EYESTRAL 'Beyond'
2017 MUSIC RECORDS - CD digipack qui claque sa mère
C'est ça Eyestral: https://youtu.be/ii2TGA4ySLo
Bonjour les pas endormis du dimanche! Hop, on commence un petit lot de chroniques (ou pas) en ouvrant avec un quatuor normand qui va vous replonger un peu dans le passé, surtout pour les adeptes de Death (avec Chuck) et Megadeth (Les vieux albums qu'ils étaient bien). Puis d'autres aussi mais bon, le plus important est cité. Et aussi pour ceux qui aiment les trucs progressifs. Parce que... je vais y venir dans quelques lignes.
Originaire de la riante ville à la grosse horloge posée sur la Seine (Ben, oui, Rouen quoi...), le groupe s'est formé en 2012, par la rencontre de Ant et David. Une démo en 2014, un EP en 2016 et cette année, un premier album que voilà.
Un album qui est ma foi massif et très dense du fait des choix et goûts des petits garnements derrière. huit titres de folies ouvrant un fleuve de 55 minutes, dans un contexte de thrash mais voilà, du thrash progressive (ce type qui donne des migraines aux doigts et tout). Et le premier titre, après une intro qui pourrait provenir d'un film, démarre et autant le dire, ça ne fait pas dans la dentelle, ni la niaiserie.
Le groupe nous balance un thrash très ouvragé, aux multiples reliefs et recoins, avec tous les plaisirs que peut offrir ce courant mais en lorgnant vers le thrash plus proche de celui du début des années 90, avec un démarre à la double directe. Et c'est vraiment hallucinant car la musique évoque vraiment un mélange entre Megadeth et Death, sans la moindre honte, et le plaisir aussi que le groupe à sa créativité à nous offrir aussi. Un thrash qui sent la nostalgie pour nous en mettre plein les esgourdes.
Car d'un titre à l'autre, même si il y a toujours ce repère, le groupe nous pond des plans de fous, très complexe (pourquoi faire simple), avec des rythmiques qui sentent bon la difficulté.
Et il nous emmène dans un monde assez métaphysique et paranormal, un univers assez sombre mais que l'on est bien accompagné.
Les titres pètent les 5 minutes à l'aise, allant jusqu'au presque 10 minutes (Beyond sight (they are here) et Beyond comprehension), bien que cela n'empêche pas le groupe d'être posé sans non plus faire des passages tout mou du genou. Non, c'est plutôt l'inverse. Et c'est là que le progressif marque le pas, avec des changements impromptus, des cassures de rythmiques et tout ce qui densifient une musique déjà très épaisse musicalement. Mais sans non plus nous perdre dans des méandres trop obscures et tarabiscotés pour une santé mentale en danger.
Un autre élément qui s'avère l'autre partie de l'identité des Eyestral est la voix de Ant. Une voix un peu éraillée, pas dégueulasse, aux intonations et au timbre qui la place à mi-chemin entre celle de Chuck Chudliner et Dave Mustaine (et ça y est, tu comprends un peu plus le pourquoi de l'évocation des dits groupes plus haut...). Même lorsqu'il se laisse aller à une voix plus claire, celle-ci est à part. Mais l'effet est terrible quand on a l'impression que c'est presque un titre de Death que l'on a (Beyond comprehension en est un excellent exemple).
L'occultisme, qui semble le moteur de l'album, est le point de départ qui permet au groupe de créer aussi des ambiances sombres, dérangeantes (au-delà des intros des morceaux) au travers de la musique, avec une touche, parfois, de mélancolie. C'est vraiment un album à explorer, très riche dont pour capter les nombreuses facettes, de nombreuses écoutes seront nécessaires mais aucunement lassantes. Bravo les gars!!! Les adeptes de thrash complexes seront servis!
C'est ça Eyestral: https://youtu.be/ii2TGA4ySLo
Bonjour les pas endormis du dimanche! Hop, on commence un petit lot de chroniques (ou pas) en ouvrant avec un quatuor normand qui va vous replonger un peu dans le passé, surtout pour les adeptes de Death (avec Chuck) et Megadeth (Les vieux albums qu'ils étaient bien). Puis d'autres aussi mais bon, le plus important est cité. Et aussi pour ceux qui aiment les trucs progressifs. Parce que... je vais y venir dans quelques lignes.
Originaire de la riante ville à la grosse horloge posée sur la Seine (Ben, oui, Rouen quoi...), le groupe s'est formé en 2012, par la rencontre de Ant et David. Une démo en 2014, un EP en 2016 et cette année, un premier album que voilà.
Un album qui est ma foi massif et très dense du fait des choix et goûts des petits garnements derrière. huit titres de folies ouvrant un fleuve de 55 minutes, dans un contexte de thrash mais voilà, du thrash progressive (ce type qui donne des migraines aux doigts et tout). Et le premier titre, après une intro qui pourrait provenir d'un film, démarre et autant le dire, ça ne fait pas dans la dentelle, ni la niaiserie.
Le groupe nous balance un thrash très ouvragé, aux multiples reliefs et recoins, avec tous les plaisirs que peut offrir ce courant mais en lorgnant vers le thrash plus proche de celui du début des années 90, avec un démarre à la double directe. Et c'est vraiment hallucinant car la musique évoque vraiment un mélange entre Megadeth et Death, sans la moindre honte, et le plaisir aussi que le groupe à sa créativité à nous offrir aussi. Un thrash qui sent la nostalgie pour nous en mettre plein les esgourdes.
Car d'un titre à l'autre, même si il y a toujours ce repère, le groupe nous pond des plans de fous, très complexe (pourquoi faire simple), avec des rythmiques qui sentent bon la difficulté.
Et il nous emmène dans un monde assez métaphysique et paranormal, un univers assez sombre mais que l'on est bien accompagné.
Les titres pètent les 5 minutes à l'aise, allant jusqu'au presque 10 minutes (Beyond sight (they are here) et Beyond comprehension), bien que cela n'empêche pas le groupe d'être posé sans non plus faire des passages tout mou du genou. Non, c'est plutôt l'inverse. Et c'est là que le progressif marque le pas, avec des changements impromptus, des cassures de rythmiques et tout ce qui densifient une musique déjà très épaisse musicalement. Mais sans non plus nous perdre dans des méandres trop obscures et tarabiscotés pour une santé mentale en danger.
Un autre élément qui s'avère l'autre partie de l'identité des Eyestral est la voix de Ant. Une voix un peu éraillée, pas dégueulasse, aux intonations et au timbre qui la place à mi-chemin entre celle de Chuck Chudliner et Dave Mustaine (et ça y est, tu comprends un peu plus le pourquoi de l'évocation des dits groupes plus haut...). Même lorsqu'il se laisse aller à une voix plus claire, celle-ci est à part. Mais l'effet est terrible quand on a l'impression que c'est presque un titre de Death que l'on a (Beyond comprehension en est un excellent exemple).
L'occultisme, qui semble le moteur de l'album, est le point de départ qui permet au groupe de créer aussi des ambiances sombres, dérangeantes (au-delà des intros des morceaux) au travers de la musique, avec une touche, parfois, de mélancolie. C'est vraiment un album à explorer, très riche dont pour capter les nombreuses facettes, de nombreuses écoutes seront nécessaires mais aucunement lassantes. Bravo les gars!!! Les adeptes de thrash complexes seront servis!
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