U-BILAM 'Evolutions of Mind'
2017 Music Records - CD Digipack
C'est ça U-Bilam: https://youtu.be/B9V5JyI7-0I
U-Bilam... Derrière ce nom qui évoque un médicament (Oui, U-Bilam 25 mg, par injection auditive) se cache un jeune trio de Seine et Marne qui nous offre sa première offensive. Alors oui, ça m'intriguait, à la fois le nom et le style: de l'Urban-core. Donc cet Ep répond à plein de questions et pas à d'autres (d'où l'on vient? Pourquoi le sable? L'intrication moléculaire peut-être être tangente dans un vide absolu chaud?)...
Alors, voici une partie des réponses que vous cherchez, juste ici, là, maintenant! Elle est pas jouasse la vie?
L'urban-core, quoi qu'est-ce? Ben c'est déjà énervé. A l'écoute, ça oscille entre deathcore, hardcore et métal avec des sonorités très modernes, qui sont plus habituelles dans des genres musicaux dits 'urbain' (rap en tête et non à fromages...).
Le disque s'avère assez rapide à défiler (23 minutes pour 5 titres et une intro). Alors, c'est vraiment moderne mais pas comme les autres trucs (métal moderne (Ha oui, il y a du métal préhistorique?), metalcore...) car le trio mélange habilement les styles, offrant une musique violente, à l'impact immédiat, même si il ne crache pas sur des parties plus lentes mais, petits coquins qu'ils sont, à travers des breaks à se péter la nuque. La musique, adaptée aux ambiances que veut dégager le groupe le fait bien et capte vite, du fait de ce mélange détonant.
Les plages de 'tendresse' qui peuvent ponctuer ici et là les titres ne sont que des instants servant à amener les fameuses sonorités modernes avant de venir en traître te péter la gueule avec un bon coup de masse derrière le genou. Et ça fait mal et c'est bien fait (en plus d'être bien foutu).
La musique n'est pas la seule qui sert à cette violence moderne. Le chant est aussi essentiel, alternant chant rappé, hardcore ou même deathcore (d'ailleurs c'est dans ces phases que le groupe est particulièrement violent, avec de soudain break qui dépotent mamie). Et c'est intéressant car le choix des vocaux suivant le morceau n'est pas le seul fait du coté esthétique de l'oeuvre. Il semble y avoir derrière quelque chose de plus pragmatique: la violence joyeuse.
Chose intéressante, c'est le fil rouge qui mène le disque. La thématique sur l'esprit est bien vue, abordant diverses phases que l'on peut avoir dans des circonstances pas nécessairement joyeuses. Il est exploité brièvement des phases passant du déni à l'acceptation. Et les morceaux en eux-même développe des aspérités qui colle un peu à ce genre de sentiments que l'on peut ressentir.
Une excellente découverte, qui me plaît bien. Et fortement conseillée aux amateurs d'explorations sonores.
C'est ça U-Bilam: https://youtu.be/B9V5JyI7-0I
U-Bilam... Derrière ce nom qui évoque un médicament (Oui, U-Bilam 25 mg, par injection auditive) se cache un jeune trio de Seine et Marne qui nous offre sa première offensive. Alors oui, ça m'intriguait, à la fois le nom et le style: de l'Urban-core. Donc cet Ep répond à plein de questions et pas à d'autres (d'où l'on vient? Pourquoi le sable? L'intrication moléculaire peut-être être tangente dans un vide absolu chaud?)...
Alors, voici une partie des réponses que vous cherchez, juste ici, là, maintenant! Elle est pas jouasse la vie?
L'urban-core, quoi qu'est-ce? Ben c'est déjà énervé. A l'écoute, ça oscille entre deathcore, hardcore et métal avec des sonorités très modernes, qui sont plus habituelles dans des genres musicaux dits 'urbain' (rap en tête et non à fromages...).
Le disque s'avère assez rapide à défiler (23 minutes pour 5 titres et une intro). Alors, c'est vraiment moderne mais pas comme les autres trucs (métal moderne (Ha oui, il y a du métal préhistorique?), metalcore...) car le trio mélange habilement les styles, offrant une musique violente, à l'impact immédiat, même si il ne crache pas sur des parties plus lentes mais, petits coquins qu'ils sont, à travers des breaks à se péter la nuque. La musique, adaptée aux ambiances que veut dégager le groupe le fait bien et capte vite, du fait de ce mélange détonant.
Les plages de 'tendresse' qui peuvent ponctuer ici et là les titres ne sont que des instants servant à amener les fameuses sonorités modernes avant de venir en traître te péter la gueule avec un bon coup de masse derrière le genou. Et ça fait mal et c'est bien fait (en plus d'être bien foutu).
La musique n'est pas la seule qui sert à cette violence moderne. Le chant est aussi essentiel, alternant chant rappé, hardcore ou même deathcore (d'ailleurs c'est dans ces phases que le groupe est particulièrement violent, avec de soudain break qui dépotent mamie). Et c'est intéressant car le choix des vocaux suivant le morceau n'est pas le seul fait du coté esthétique de l'oeuvre. Il semble y avoir derrière quelque chose de plus pragmatique: la violence joyeuse.
Chose intéressante, c'est le fil rouge qui mène le disque. La thématique sur l'esprit est bien vue, abordant diverses phases que l'on peut avoir dans des circonstances pas nécessairement joyeuses. Il est exploité brièvement des phases passant du déni à l'acceptation. Et les morceaux en eux-même développe des aspérités qui colle un peu à ce genre de sentiments que l'on peut ressentir.
Une excellente découverte, qui me plaît bien. Et fortement conseillée aux amateurs d'explorations sonores.
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