The Green Inferno (Eli Roth)
Wild Side 2014 - DVD
Réalisé en 2013 pour une sortie en 2014, il a fallut attendre plus de la moitié de 2015 pour voir ce film, d'abord en e-cinéma, puis en fin d'année, en DVD. La censure a frappé.
Ce film d'Eli Roth est un fan-film, le gars étant un fan de Rugero Deodato mais surtout des films cannibales des années 70, surtout italiens et notamment Cannibal holocaust.
Le film est donc un remake qui reprend la trame de celui cité juste au-dessus, Qui a été adapté à notre époque. Pour faire simple, un groupe d'activistes new-yorkais va en Amazonie, dans les tréfonds de la jungle, afin de médiatisé leur lutte contre une multinationale qui menace de détruire une tribu indienne qui n'a rien demandé. Au cours du métrage, on en apprend un peu plus sur les motivations réels de certains (médiatisation et reconnaissance par les réseaux sociaux, l'argent...), la tribu n'étant qu'un pâle prétexte, aidé par la fille d'une des têtes de l'ONU (à son insu, elle le découvre à ses dépends). Jusque là, le film est assez sage. Il tourne à 90° à partir du crash de l'avion et la rencontre mordante avec la tribu que le groupe 'défendait'...
A partir de là, on est de plein pieds dans les films de cannibales des riantes années 70 (Cannibal ferox, Amazonia, l'esclave blonde...) sauf que la rigolade est terminée, bien qu'une séquence du crash de l'avion est clairement le tournant... Après ce n'est que survie...
Le film est une critique des rapports actuels par rapport à la technologie et la recherche de gloire par médiatisation, le coté superficiel de beaucoup de 'causes'. Mis en exergue face à la barbarie rituelle d'une tribu dite primitive, qui profite de l'aubaine pour diversifier son alimentation et aussi respecter une croyance qui lui est propre, les activistes dévoilent le plus sombre et intime de leur caractère, loin du coté 'Ho, nous devons aider ces pauvres gens!'.
Alors, oui,le film est gore: ça découpe, ça craque, ça saigne, ça démembre. Mais pas non plus à outrance, évitant le piège du trop qui noie le film. C'est un film très différent des films d'horreurs actuels, ce qui, du coup, à ceux qui aiment les films gore creux (saw et compagnies), les font passer à coté d'un excellent film, obnubilés qu'ils sont par le nivelage par le bas du cinéma de genre dont ils se gavent et trouvent bien. Pour une fois qu'un film sort du lot, je ne pouvais pas le laisser passer. Bon, maintenant, j'attend de pieds fermes Gremlins 3...
Réalisé en 2013 pour une sortie en 2014, il a fallut attendre plus de la moitié de 2015 pour voir ce film, d'abord en e-cinéma, puis en fin d'année, en DVD. La censure a frappé.
Ce film d'Eli Roth est un fan-film, le gars étant un fan de Rugero Deodato mais surtout des films cannibales des années 70, surtout italiens et notamment Cannibal holocaust.
Le film est donc un remake qui reprend la trame de celui cité juste au-dessus, Qui a été adapté à notre époque. Pour faire simple, un groupe d'activistes new-yorkais va en Amazonie, dans les tréfonds de la jungle, afin de médiatisé leur lutte contre une multinationale qui menace de détruire une tribu indienne qui n'a rien demandé. Au cours du métrage, on en apprend un peu plus sur les motivations réels de certains (médiatisation et reconnaissance par les réseaux sociaux, l'argent...), la tribu n'étant qu'un pâle prétexte, aidé par la fille d'une des têtes de l'ONU (à son insu, elle le découvre à ses dépends). Jusque là, le film est assez sage. Il tourne à 90° à partir du crash de l'avion et la rencontre mordante avec la tribu que le groupe 'défendait'...
A partir de là, on est de plein pieds dans les films de cannibales des riantes années 70 (Cannibal ferox, Amazonia, l'esclave blonde...) sauf que la rigolade est terminée, bien qu'une séquence du crash de l'avion est clairement le tournant... Après ce n'est que survie...
Le film est une critique des rapports actuels par rapport à la technologie et la recherche de gloire par médiatisation, le coté superficiel de beaucoup de 'causes'. Mis en exergue face à la barbarie rituelle d'une tribu dite primitive, qui profite de l'aubaine pour diversifier son alimentation et aussi respecter une croyance qui lui est propre, les activistes dévoilent le plus sombre et intime de leur caractère, loin du coté 'Ho, nous devons aider ces pauvres gens!'.
Alors, oui,le film est gore: ça découpe, ça craque, ça saigne, ça démembre. Mais pas non plus à outrance, évitant le piège du trop qui noie le film. C'est un film très différent des films d'horreurs actuels, ce qui, du coup, à ceux qui aiment les films gore creux (saw et compagnies), les font passer à coté d'un excellent film, obnubilés qu'ils sont par le nivelage par le bas du cinéma de genre dont ils se gavent et trouvent bien. Pour une fois qu'un film sort du lot, je ne pouvais pas le laisser passer. Bon, maintenant, j'attend de pieds fermes Gremlins 3...
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