Lamaštu Death To All 2017
YOUPI ME REVOILA DANS LA FOLLE HORDE MARGOTH !!!! Et pour fêter ça, mon patron
(c’est Benoît le big boss si tu veux postuler ;) ) m’a proposé pleins de jolies choses à découvrir, que
je souhaite donc partager avec vous !!! Et pour ceci je vous propose un p’tit voyage en Espagne,
mais plus précisément à Madrid où nous attendent de pieds fermes les Black Metalleux de
Lamaštu !!!! Leur nouvel album Death To All, sorti le 9 février 2017, « contribue à la croissance
des aspirations compositionnelles et à la manière de comprendre le black metal » selon les dires
des musiciens (suite au EP sorti en 2015 nommé « No Presents for Christmas » : la bio du groupe
nous éclaire ainsi « En décembre de la même année, "No Presents for Christmas" est sorti, un EP
qui contenait deux sujets, "Black Metal" et "Overkill", et qui était destiné à être un hommage aux
groupes qui ont fait exister Lamastu, fournissant un nouveau son. Tout cela n’était supposé être
qu’un amusement pour le groupe, avant de commencer la composition du deuxième album. Leur
premier full lenght en 2015 est également nommé « Witchcult » (celui-ci a été édité en cassette
par le label français Wulfrune Worxxx, en édition limitée à 33 exemplaires. De plus, le groupe
a réalisé des éditions "faites à la main" qui ont été données à des personnes très proches de
l'environnement des artistes). Le trio composé de José Luis Mosqueda, Alberto Zamora et José
Zamora, a été formé pendant l’été 2014, « après une recherche pour trouver le moyen d'exprimer
les émotions des trois membres » selon les dires du groupe lui-même.
Rentrons maintenant dans le vif du sujet! Le trio nous livre ici un album de 30 minutes pour 8 titres, dont une intro quelque peu longue, mais qui saura, je l’espère, vous toucher comme elle a su me toucher et ainsi m’enfoncer dans l’atmosphère du groupe…
Dès le second morceau, les bases sont posées, le chant est à la fois criard et plus rauque, les guitares bien saturées, et la batterie bien en place. Quelques ralentis, mais la rapidité du riff limite Thrash Metal mixé à la sauce Black Metal est plutôt intéressante !! On secoue la tête comme au bon vieux temps, on sort la veste à patchs, le pack de Kro à la main et on part pour une virée infernale sur des bécanes cramées par les flammes de l’enfer !!!! Toujours ce tempo tantôt accéléré tantôt ralenti, mais aucune place à l’ennui, même si le refrain se répète à plusieurs reprises.
Pour le troisième titre, on commence par un rythme très typé Heavy Metal, puis la basse et la batterie sont là pour rappeler qu’on n’est pas là pour rigoler, on est là pour faire du Black Metal !! Aussitôt rejoint par le chant toujours aussi criard du leader (rassurez-vous, on est loin des brailleries de Dani Filth quand même !!). Et là on a réellement à faire à du Black Metal qui n’est pas pour les pédales, et tout s’accélère pour être de nouveau rejoint par la lenteur qui semble assez typique chez Lamastu…
4ème piste et pas des moindres, car elle porte le nom du groupe !!!! Allez zouh, un énorme solo bien Thrash entre le bassiste et le batteur, qui sont aussitôt rejoint par le guitariste hyper efficace en matière de Black Thrash Metal et le chant vraiment atypique du chanteur, mais ne perturbe absolument pas l’écoute de l’album. On accélère et on reste à fond du début à la fin !!!
5ème titre, on plonge un peu plus profondément dans les ténèbres du Black Metal à l’ancienne, la haine et la colère se font ressentir, ça pue la rage, le sperme rance, la mauvaise bière gerbée par un clochard alcoolique, le grand Bouc y a posé sa patte, ça fait peur, c’est malsain à souhait, c’est du putain de Black Metal !!!!! Les riffs restent Black Thrash, avec des riffs bien tirés de l’ancienne école du BM, le batteur ne se prive pas de rappeler que lui aussi s’y connait très bien en la matière, et le tout donne un ensemble absolument sombre et malsain à souhait. Du début à la fin, nous voilà plongés dans les limbes du Black Thrash Metal de Lamastu et ce jusqu’au 6ème morceau, qui lui laisse place à une pause plus en douceur, avec un solo de guitare absolument magnifique, à la fois sombre et sobre, juste très agréable.
Passons à la 7ème et avant dernière composition de l’album : des riffs très lourds et lents à la fois du guitariste et du bassiste, le batteur semble vouloir alourdir le tout, quand, en toute discrétion, la voix du chanteur principal prend place, entremêlé à une sorte de voix plus mélancolique et robotique à la fois… Une sorte de Doom bien sombre, mais encore très loin des grands noms que sont Cathedral (à leurs débuts) et autre Paradise Lost et leur fameux Doom Death (encore une fois à leurs débuts, le reste de leur carrière n’ayant rien avoir ici) mais quand même bien efficace. Le morceau est et restera Doom durant les quelques 5 minutes qui lui sont consacrées.
Enfin, 8ème et dernier morceau de l’album : retour au Black Metal des plus sauvages et rapides, c’est à la fois Thrashy comme toujours, et hyper rapide par le jeu du batteur qui doit être à son maximum (et croyez-moi, il n’a pas à avoir honte !). On laisse un BM assez old school pour retourner directement dans la violence et la folie du chanteur, que l’on sent à bout de souffle tant ses hurlements de colère sont violents !! Des relents old school de nouveau et hop, notre ami chanteur pète un câble et libre place à un Black Metal bien plus sombre, bien plus malsain….on finit ainsi l’album par un dernier solo bien typé Black Metal !!!
Je vous le conseille vraiment, en plus il n’est qu’à 6 petits euros et en libre écoute ici même :
https://lamastu.bandcamp.com/releases.
Voilà voilà, restons curieux, je vous dis à tout bientôt, et encore une fois un grand merci à l’équipe de Margoth d’avoir su patienter pendant ses longues années d’inactivité au sein du zine !!!
Chronique: Hervé Chaillou, Correctrice: Sophie Debusschère
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