DEDDOM / VUOTO PARZIALE
2019 Deddom / Vuoto Parziale - Dématérailisé (Je n'ai pas spécialement trouvé qui est derrière l'objet en question)
Tout d'abord, remercions ensemble Manu Gautier pour sa demande à chroniquer cet étrange objet sonore venant du fin fond de l'underground et qui va demander une chronique dont j'ignore encore la longueur (et qui vous fera découvrir un truc de malades!).
On a affaire ici à un split avec deux groupes qui n'en sont pas tout à fait (j'y reviendrais avec chaque cas) et qui proposent quand même de l'original (c'est peu de le dire!).
Le split s'ouvre avec Deddom, un one man band Ukrainien qui à lui seul pourrait sans doute faire l'objet d'un 'Le cas' parce que... parce que c'est assez chelou ce truc mais foutrement intéressant. Il n'y a qu'un seul titre (dont je suis incapable de réécrire le titre, ne maîtrisant pas le cyrillique...) qui dure 14'49''. Et là, deux cas de figure: où c'est une succession de titre ou, un peu comme l'a fait Final Exit sur son premier méfait (The best (s)hit F.E's, en 1994 je crois...) ou à prendre dans sa globalité comme un seul titre complexe dans sa structure, tendance ça part dans tous les sens. Je choisit l'option B.
Alors d'abord, qu'est-ce donc que c'est que ce monsieur nous joue-t-il donc? Ha la voilà la question! Il s'agit déjà d'un truc expérimental, c'est complexe, à la structure point facile d'accès et très riche en influences. Donc on va dire math noise expérimental, ça devrait assez coller.
Le titre s'ouvre sur une longue intro de bruits de clavier (genre SF) avec quelques notes de guitare subtiles puis à 1'30'', ça part directement en couille, mixant de la noise avec des éléments fait pour donner la migraine aux musiciens matheux (il y a clairement des éléments venant du jazz) avant de revenir à ce qu'il y a au début.
Le titre prend quand même le temps de poser des moments très calmes, en totale opposition à ceux où la folie du gras explose, repoussant clairement les limites de l'expérimentation musicale (mais en gardant dans ce bordel une cohérence de bout en bout). Et c'est vers les alentours des 6 minutes que cette dernière explose, offrant un véritable paysage sonore où cohabitent moult références musicales. Ca parait décousu à la première écoute (et il faut réellement plusieurs écoutes, juste de ce titre, pour tout capter). Le gars s'en branle totalement des barrières musicales et opte pour le défonçage en règle de celle-ci, n'hésitant pas à planter au milieu de la folie du morceau un passage jazz-rock assez posé et en total contraste avec le reste. Et c'est avec cette façon de faire qu'il va vous emmener avec lui, visiter son monde (qui doit être bien chelou).
Il y a quelques breaks (forcément) mais les différentes sphères sont essentiellement liées par des transitions très naturelles avant de revenir aux sources du début pour un final certes long mais on s'en tape, car c'est assez hypnotique et reposant.
Vuoto Parziale prend la relève, avec les 5 titres qui suivent et eux aussi (c'est un duo italien) s'en cognent des règles en proposant une délicate noise punk expérimentale. Bon, alors, soyons claire: eux aussi sont totalement pété du bulbe. Si Deddom part dans tous les sens, Vuoto Parziale part dans les sens où n'a pas été Deddom. Leur quater premiers titres sont ultra concis offrant un total de 4 minutes mais quatre minutes totalement ravagées, complètement tarées où la violence (il y a un petit coté Cripple bastard sympa) se dispute avec la folie. C'est intense, la musicalité est à son extrême limite mais on s'en fout, tant que ça pète. j'hésite entre drogues dures (toutes prises en même temps avant l'enregistrement) ou dépôt du cerveau dans une boite à l'entrée du studio... La noise ressort vraiment, lorgnant sur le titre 'Arcobaleni e tabasco' avec la harsh. Extrême. Mais...
Ben oui, il y a un mais. C'est pas fini, il reste ensuite un titre. De 10 minutes et 33 secondes. Et là, c'est le coté expérimental (emmental) qui est mis en avant, avec une piste CHELOU (oui, je tiens vraiment à l'indiquer) car hormis des éléments sonores de fond (complètement au fond... c'est un jeu peut-être: retrouve ce que c'est!!) où ce qui est au premier plan sonore est juste un ensemble de bruits entre grésillements et sons industriels. Mais qui au final sert à boucler la boucle avec le titre de Deddom.
