MORK 'Eremittens dal'
2017 MORK / Peaceville records - CD Digipack
Voilà un artiste avec des couilles grosses comme des mappemondes! Car en cette époque de folie musicale, celui-ci a choisit d'aller à contre courant.
Mork est un gentil norvégien, chantant dans la langue de Ludvig Holberg, le Molière norvégien. Du coup, à moins de maîtrisé cette langue, d'avoir un pote norvégien ou qui parle cette langue ou un traducteur personnel, le sens des paroles restera assez obscure. Juste que l'on pourra dire que le satanisme, la misanthropie, le paganisme et autres thèmes sont dans le jus du truc. Mork a fondé sson entité en 2004 et nous propose son 3è album. Oui, mais de quoi me direz-vous? Celui qui crie au fond black metal a raison mais pas dans le détail.
Car oui, je le disais, il va à contre courant. On a du true black d'offert, tel qu'il était aux origines du genre mais avec un son vraiment soigné (celui qui vient de dire que C'est un blasphème! sorte et aille se taper toute la vague de base avec le son tout pourri parce que c'est ça le true. Et quand tes oreilles auront saignées, tu reviendras t'asseoir sagement...)
Et ici, du coup, avoir cette approche avec un son moderne mais en gardant cet esprit underground dans l'essence (la batterie sonne terrible!!) offre la joie d'appréhender un courant que l'on avait pu ne pas connaître car trop jeune alors.
Mork joue sur la mélodie et les atmosphères, utilisant des tempos différents, osant des breaks fait pour des passages brise nuque en lenteur mesurée (Forsteinet I bat). Il n'hésite pas à aller là où plus trop de groupes ne vont, hélas.
Cela ne l'empêche pas de balancer des titres vraiment horde de mammouths en rut, pour bien rappeler que ce n'est pas un truc de tafioles que l'on a ici. Quand il en ressent le besoin, le titre est vraiment brutal, sans concession (Eremitens dal), toujours dans cette idée du true black.
Les titres qui ponctuent l'album, au nombre de 10 nous emmène donc dans un voyage temporel vraiment agréable. Mork nous offre un panel d'atmosphères vraiment prenantes, entre deux grosses raclées à coup de bracelet à clous de 160, se faisant plaisir dans sa vision du black.
Le chant est vraiment typique, avec cette voix éraillée comme si il avait bouffé des canettes de bières rouillées entre deux rasades de vodka à 150° (oui, celle-ci fait très mal). De temps à autre (plus à autre que des temps), il offre une légère variation dans la voix, pas piqué des hannetons (oui, là je n'ai pas de blague de merde en rapport avec le black...).
C'est un véritable pèlerinage dans les méandres de la vieille école, en même temps qu'un voyage temporel et émotionnel que nous offre Mork. Car les titres dégagent régulièrement des éléments qui touchent vraiment à l'âme, jouant avec nos émotions (sauf chez les fans de jul, nés sans émotions et qui d'ailleurs ne doivent pas connaître le true black...). Et à mon avis un album essentiel dans le genre, qui le remet sous les feux de la rampe.
Voilà un artiste avec des couilles grosses comme des mappemondes! Car en cette époque de folie musicale, celui-ci a choisit d'aller à contre courant.
Mork est un gentil norvégien, chantant dans la langue de Ludvig Holberg, le Molière norvégien. Du coup, à moins de maîtrisé cette langue, d'avoir un pote norvégien ou qui parle cette langue ou un traducteur personnel, le sens des paroles restera assez obscure. Juste que l'on pourra dire que le satanisme, la misanthropie, le paganisme et autres thèmes sont dans le jus du truc. Mork a fondé sson entité en 2004 et nous propose son 3è album. Oui, mais de quoi me direz-vous? Celui qui crie au fond black metal a raison mais pas dans le détail.
Car oui, je le disais, il va à contre courant. On a du true black d'offert, tel qu'il était aux origines du genre mais avec un son vraiment soigné (celui qui vient de dire que C'est un blasphème! sorte et aille se taper toute la vague de base avec le son tout pourri parce que c'est ça le true. Et quand tes oreilles auront saignées, tu reviendras t'asseoir sagement...)
Et ici, du coup, avoir cette approche avec un son moderne mais en gardant cet esprit underground dans l'essence (la batterie sonne terrible!!) offre la joie d'appréhender un courant que l'on avait pu ne pas connaître car trop jeune alors.
Mork joue sur la mélodie et les atmosphères, utilisant des tempos différents, osant des breaks fait pour des passages brise nuque en lenteur mesurée (Forsteinet I bat). Il n'hésite pas à aller là où plus trop de groupes ne vont, hélas.
Cela ne l'empêche pas de balancer des titres vraiment horde de mammouths en rut, pour bien rappeler que ce n'est pas un truc de tafioles que l'on a ici. Quand il en ressent le besoin, le titre est vraiment brutal, sans concession (Eremitens dal), toujours dans cette idée du true black.
Les titres qui ponctuent l'album, au nombre de 10 nous emmène donc dans un voyage temporel vraiment agréable. Mork nous offre un panel d'atmosphères vraiment prenantes, entre deux grosses raclées à coup de bracelet à clous de 160, se faisant plaisir dans sa vision du black.
Le chant est vraiment typique, avec cette voix éraillée comme si il avait bouffé des canettes de bières rouillées entre deux rasades de vodka à 150° (oui, celle-ci fait très mal). De temps à autre (plus à autre que des temps), il offre une légère variation dans la voix, pas piqué des hannetons (oui, là je n'ai pas de blague de merde en rapport avec le black...).
C'est un véritable pèlerinage dans les méandres de la vieille école, en même temps qu'un voyage temporel et émotionnel que nous offre Mork. Car les titres dégagent régulièrement des éléments qui touchent vraiment à l'âme, jouant avec nos émotions (sauf chez les fans de jul, nés sans émotions et qui d'ailleurs ne doivent pas connaître le true black...). Et à mon avis un album essentiel dans le genre, qui le remet sous les feux de la rampe.
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