JIRFIYA 'Wait for dawn'
2019 JIRFIYA - Ep dématérialisé
Jirfiya est un groupe formé d'une chanteuse (Ingrid Denis) et de deux membres du groupe Born From Lie (Pascal Davoury (basse) et Jérôme Thellier (guitares et voix gutturales)), ainsi que d'un batteur invité pour l'occasion de l'Ep: Thomas H.
L'Ep de 5 titres (pour 23 minutes, ce qui donne un peu de matière quand même) sort un peu des sentiers battus de mes écoutes, oscillant entre rock et metal, sans plus être précis. Ceux qui aiment les étiquettes pour moult raisons vont peut-être avoir un spasme à la paupière mais on s'en cogne complètement.
L'Ep s'ouvre sur 'The report card' où les basses sont posées très clairement. L'un des éléments qui sera dominant sera la voix d'Ingrid mais aussi une dualité / opposition avec le chant gutturale de Jérôme, associé à une musique clairement mélodique mais recelant des aspérités agressives, mais néanmoins énergique dans la globalité. On est dans un rock couillu mais bien pensé où les émotions sont importantes.
Mais voilà, si c'était aussi simple, la chronique serait finie, en plus d'avoir été écrite fin mai. Mais là aussi, Jirfiya demande quelques écoutes pour comprendre ce qu'il est et comprendre les facettes que renferme cet Ep. Car c'est plus profond que ça. A l'instar de Born from lie, Jirfiya est complexe dans son approche de la musique et dans le mélange proposé, tout en marquant sa différence. On va spoiler de suite: c'est accrocheur, justement par ses cotés opposés mais aussi par des points de contacts via des transitions.
On se prend vite à adhérer à cette vision que le groupe propose car aucun morceau n'est linéaire et propose aussi bien des montés en puissances que des phases très posées ou des moments où une certaine plénitude survole le morceau.
Le rock qui domine et les rugosités metal qui s'échappent parfois de l'ensemble ne donne pas un compromis mais bel et bien une fusion, correspondante à l'esprit et l'essence du groupe que celui-ci déploie sur cet Ep.
Il y a de la colère dans Jirfiya. Une colère maîtrisée, contrôlée, apportant une certaine noirceur, contre balancé par le chant féminin, baignant dans une atmosphère pas vraiment festive. Colère matérialisée par le chant gutturale (associé souvent à des passages plus soutenus), à ce coté agressif qui ressort parfois des lignes de guitares (même si parfois celui-ci est plus vicieux, se dissimulant derrière un coté plus cool, pour mieux nous surprendre ensuite).
L'Ep suit une certaine évolution, allant jusqu'à changer certaines règles dans le dernier titre ('Waiting for your fall') où la colère mute en attente de victoire (mouais, c'est un peu vague comme idée mais je ne vois pas comment être plus explicite à cet instant). Avant cela, il y a un cheminement évolutif, aussi bien par la musique, que la couleur des morceaux, suivant un processus qui serait proche de celui que l'on suivrait dans notre psyché. Les voix gutturales changent ainsi de coté et la voix d'Ingrid domine principalement le dernier titre, changeant la donne mais pas l'esprit de l'Ep. Jirfiya nous mène ainsi à une transition à venir, dévoilant sans doute un concept lié au nom du groupe lui-même.
Aussi bien l'aspect chant oscillant en dualité et opposition, de façon assez subtile que l'essence de la musique, certes mélodique mais présentant des aspérités d'un metal assez agressif. Ca peut paraître sombre mais cet aspect se dirige à la fin vers quelque chose de plus positif même si c'est un paradoxe, car ce positif passera forcément par quelque chose de sombre servant de libération. Et là, finalement, on touche à quelque chose de très intriguant qui explique certainement pourquoi on adhère à Jirfiya.
Merci à Jérôme de m'avoir envoyé cet Ep, me faisant découvrir d'autres facettes de celles renfermées dans Born from lie.
