant.
Hormis 'last hope' et ses 2'36'', les titres pètent à l'aise les 3'30 et même plus, je vais y revenir pour un titre en particulier. 10 titres, 50 minutes, il y a de quoi se balancer contre les murs en cadence.
Les vocaux ont tendances à sembler assez répétitif parfois mais la musique permet d'oublier ce détail. Vocaux qui rappellent un peu un petit groupe nommé Mortician, avec cette approche très particulière et assez peu répandue.
La musique est assez variée, du fait du choix des durées variables selon les titres et d'approches diversifié, tout en gardant en tête que c'est du death qu'il fait. Et quand même énervé. Et ça lui permet de faire des titres aux structures parfois alambiquées, très torturé et d'aller loin dans le cheminement et dans sa logique, imposant sa vision des choses.
C'est ainsi que le titre fleuve 'Jdarasa' et ses 10 minutes s'expliquent. Ce titre, loin d'être chant, développe une approche très particulière au regard des autres titres, amenant des embryons d'ambiances parfois fortement malsaine, couplées à des rythmiques alternant blasts sans concessions et d'autres, plus vers une forme binaire. L'architecture du morceau est ainsi très torturée, collant bien à la vision du death que nous offre Rot avec cette offrande.
L'album s'avère assez dérangeant dans cette approche, clairement extrême, tout en caressant le désir secret de te faire te péter les cervicales.

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