MUDBATH et VERDUN

Au Black Sheep, Montpellier, le 2 avril 2016


Et voici pour vous le premier report dans ce blog. Bon, j'avais pas mon appareil photos donc pas de photos. Na!
Bref, en cette soirée humide du 2 avril, je suis allé traîner mes pieds (ou plutôt mes pieds m'ont traîné) dans une cave (bon, une salle de concert en sous-sol de pierres et de plafond en voûtes) où je n'ai jamais trouvé Batman. Avec un peu de retard, le premier groupe que je connaissais de nom monte sur scène et balance la sauce. Enfin, plutôt la boue. Mudbath (Avignon) est dans la place et laisse s'écouler des enceintes son sludge tout ce qu'il y a de plus poisseux, lourd et lent. Mais lent parfois à un point que ça devient long. Peu de vocaux (faut dire que je pense que ça occupe environ 10% au plus du total de tous les titres), qui sont répartis à 85% pour le batteur, 12% à un des guitaristes et les 3% restant à l'autre guitariste ou le bassiste ou l'inverse des trois possibilités, la fumée était opaque... juste pour un titre (et qui a offert un mouvement de personnes sur scène). Bon, comme je ne suis pas adepte de cigarettes qui font rire ou de toutes autres drogues, je me suis un poil fait chier, car c'est vraiment lent. Néanmoins, parfois le tempo devient fout et s'accélère de façon significative (bon, on passe de la vitesse d'une moule à celle d'un escargot en fuite). Musicalement ça se tient mais vraiment pas pour moi. Plus espérer plus lent, faut écouter des groupes comme Statik ou Linear...
Changement de plateau, récupération d'une démo auprès d'Adrien de Moshpig (chronique à venir) et retour dans la cave.
Et Verdun (Montpellier) prend place, pour fêter la sortie de leur premier album 'The eternal drift's canticles'. Et je comprend la réputation scénique du groupe. Le groupe occupe la salle complètement, occultant la prestation de Mudbath. Et nous livre son nouvel album en live. Et le doomcore de Verdun frappe fort, le chant oscillant entre un chant incantatoire et un typé hardcore. Des titres longs mais riches et denses, au rythme assez lent (la base reste du doom) mais n'empêche pas de subites accélérations dignes de ce nom. Le chanteur Paulo est clairement habité par le personnage récurrent des paroles de Verdun, l'astronaute perdu dans l’espace. Et cette entité qu'est l'espace se retrouve aussi dans le concert, au travers d'ambiances parfois spatiales. Le groupe n'est pas statique sur scène, que ce soit les guitaristes (dont Jay assure le chant secondaire et incluant le bassiste) ou Paulo qui domine la scène et transmet leur énergie à la salle. Derrière ses fûts, Géraud assure aussi.
Le public présent est réactif, nombre de personnes rentrent dans le jeu du groupe. Une vraie tuerie, en live ou sur disque.
Une bonne soirée pour moi, même sur Mudbath m'est passé un peu au-dessus (mais avec des passages qui scotchent quand même).

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