Jirfiya est un groupe formé d'une chanteuse (Ingrid Denis) et de deux membres du groupe Born From Lie (Pascal Davoury (basse) et Jérôme Thellier (guitares et voix gutturales)), ainsi que d'un batteur invité pour l'occasion de l'Ep: Thomas H.
L'Ep de 5 titres (pour 23 minutes, ce qui donne un peu de matière quand même) sort un peu des sentiers battus de mes écoutes, oscillant entre rock et metal, sans plus être précis. Ceux qui aiment les étiquettes pour moult raisons vont peut-être avoir un spasme à la paupière mais on s'en cogne complètement.
L'Ep s'ouvre sur 'The report card' où les basses sont posées très clairement. L'un des éléments qui sera dominant sera la voix d'Ingrid mais aussi une dualité / opposition avec le chant gutturale de Jérôme, associé à une musique clairement mélodique mais recelant des aspérités agressives, mais néanmoins énergique dans la globalité. On est dans un rock couillu mais bien pensé où les émotions sont importantes.
Mais voilà, si c'était aussi simple, la chronique serait finie, en plus d'avoir été écrite fin mai. Mais là aussi, Jirfiya demande quelques écoutes pour comprendre ce qu'il est et comprendre les facettes que renferme cet Ep. Car c'est plus profond que ça. A l'instar de Born from lie, Jirfiya est complexe dans son approche de la musique et dans le mélange proposé, tout en marquant sa différence. On va spoiler de suite: c'est accrocheur, justement par ses cotés opposés mais aussi par des points de contacts via des transitions.
On se prend vite à adhérer à cette vision que le groupe propose car aucun morceau n'est linéaire et propose aussi bien des montés en puissances que des phases très posées ou des moments où une certaine plénitude survole le morceau.
Le rock qui domine et les rugosités metal qui s'échappent parfois de l'ensemble ne donne pas un compromis mais bel et bien une fusion, correspondante à l'esprit et l'essence du groupe que celui-ci déploie sur cet Ep.
Il y a de la colère dans Jirfiya. Une colère maîtrisée, contrôlée, apportant une certaine noirceur, contre balancé par le chant féminin, baignant dans une atmosphère pas vraiment festive. Colère matérialisée par le chant gutturale (associé souvent à des passages plus soutenus), à ce coté agressif qui ressort parfois des lignes de guitares (même si parfois celui-ci est plus vicieux, se dissimulant derrière un coté plus cool, pour mieux nous surprendre ensuite).
L'Ep suit une certaine évolution, allant jusqu'à changer certaines règles dans le dernier titre ('Waiting for your fall') où la colère mute en attente de victoire (mouais, c'est un peu vague comme idée mais je ne vois pas comment être plus explicite à cet instant). Avant cela, il y a un cheminement évolutif, aussi bien par la musique, que la couleur des morceaux, suivant un processus qui serait proche de celui que l'on suivrait dans notre psyché. Les voix gutturales changent ainsi de coté et la voix d'Ingrid domine principalement le dernier titre, changeant la donne mais pas l'esprit de l'Ep. Jirfiya nous mène ainsi à une transition à venir, dévoilant sans doute un concept lié au nom du groupe lui-même.
Aussi bien l'aspect chant oscillant en dualité et opposition, de façon assez subtile que l'essence de la musique, certes mélodique mais présentant des aspérités d'un metal assez agressif. Ca peut paraître sombre mais cet aspect se dirige à la fin vers quelque chose de plus positif même si c'est un paradoxe, car ce positif passera forcément par quelque chose de sombre servant de libération. Et là, finalement, on touche à quelque chose de très intriguant qui explique certainement pourquoi on adhère à Jirfiya.
Merci à Jérôme de m'avoir envoyé cet Ep, me faisant découvrir d'autres facettes de celles renfermées dans Born from lie.
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