L'ESPRIT DU CLAN 'Chapitre VI'
2016 VERYCORDS - CD digipack
Découvert il y a quelques années en concert, coté musical (le nom ne m'inspirait point), j'ai depuis suivi leurs sorties, ayant toujours ce coté puissant et la dualité des chanteurs. Donc, hop, en cadeau de 'Tu as un an de plus', je reçois ce disque. Le chapitre 5 commençant à dater, que voici donc une bonne nouvelle. Du moins à la vue de l'emballage. Mais à l'écoute? Ratage, hiphop, Bon Jovi metal? Suspense! Introduction de la rondelle dans le mange disque et enfoncement de la touche lecture.
D'entrée, le son est massif, restant fidèle à celui qui caractérise le groupe de la Seine Saint Denis. Après une courte intro sur 'Céleste', qui remet en place de façon très simple (mais pas basique), le groupe enchaîne aussitôt avec son hardcore qui lui est si cher. Et crache sa colère, son énervement et son fiel, tout au long du reste de l'album (13 titres pour environ 50 minutes) mais pas de façon anarchique ou rentre dedans non-stop. Car le groupe à de l'expérience (Pensez! Depuis 1995...) et sais y faire. Céleste, justement, en est une bonne preuve, le titre alternant de passages plus léger opposés à d'autres assez surchauffés. Les titres varient, pour la joie de l'auditeur, que ce soit en durée (3'06'' à 5'40''), qu'en terme de structure. Même si la trame reste assez semblable, les titres les plus courts ne sont pas nécessairement les plus violents ou les plus rapides. Le groupe maîtrise, alternant des passages bien excités à d'autres plus posés où la violence ne se situe pas obligatoirement dans la musique mais dans les paroles ou encore plus fort, dans le contexte musical du morceau. Par moments, des plage de calme relatif sont posées. Et c'est là que tout l'art du groupe s'exprime, ce savant mélange de violence maitrisée et de moments plus posés. Dans cet album, le groupe brosse un portrait de la société, qui n'est pas à son avantage (faudrait être cramé neurologiquement pour la trouver super cool, bien, équilibrée et juste...) mais non sans laisser entrevoir un espoir, ne serait que par l'entraide ou la solidarité (mais pas celle dont nous bombarde les médias, qui ressemble furieusement à une mauvaise sodomie).
La production est juste nickelle, avec ce type de son que j'apprécie, gras et agressif mais sans être irritant. Un bon album qui rejoint fièrement les autres chapitres!!
Découvert il y a quelques années en concert, coté musical (le nom ne m'inspirait point), j'ai depuis suivi leurs sorties, ayant toujours ce coté puissant et la dualité des chanteurs. Donc, hop, en cadeau de 'Tu as un an de plus', je reçois ce disque. Le chapitre 5 commençant à dater, que voici donc une bonne nouvelle. Du moins à la vue de l'emballage. Mais à l'écoute? Ratage, hiphop, Bon Jovi metal? Suspense! Introduction de la rondelle dans le mange disque et enfoncement de la touche lecture.
D'entrée, le son est massif, restant fidèle à celui qui caractérise le groupe de la Seine Saint Denis. Après une courte intro sur 'Céleste', qui remet en place de façon très simple (mais pas basique), le groupe enchaîne aussitôt avec son hardcore qui lui est si cher. Et crache sa colère, son énervement et son fiel, tout au long du reste de l'album (13 titres pour environ 50 minutes) mais pas de façon anarchique ou rentre dedans non-stop. Car le groupe à de l'expérience (Pensez! Depuis 1995...) et sais y faire. Céleste, justement, en est une bonne preuve, le titre alternant de passages plus léger opposés à d'autres assez surchauffés. Les titres varient, pour la joie de l'auditeur, que ce soit en durée (3'06'' à 5'40''), qu'en terme de structure. Même si la trame reste assez semblable, les titres les plus courts ne sont pas nécessairement les plus violents ou les plus rapides. Le groupe maîtrise, alternant des passages bien excités à d'autres plus posés où la violence ne se situe pas obligatoirement dans la musique mais dans les paroles ou encore plus fort, dans le contexte musical du morceau. Par moments, des plage de calme relatif sont posées. Et c'est là que tout l'art du groupe s'exprime, ce savant mélange de violence maitrisée et de moments plus posés. Dans cet album, le groupe brosse un portrait de la société, qui n'est pas à son avantage (faudrait être cramé neurologiquement pour la trouver super cool, bien, équilibrée et juste...) mais non sans laisser entrevoir un espoir, ne serait que par l'entraide ou la solidarité (mais pas celle dont nous bombarde les médias, qui ressemble furieusement à une mauvaise sodomie).
La production est juste nickelle, avec ce type de son que j'apprécie, gras et agressif mais sans être irritant. Un bon album qui rejoint fièrement les autres chapitres!!
Commentaires
Enregistrer un commentaire