Un split réservé aux très ouverts d'esprits, aux aventuriers de la folie et aux afficionados de la folie qui part en couille dans tous les sens!
On a affaire ici à un split avec deux groupes qui n'en sont pas tout à fait (j'y reviendrais avec chaque cas) et qui proposent quand même de l'original (c'est peu de le dire!).
Le split s'ouvre avec Deddom, un one man band Ukrainien qui à lui seul pourrait sans doute faire l'objet d'un 'Le cas' parce que... parce que c'est assez chelou ce truc mais foutrement intéressant. Il n'y a qu'un seul titre (dont je suis incapable de réécrire le titre, ne maîtrisant pas le cyrillique...) qui dure 14'49''. Et là, deux cas de figure: où c'est une succession de titre ou, un peu comme l'a fait Final Exit sur son premier méfait (The best (s)hit F.E's, en 1994 je crois...) ou à prendre dans sa globalité comme un seul titre complexe dans sa structure, tendance ça part dans tous les sens. Je choisit l'option B.
Alors d'abord, qu'est-ce donc que c'est que ce monsieur nous joue-t-il donc? Ha la voilà la question! Il s'agit déjà d'un truc expérimental, c'est complexe, à la structure point facile d'accès et très riche en influences. Donc on va dire math noise expérimental, ça devrait assez coller.
Le titre s'ouvre sur une longue intro de bruits de clavier (genre SF) avec quelques notes de guitare subtiles puis à 1'30'', ça part directement en couille, mixant de la noise avec des éléments fait pour donner la migraine aux musiciens matheux (il y a clairement des éléments venant du jazz) avant de revenir à ce qu'il y a au début.
Le titre prend quand même le temps de poser des moments très calmes, en totale opposition à ceux où la folie du gras explose, repoussant clairement les limites de l'expérimentation musicale (mais en gardant dans ce bordel une cohérence de bout en bout). Et c'est vers les alentours des 6 minutes que cette dernière explose, offrant un véritable paysage sonore où cohabitent moult références musicales. Ca parait décousu à la première écoute (et il faut réellement plusieurs écoutes, juste de ce titre, pour tout capter). Le gars s'en branle totalement des barrières musicales et opte pour le défonçage en règle de celle-ci, n'hésitant pas à planter au milieu de la folie du morceau un passage jazz-rock assez posé et en total contraste avec le reste. Et c'est avec cette façon de faire qu'il va vous emmener avec lui, visiter son monde (qui doit être bien chelou).
Il y a quelques breaks (forcément) mais les différentes sphères sont essentiellement liées par des transitions très naturelles avant de revenir aux sources du début pour un final certes long mais on s'en tape, car c'est assez hypnotique et reposant.
Vuoto Parziale prend la relève, avec les 5 titres qui suivent et eux aussi (c'est un duo italien) s'en cognent des règles en proposant une délicate noise punk expérimentale. Bon, alors, soyons claire: eux aussi sont totalement pété du bulbe. Si Deddom part dans tous les sens, Vuoto Parziale part dans les sens où n'a pas été Deddom. Leur quater premiers titres sont ultra concis offrant un total de 4 minutes mais quatre minutes totalement ravagées, complètement tarées où la violence (il y a un petit coté Cripple bastard sympa) se dispute avec la folie. C'est intense, la musicalité est à son extrême limite mais on s'en fout, tant que ça pète. j'hésite entre drogues dures (toutes prises en même temps avant l'enregistrement) ou dépôt du cerveau dans une boite à l'entrée du studio... La noise ressort vraiment, lorgnant sur le titre 'Arcobaleni e tabasco' avec la harsh. Extrême. Mais...
Ben oui, il y a un mais. C'est pas fini, il reste ensuite un titre. De 10 minutes et 33 secondes. Et là, c'est le coté expérimental (emmental) qui est mis en avant, avec une piste CHELOU (oui, je tiens vraiment à l'indiquer) car hormis des éléments sonores de fond (complètement au fond... c'est un jeu peut-être: retrouve ce que c'est!!) où ce qui est au premier plan sonore est juste un ensemble de bruits entre grésillements et sons industriels. Mais qui au final sert à boucler la boucle avec le titre de Deddom.
Un split réservé aux très ouverts d'esprits, aux aventuriers de la folie et aux afficionados de la folie qui part en couille dans tous les sens!
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