BELLATOR 'I'

2017 Music Records - CD digipack


Premier album des gars de Bellator, trio angevin, I porte l'étendard du thrash. Mais pas d'un thrash vraiment rapide, plus dans une veine old school qui s'appuie surtout sur la rythmique percutante, aux cotés de solos de dingues et de passages parfois un peu plus soutenus. A noter une bizarrerie du revers de la couverture: les titres ne correspondent pas aux numéros présent sur la galette magique.
D'une façon plus détaillée, l'album s'ouvre sur le titre Epic (et collégram...), qui porte bien son nom et sert de présentation de ce qui nous attend dans l'album, musicalement parlant, car niveau univers exploré, pffffuit, c'est le grand inconnu, le titre étant un instrumental très bien foutu. Genre un extrait de bande musicale de film de genre, dira-t-on.
Puis enchaîne Padnom qui finit de poser enfin les bases manquantes: les vocaux et l'univers du groupe. On a un chant en français (youpi!Compréhension directe!!), doublé d'un autre en chœurs, des plus efficaces. Le principal chant est assez agressif, le second étant plus rugueux, voire guttural sur certains passages. Et le monde qu'explore Bellator n'est autre que la fantasy, ce monde avec des orcs, des guerriers, la guerre et tout ça. Et ça ne rigole pas, on sent que les gars ont du vivre de sacrées aventures dans un monde différent de celui dans lequel nous évoluons.
Et chaque titre explore un pan d'un morceau de bataille (Fromlor Agard, Petit orc...) jusqu'au morceau de bravoure que nous offre les Bellator avec l'efficace (et le meilleur titre avec Bellator) de la galette, le bien nommé Blood eagle. Et ce titre est un concentré du meilleur des autres titres. On y retrouve ce coté épique qui semble être un fil conducteur sur l'ensemble, avec le percutant des titres et le coté thrash nettement plus marqué, paroxysme de qui semble être une bataille au cœur de laquelle le groupe nous a mené contre notre gré. Le titre évoque clairement une bataille dans sa structure (sans compter les paroles...) de la mise en place jusqu'à la charge vindicative. Et aussi, l'utilisation de parties très martiales, renvoie vraiment à cet aspect.
Le dernier titre, Bellator, s'avère être la continuité du précédent, mais plus posé, comme un hymne à la liberté par le sang. Oui, plus posé car nettement  décidé à aller au bout de l'acte. Musicalement, on ressent ce coté plus posé mais déterminé.
Les titres oscillent entre 4 et 5'40'', avec une production soignée. L'aspect cool: on entend bien la basse! L'ensemble se tient bien et nous emmène avec lui dans le monde des Bellator, même si ce monde peut paraître étrange, nos guides font le travail. Quoi demander de plus?

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