THE ANGRY CATS 'Outmonster the monster'
Nidstang 2016 - Ellie promotion - CD
Comment voyager avec des disques dans le temps? Facile! Tu passes de Snap Border ou, au hasard, Soldableurkhtal (vous noterez le choix percutant du groupe) à ce groupe! Car oui, c'est garanti: on fait un voyage dans le temps. Musicalement parlant! Pas dans le contexte temporel. Et en plus, c'est mon premier disque que j'ai la chance de chroniquer avant sa sortie (le 15 octobre 2016). Donc super youpi! Champagne, soyons fous! Cotillons et petits fours!! Bref, je m'égare...
Où en étais-je? Ha oui! Voyage dans le temps! Car The Angry Cats nous déroulent un rock'n'roll proche du rockabilly. Et c'est une putain de bouffée d'oxygène, une fenêtre sur un autre univers. Car, question rockabilly ou dans le genre, mis à part Nelly Wood and the Charlatans et un ou deux autres groupes, je suis un poil limité.
Ici, ça nous renvoie parfois loin, lorsque je n'étais moi-même même pas une esquisse de projet, vers un rock psychédélique que l'on pourrait mettre entre fin des sixties et début des seventies (yeah boy (and girl)!) et qui tire vers le rock'n'roll plus conventionnel ou presque parfois vers le punkabilly (hahahaha, sacré Billy, tu les as tous!).
Le trio nous délivre ainsi une musique énergique, donnant envie de se bouger (sauf que moi, j'ai horreur de danser...), faite pour marquer les esprits et te rester en tête. Ce qui fait un putain de bon jukebox avec tout ces disques...
Après une courte intro tout en larsen, bien courte, le groupe enchaîne avec un titre qui fleure bon le rock sudiste, avec un soupçon de rock'n'roll. Et c'est à peu près à ce moment que, paf, tu te fais avoir et ne lâche l'album qu'à la fin du dernier titre. Le groupe nous emmène par la main visiter les années 60/70, avec un savoir faire indéniable, au travers de titres finement ciselés, alternant rythmiques chaleureuses à d'autres plus enlevées, jouant avec la corde d'une nostalgie d'une certaine époque, mais sans non plus renier notre époque. Certains titres dégagent du positif ('A piece of steak'), quand d'autres sont plus axé vers justement les années 70 ('Outmonster the monster' et ses riffs que n'aurait pas renié Uli Jon Roth) fleurant bon la nostalgie de cette période musicale. Ou alors, les titres vont nous mener dans de bien étranges contrées, pas dégueulasses du tout, pour ceux qui ne sont pas familier de ce genre musical.
On a parfois aussi l'agréable sensation que le groupe a réalisé la bande musicale d'un film, ces vieux road trip justement, qui appuie cette idée de nostalgie ('A day of fear and frown'), dégageant parfois une certaine mélancolie, jouant sur le panel de ce temps révolu mais pas mort. Et c'est tout cet ensemble qui nous piège dans l'univers du groupe, pour notre plus grand bonheur au final. C'est l'essentiel, non?
Comment voyager avec des disques dans le temps? Facile! Tu passes de Snap Border ou, au hasard, Soldableurkhtal (vous noterez le choix percutant du groupe) à ce groupe! Car oui, c'est garanti: on fait un voyage dans le temps. Musicalement parlant! Pas dans le contexte temporel. Et en plus, c'est mon premier disque que j'ai la chance de chroniquer avant sa sortie (le 15 octobre 2016). Donc super youpi! Champagne, soyons fous! Cotillons et petits fours!! Bref, je m'égare...
Où en étais-je? Ha oui! Voyage dans le temps! Car The Angry Cats nous déroulent un rock'n'roll proche du rockabilly. Et c'est une putain de bouffée d'oxygène, une fenêtre sur un autre univers. Car, question rockabilly ou dans le genre, mis à part Nelly Wood and the Charlatans et un ou deux autres groupes, je suis un poil limité.
Ici, ça nous renvoie parfois loin, lorsque je n'étais moi-même même pas une esquisse de projet, vers un rock psychédélique que l'on pourrait mettre entre fin des sixties et début des seventies (yeah boy (and girl)!) et qui tire vers le rock'n'roll plus conventionnel ou presque parfois vers le punkabilly (hahahaha, sacré Billy, tu les as tous!).
Le trio nous délivre ainsi une musique énergique, donnant envie de se bouger (sauf que moi, j'ai horreur de danser...), faite pour marquer les esprits et te rester en tête. Ce qui fait un putain de bon jukebox avec tout ces disques...
Après une courte intro tout en larsen, bien courte, le groupe enchaîne avec un titre qui fleure bon le rock sudiste, avec un soupçon de rock'n'roll. Et c'est à peu près à ce moment que, paf, tu te fais avoir et ne lâche l'album qu'à la fin du dernier titre. Le groupe nous emmène par la main visiter les années 60/70, avec un savoir faire indéniable, au travers de titres finement ciselés, alternant rythmiques chaleureuses à d'autres plus enlevées, jouant avec la corde d'une nostalgie d'une certaine époque, mais sans non plus renier notre époque. Certains titres dégagent du positif ('A piece of steak'), quand d'autres sont plus axé vers justement les années 70 ('Outmonster the monster' et ses riffs que n'aurait pas renié Uli Jon Roth) fleurant bon la nostalgie de cette période musicale. Ou alors, les titres vont nous mener dans de bien étranges contrées, pas dégueulasses du tout, pour ceux qui ne sont pas familier de ce genre musical.
On a parfois aussi l'agréable sensation que le groupe a réalisé la bande musicale d'un film, ces vieux road trip justement, qui appuie cette idée de nostalgie ('A day of fear and frown'), dégageant parfois une certaine mélancolie, jouant sur le panel de ce temps révolu mais pas mort. Et c'est tout cet ensemble qui nous piège dans l'univers du groupe, pour notre plus grand bonheur au final. C'est l'essentiel, non?
Merci Benoît, et Keep on Rockin'!
RépondreSupprimerPour celles et ceux qui veulent en savoir plus, voici un teaser de présentation de l'album : http://bit.ly/TheAngryCatsTeaserOutmonster
Fred pour The Angry Cats.