COLOSSUS OF DESTINY 'In lesser brightness'

COD 2013 - CD

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Hop, grand écart facial musical, que même JCV ne peut point réussir! C'est formidable! Du black on passe à... à quoi? Oui, le sais-tu à quoi? Hahahaha, à ton silence, je peux dire que tu ne sais pas.
Alors, Colossus of Destiny est un groupe parisien qui a le bon goût d’œuvrer dans un registre sonore spécifique. La base musicalee du combo de ces jeunes fougueux est le sludge (Très net sur leur premier effort COLOSSUS OF DESTINY et avec un plus sur leur second effort, le Ep Eden qui l'est bien aussi...) mais pas que lorsque l'on écoute le disque dérouler ses litanies.
Et oui, il y a un coté hardcore assez sensible, qu'ils fusionnent avec leur sludge, ce qui donne un coté sautillant à leur sludge et leur permettant une approche différente. Et qui marque leur sludge de son empreinte, en l'invitant à être rapide dans sa forme (enfin, pas pied au plancher non plus, y a des limites à la déconnade, quoique un titre est quand même urgent...).
L'album s'ouvre sur 'Dismay in Empty Eyes' qui annonce la couleur: ça va être dense et remuant dans le même temps. La voix y est pour beaucoup, un croisement réussi entre deux genres. Le titre pose les bases de ce que sera l'album mais sans tout dévoiler, malgré le coté progressif du titre (plus de 7 minutes!!!) qui leur permet aussi de laisser la place à des passages plus lents et assez atmosphérique, va-t-on dire (oui, je dis ce que je veux!).
Les autres titres sont plus concis (plus de 3'30'', à une exception...) et impose cette vision du mélange sludge/hardcore, sans renier l'essence du sludge, amenant dans les structures des trouvailles rendant les titres denses. 'Unleashed' porte bien son nom, car il s'agit d'un titre où le groupe se déchaîne, se vénère, devient colère, mais en mode sludge (ce qui est surement abstrait dit comme ça, mais à l'écoute, on le comprend). Ils en profitent pour mettre des parties excitées en oppositions à une forme musicale plus lente habituellement. 'Heavy loads' est justement le titre qui est ce qu'il est dans le titre et confirme ce que je disais une phrase avant. Et c'est, paradoxalement, le titre le plus court, surprenant dans son coté concis.
L'album se clôture avec 'Naked & unbound' (les coquins!!!) qui concentre l'album et ses mystères dévoilés en un titre résumant l'essence du disque.
Ce qui est foutrement étonnant, c'est que l'on a l'impression que les titres passent très vite (un peu comme un type en urgence de diarrhée), sans laisser une once d'ennui pontée ne serait que le bout de sa moustache (oui car l'ennui est poilu). Ajoutons à ce bonheur une production très classe, efficace et on obtient un skeud de 28 minutes que l'on remet aussitôt en lecture pour profiter à nouveau de Colossus of destiny. Un groupe que je vous conseille fortement!

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